Dernières Révélations sur les Templiers
respecte encore moins, on va les dire sodomites, ce qui pour tout Fran@s a toujours été parfaitement méprisable...
Pour les seigneurs, fort attachés à leurs posscssionsi on va prétendre que les Templiers s'emparent des biens ne leur appartenant pas par tous les moyens, y compris le parjure.
Pour le clergé tellement attaché à ses prérogativesi on va faire courir le bruit que les grands dignitaires du Temple., maeme laÔques, s'arrogent le droit de confession et surtout d'absolution. Et qu'ils sont bien 192
L'arrestation
hérétiques puisque leurs chapelains omettent les paroles de la consécration lors de la messe.
On les accuse également de ne pas respecter leur voeu de chasteté - ce qui n'a pas d˚ paraître digne de faire fouetter un chat - mais encore de faire rôtir leurs nouveau-nés et d'oindre des idoles de leur graisse.
Tout y passe, on le voit. Et tout cela sera très exactement la base du procès.
Et tout cela sera également la base de tous les procès avec lesquels, pendant plusieurs siècles., l'Inquisition terrorisera l'Occident.
Mais qui répand ces calomnies? qui d'autres pourrait-oe eatre que des itinérants? Et l'unité même des calomnies désigne les pourvoyeurs habituels de l'Inquisition : les prêcheurs de Saint-Do@que.
Les agents roya@ généralement honnis., n'auraient pu le faire.
lu fallait encore un " dirigeant" qui f˚t théologien, qui f˚t également assez rompu à la marche des procès inquisitoriaux pour fermer d'emblée toute possibilité d'échappatoire aux accusés. Et les documents désignent nommément comme étant ce <, dirigeant" Guillaume de Paris, Grand Inquisiteur de France et confesseur du roi.
Et avec l'appui total du roi.
Donc, on arrêta les Templiers.
On s'est souvent étonné de la docilité qu'ils mirent à se laisser arrêter.
Il est possible, il est probable que la surprise a joué.
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v
Les mystères temple
Mais jusqt2à quel point?
Il est étrange que dm très Peu de cO deries on n'ait retrouvé
d'argent; ni., ce qui est plus étrange un des officiers encore., de vases sacrési à tel Point qu>
du roi@ Placians, accusa les Templiers de les avoir vendus.
Vendus., certainement pas@ mais cachésIU a donc fallu qu'ils aient été
PrévenusOn a dit que de suspectes charrettes de foin auraient quitté la maison magistrale de Paris la veille de l'arrestation. Le fait aurait été
à Peu Près ProuvéDe plus, si l'on y réfléchit., pour que l'ordre
&arrestation soit exécuté dans tout le royaume le même jours il faut que les différents ordres aux prévôts aient été avant le jour de mis en route au moins un mois
l'exécution. Les plis étaient scellés.) sans doute., mals il est difficile d'admettre q¸'aucune fuite n'ait eu lieu" soit parmi les copistes., soit Parmi les officiers, surtout en Aquitaine ou en Bretagne.
On peut évidemment Supposer que les 'VOies de cheminement des plis royaux ne furent Pas toutes officielles et que quelque ordre monastique Pl us en@é au " secret ", y prêta la main...
quoi qu"il en soit., j'ai peine à croire à une surprise totale. Mais alors> la question revient : pourquoi n7OPposèrent-ils aucune résistance ?
Selon les appréciations d'un éveaque d'alors., il Y avait en France, à
cette époque., de deux mille à trois mille chevaliers du Temple3 ce qui représentait un nombre éz‚ d'écuvers et de servants d'armes., tous gens de g˚erre., entraînés., et infiniment supérieurs à
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L'arrestation
ce que pouvaient leur opposer les officiers royaux.
A ces chevaliers, il faut joindre les sergents d'armes, au moins aussi nombreux, tout aussi bien armés et entraînés.
Et aussi la "gent " du Temple, peu apte aux armes mais utilisable à l'abri des murs des " enclos ".
Par ailleurs, on sait que, lors de l'abandon de la Terre sainte, une partie des " turcoples " étaient venus de Chypre en France, o˘ on les avait répartis dans l'Albigeois ravagé et le Toulousin.
Alors, pourquoi n'ont-ils pas résisté?
Là encore, c'est à la règle qu'il faut s'en référer. La règle leur interdit de prendre les armes contre les chrétiens. Es ne peuvent prendre les armes pour se défendre que s'ils ont été attaqués trois fois.
Seul le Grand-Maître e˚t pu donner l'ordre de combattre et en l'absence de directives, ils ont, tout simplement., obéi à la rèee.
Aucune résistance, en tout cas, n'a été signalée en France.
Emprisonnés, questionnés, torturés, ils " passèrent s des
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