Dernières Révélations sur les Templiers

aveux. Selon l'ordre du roi, ceux qui ne passèrent pas
    les aveux que l'on désirait disparurent Et les pr(> cès-verbaux firent dire ce qwjls voulurent bien aux "accusés ".
    Il s'ensuit que les procès-verbaux des premiers interrogatoires, menés conjointement par les tortionm*es du roi et ceux de l'inquisiteur, n'ont de valeur que par certaines formes parfois échappées aux clercs rédacteurs.
    Encore, parmi ces procès-verbal retiendra-t-on que l'on a conservé des aveux de frères de
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    Les mystères templiers
    l'Ordrefortsujetsàcaution:gensquirenientetabandonnent le manteau avec une ardeur singulière et qui, ensuite, accablent l'Ordre. Les faux témoins pullulent.
    On retiendra aussi, à part un nombre infime de dignitaires, que la majeure partie des Templiers dont les interrogatoires nous ont été conservés, sont des frères servants qui ne savent de l'Ordre que ce qui concerne leur train-train journalier.
    Ces interrogatoires paraissaient tellement " arrangés " et inhumains que des évêques s'en émurent et que Clément V jugea bon de suspendre les pouvoirs de linquisition quant à l'interrogatoire des Templiers puis décida que, dans chaque diocèse, le procès serait pourswvi par 1 eveque, assisté
    de deux chanoines, de deux Dominicains et de deux Franciscains.
    L'Inquisition n'en gardait pas moins la majorité dans ces tribunaux...
    Aucun document ne fait état de la participation ni de Bénédictins, ni de Cisterciens.
    D'entrée de jeu, Lévesque de Sens - Marigny., frère du trésorier du roi, Enguerrand de Marigny fit br˚ler cinquante-quatre Templiers qu'il détenait à Paris, avant l'interrogatoire. La plupart des évêques se trouvèrent d'opportunes maladies ou d'obligatoires déplacements pour ne pas siéger.
    Toutefois ces nouveaux interrogatoires, qui ne furent pas menés sous la torture, rendent déjà un @2 autre son - encore qu'on les sente un peu arrangés. Les rétractations y furent assez nombreuses, mais ces rétractations faisaient des t rétractés " des relaps, que l'on pouvait livrer au b˚cher.
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    L'arrestation
    En fait, ils n'eurent, ni les Uns rd les autres., aucune échappatoire.
    Le pape s'était réservé l'examen des grands dignitaires, mais il ne les réclarna que mollement. Lorsqu'il fut question de mener ces dignitaires à
    Poitiers o˘ il se trouvait alors, qu'on les eut arrêtés en rout3
    e sous
    un prétexte fallacieux et qu'on les eut incarcérés au ch‚teau de Chinon, il ne semble pas qu'il ait très fort protesté.
    On a généralement admis qu'il avait agi par crainte et par faiblesse, mais l'on oublie trop que, le Vljj des calendes de septembre 13II-, Clément V
    adressait une lettre au roi de Chypre et aux évêques de Famagouste et de Nicosie pour qu'ils eussent à procéder par la torture contre les chevaliers du Temple, en chargeant le légat., en mission à Rhodes, de repasser par l'île de Chypre pour veiller à l'exécution de ses ordres.
    La justice exigeait, y est-il dit, qu'afin d'obtenir des Templiers plus entièrement et plus évidemment
    la vértél ils fussent appliqués Par I5 2., 3., 4> 5 et 6 à la question et livrés aux tortures. Cependant les évêques et délégués Ont imprudemment négligé ce InoYen. Nous leur ordonnons expressément d'emPlOYer contre les chevaliers le genre de torture conve-nable Pour amener, le plus promptement et le plus pleinement la vérité. Les sacrés canons exigent qu'en pareille circonstance., les personnes, qu'accusent des indices si évidents et des présomptions si fortes, soient livrées aux bourreaux des tribunaux ecclésiastiques. "
    Cette lettre fut citée par Raynouard., d'après les 197
    Les mystères temple
    archives secrètes du Vatican concernant les Templiers, que Napoléon s'était fait remettre et qui furent portées à Paris. Raynouard y eut alors accès.
    Elles furent rendues au moment du Concordat
    En fait, Sa Sainteté avait déjà fait main basse sur tous les biens templiers du Comtat et de Provence et les avait distribués à sa famille...
    . En I3I2, un Concile général fut réuni à Vienne pour "juger" les Templiers. Il semble que l'atmosphère ne leur ait pas été particulièrement défavorable; aussi, Clément V. sans recourir au Concile, éteignit le Temple par bulle, non par jugement mais par provision, c'est-à-dire sans condamnation, ordonnant dévolution des biens, au moins en France, à l'Ordre de Saint-jean@jérusalem.
    Aucune voix, ni régulière ni séculière, ne