Histoire Romaine
lieutenant ( B. c ., 1, 30-31), et, en 708 [-46], le fait commissaire
répartiteur des terres à donner à ses soldats. C’est alors que Cicéron lui
écrit dans l’intérêt des Volaterrans.]
[1235] [Les Caralitains le chassèrent en apprenant que
Valérius arrivait ( B. c ., 1, 30).]
[1236] [ Gaius Caninius Rebilus , de la gens
plébéienne Caninia , fut lieutenant de César dans les Gaules ( B.G .,
7, 83, 90 ; 8, 24). Devant Brindes, il alla porter à Scribonius Libo ,
son ami, et lieutenant de Pompée, des propositions de paix ( B. c ., I, 26).
César, comme le dit notre texte, l’avait placé prés de Curion, parce qu’on le
savait magnum habere usum in re militari ( B. c ., 2, 34). – En
Afrique, il échappera au désastre où Curion périt ( ibid ., 2, 24), prendra
part, plus tard, à la campagne de Thapsus ( Bell. Afric ., 86, 93), puis
passera en Espagne. Consul suffectus , pour quelques heures, à la fin de
705 [-49], en remplacement de Q. Fabius Maximus , décédé la veille des
Calendes de Janvier. De là les plaisanteries de Cicéron : Ce consul-là
n’a point fait de mal ! Il fut d’une admirable vigilance, et n’a point
dormi durant tout son office ! C’est à en pleurer, à force d’en rire ! (Cicéron, ad fam ., 7, 30. – Plutarque, César , 58).]
[1237] [ B. c., 1, 30. – Sa conduite n’en fut pas
moins sévèrement jugée ( ad Att ., 10, 16) : Si tenuisset, omnes
boni ad eum se contulissent… O… turpem Calonem !]
[1238] [Le commandant désigné par le Sénat pour la province
d’Afrique, était Lucius Ælius Tubero , ami et compagnon d’études de
Cicéron ( B.C ., 1, 30). Mais, le propréteur, C. Considius Longus , auquel
il succédait, était parti sans l’attendre, laissant toutes choses aux mains de Q.
Ligarius , son lieutenant. Sur ces entrefaites, arrive Altius Varus , abandonné
par ses soldats à Auximum : ils s’entendent entre eux et empêchent le
débarquement de Tubéron , qui s’en va rejoindre Pompée en Grèce : César
lui pardonnera. – Quant à Q. Ligarius, il combat sous Varus, et reste en
Afrique jusqu’après Thapsus. Plus tard, accusé devant César par le fils de
Tubéron, il est défendu par Cicéron ( pro Ligar .). Cette fois encore, César
pardonne, et Ligarius, un jour, se rangera parmi ses assassins. Il périra
proscrit.]
[1239] [A Anquilaria , entre les promontoires de
Mercure (cap Bon), et d’Apollon (cap Zibeh). Lucius Cœsar, le jeune,
lieutenant de Pompée, l’attendait à la hauteur de Clypea : mais il prit
terre, et gagna Hadrumette où Considius Longus, revenu en Afrique, s’était
posté avec une légion ( B.C ., 2, 23).]
[1240] [ Castra Corneliana (Tite-Live, 29, 35 – et
César, B. c ., 2, 24) : les deux descriptions sont conformes.]
[1241] [Voir le récit du combat où Varus, fuyant, faillit
être tué par un simple soldat ( B. c ., 2, 35-36).]
[1242] [Les deux légions qu’il y a laissées et le reste de
sa cavalerie ( B. c ., 2, 35. 37).]
[1243] [César dit LX éléphants , B. civ .,
2. 40.]
[1244] [ B. c ., 2, 38-44. – Comparez le récit d’Appien,
2, 44 et s. et celui de Dion Cassius, 41, 41. – Ces historiens sont sévères
pour Curion, dont César, au contraire, voudrait excuser la témérité folle. La
mort de Curion a inspiré à Lucain de beaux vers ( Pharsale , 4. 799 et sq.) :
Quid nunc rosira tibi prosunt turbata, forumque ?…
Puis, son invective tourne aussi bientôt à l’éloge et
aux regrets :
Digna damus, juvenis, merito prœconia vitœ !
Haud alium tanto civem tulit indole Roma……]
[1245] [V. ses discours à ses officiers en conseil de guerre,
et à ses soldats ( B. civ ., 2, 31, 32). Sans doute, c’est César qui les
met dans sa bouche ; mais César n’écrit que sur le rapport des témoins auriculaires.]
[1246] [ Santa Maria di Siponto , à un kilomètre au sud
de Manfredonia .]
[1247] [Le gendre de Cicéron, aussi dépravé que Curion, sans
racheter, comme lui, ses fautes par l’éclat du talent. P. Cornelius
Dolabella , de la gens patricienne Cornelia , fort jeune encore
est membre du collège des quindecemvirs ( sacris faciundis : 703
[51 av. J.-C.]) : il accuse App. Claudius (consul en 700 [-54]), pour
crime de majesté et de brigue.
Lui-même, Cicéron l’avait défendu avant son départ
pour la Cilicie : on ne lui reprochait rien moins que des crimes capitaux,
meurtre, attentats honteux, etc. (v. la IIe Philipp . de Cicéron, 3, 4 : puero pro deliciis
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