Dernières Révélations sur les Templiers
conserve.
IU contenait cent vingt-sept questions à soumettre aux inculpés. Les accusations qui y sont contenues se résument à celles-ci :
- Les réceptions se faisaient à huis-clos et les cha-202
Les accusations
pitres se tenaient en secret, soit à l'heure du premier sommeil, soit pendant la première veille de la nuit.
- Le postulant, au moment de sa réception, reniait tantôt le Christ, tantôt le Crucifié, tantôt Dieu, tantôt même la Sainte Vierge ou bien les saints et saintes de Dieu.
Ceux qui recevaient les postulants enseignaient que le Christ n'était pas le vrai Dieu - qu'il avait été un faux prophète - qu'il n'avait pas souffert Sa passion et Sa croix pour la rédemption du genre humain, mais en ch‚timent des crimes qu'il avait commis.
- Ils faisaient cracher les postulants sur la croix. Es ne croyaient pas au sacrement de l'autel, ni aux autres sacrements de 1"…glise.
Ils croyaient, ou du moins le leur affirmait-on, que le Grand-Maître pouvait les absoudre de leurs péchés. De même les Visiteurs et les Précepteurs., dont beaucoup étaient des laÔcs.
prêtres de l'Ordre omettaient au Canon de la messe les paroles de la consécration.
On disait aux frères nouvellement reçus qu'ils
Pouvaient s'ma charnellement les uns aux autres.
Lors de la réception des frères., celui qui rece-
@t et celui qui était reçu s'embrassaient parfois sur la bouche, au nombril ou sur le ventre nu, ainsi qu'à l'anus, ou encore sur l'épine dorsale.
- Dans chaque province, il y avait des idoles, savoir des têtes dont les unes avaient trois faces, d'autres une seule., d'autres un cr‚ne humain.
Ils prétendaient que cette tête-là pouvait les sauver, 203
Les mystères te?npliers
qu'eue leur donnait toutes les richesses de l'Ordre, qu'eue faisait fleurir les arbres, germer la terre.
- Ils ceignaient ou touchaient avec des cordelettes le chef de ces idoles, et s'en ceignaient ensuite sous la chemise à même la peau. On leur enjoignait de se ceindre de ces cordes et de les porter sans cesse., même la nuit.
Or., toutes ces questions étaient assorties d'une suite d'autres questions
"en escalade" : - cela s'observait dans telle province ? - dans tous les royaumes et lieux? - cela s'observait dans l'Ordre entier, d'une façon générale et commune ? - selon une antique coutume ? - selon les statuts de l'Ordre ? - Ces observances, coutumes, ordonnances et statuts... faisaient partie des règlements de l'Ordre introduits après l'approbation du Siège apostolique?
On atteignait ainsi l'Ordre en partant de chacun de ses membres pris un à
un.
La torture aidant, on eut tous les aveux que l'on voulait. Devant la Commission pontificale cep%,.U@&. il y eut des rétractations.
Lorsque les commissaires pontificaux voulurent lire la liste des questions à cinq cent cinquante Templiers réunis " dans le verger derrière le palais de Mgr i,…vêque et qm voulaient défendre l'Ordre, ils en écoutèrent la version latine, mais quand les COMn-iissa ires leur demandèrent
" - Voulez-vous que nous vous traduisions maintenant le questionnaire en français?
"Ils s'écrièrent :
" - Le latin nous suffit 1 Nous n'avons cure de 204
Les accusations
nous faire exposer en français pareilles turpitudes 1 Tout est faux là-dedans, et innommable
Innommable> certainement. Mais tout était-il si faux? Il est bien certain que les accusations nilont pas été forgées de toutes pièces - mais seulement arrangées pour le but poursuivi - un fond clé vérité existe; et il est décelable.
On remarquera que la majeure partie des reproches adressés à l'Ordre portent sur le mode de réception des nouveaux frères. Il semble d9ailleurs que les enquêteurs n'aient pas su beaucoup plus de choses sur le Temple que ces cérémonies de réception - et le secret n9en a probablement pas été très sérieusement voilé.
Pourquoi n'a-t-on jamais pensé au " bizutage"? A-t-on oublié que, dans l'essence, ce sont des n˘‚taires qui reçoivent des conscrits, même si ceux-ci ne sont pas destinés à faire des guerriers?
que les " bizutages s de grandes écoles ou les plaisanteries traditionnelles régimentaires ne soient pas toujours du meilleur go˚t n'implique pas que ces sortes de traditions doivent être prises au sérieux qui prendrait au sérieux l'ancien déclarant aux bleus du haut de son autorité d'ancien
" Et n'oubliez pas qu'ici nous sommes tous pédérastes et maintenant allez me chercher la clé du
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