Dernières Révélations sur les Templiers
champ de @ et que ça saute! "
Et c'est bien ce qui semble s'être passé quand un 1.
Oursel: Le Procès des Templiers (DenoÎl, I955).
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Les mystères templiers
" ancien " déclarait sérieusement au candidat templier :
" Et si tu te trouves en chaleur, tu peux te rafraîchir avec les frères 1 "
C'est à peu près en ces termes que Hugues de Pa@ raud, visiteur de France, dit avoir reçu des " candidats ". Et il ajoute : <, Tout cela, je ne le disais pas de coeur mais des lèvres. o
Et quand l'Inquisiteur lui demande : " Alors, Ô5ourquoi le disiez-vous ? "
Il répond : "C'était la pratique de nos statuts. s Ce qui est manifestement une " traduction " de l'inquisiteur, car le même Hugues Payraud dit que ces mêmes statuts interdisent absolument la sodomie..* Sans doute a-t-il dit :
" une tradition e. Et l'on sait combien les " bizutages s s"en tiennent aux plaisanteries traditionnelles, f ussent-elles des plus grossières.
Mais il est sans doute bien difficile de faire comprendre ces coutwnes de corps de garde à des inquisiteurs de la Foi...
presque tous les Templiers interrogés ont admis que cette plaisanterie -
que l'on vouwt absolument prendre au sérieux - avait cours, mais tous se sont défendus avec indignation contre cette pratique.
Devant la Commission pontificalec ils protestèrent tous de la fausseté, non de la plaisanterie, mais de l'accusation qui en résultait.
que disent-ils, alors?
Frère Ponsard de Gizy, précepteur de Payns : t Les imputations dont on accable l'Ordre, savoir qu'il y est... donné licence aux frères de s'unir charnellement
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Les accusations
entre eux,, et autres énormités., tout cela est mensonge. " Frèr-' AYmond de Barbonne : " Trois ans j'ai tenu ou gardé la chambre du Maîtrec outre-mer; je n'ai rien vu de mai ni chez lui ni dans i,ordre. "
Frère .7ean du Four : " Si tant est que j,eusse fait aveu de ce péchés je M'en étais rétracté ailleurs _, et myen rétracte encore aujourd'hui. "
Frèr" -7ean de Saint-BaWt3 Précepteur de L'IleBouchard : " j@s je n'ai appris, ni vu, ni su., ni
cru qu'un tel vice e˚t été conseillé ou commis dans notre Ordre. b
. -7ean "Anglas (Pourtant sujet à caution) : <, je n'ai jarn2is ouî dire qu'on cUt donné congé ou Drdre formel à un frère de s"unir @ellement avec un autre. s Toutes les autres dépositions S>élèvent véhémente ment contre cette accusation déshonorante - sans nier pour autant la plaisanterie., qui paraît bien traditionnelle lors de la réception.
La question des baisers dits obscènes pose un problème plus grave. Sans doute, dans les coutumes de réception cette pratique., qui semble avoir été
constante3 prend-de également., certaines fois., l'allure oeun "bizutage ".
C"est ainsi qu'un TemPlier3 racontant co@,nment a été reçu, déclare que le frère qui le recevait, après la cérémonie - sérieuse - de la réception, lui dit brutalement :
" Et maintenant, baise mon cul!
A quoi le Les mystères temple
"Permettez que je meure avant de faire cela 1 "
Ce n'est vraiment pas sérieux. Et à propos d'un tel rituel, c'est bien ce qui est assez inquiétant.
je crois avoir indiqué suffisamment, à propos de l'…pine, qu'il s'agissait là d'un rituel initiatique qui ne saurait être valable pour des néophytes mais seulement pour des individus ayant fait leur noviciat.
IU faut bien admettre que ce qui était destiné primitivement à des gens conscients des significations symboliques - et préparés à utiliser le symbole - a été dégradé jusqu'à devenir une " coutume " appliquée sans distinction et sans logique.
De plus on retire des interrogatoires la pénible impression que même parmi les hauts dignitaires, la signification de ces baisers est inconnue.
Dans les réceptions, d'après les interrogatoires, les baisers sont donnés un peu au hasard; tantôt par le néophyte, tantôt par celui qui le reçoit.
Es sont donnés n'importe o˘. Ils ne signifient plus rien.
Ils procèdent d'un rituel de réception dans un collège d'initiés, non dans une milice ou une société. Comment les a-t-on laissés se dégrader jusqu7à
n'être plus que des gestes d'habitude?
Ils nous révèlent cependant une chose
C'est qu'à l'origine de la chevalerie du Temple, il a existé une initiation spirituelle transmise et que des Maîtres ont été capables de conférer cette initiation.
Il y a donc bien eu un corps d'initiés dans les rangs du
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