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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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l’autre persiste, César s’irrite, et le menace de le faire tuer : Ne
vois-tu donc pas qu’il m’est plus difficile de dire le mot, que de faire la
chose ! – Cette voie de fait nuisit à César, dans l’opinion : il
l’a, comme on sait, dissimulée dans ses Commentaires , I, 14 et 33. – Le L.
Metellus Creticus , dont il est ici question, n’est guère connu que par l’incident
qui vient d’être relaté (Plutarque, César , 35 ; Pompée, 62. – Dion
Cassius, 12, 17. – Appien, B. c ., 2, 41. – César, B. c ., 1, 33. –
Cicéron, ad Att ., 10, 4). – Il a probablement péri dans le flot des
guerres civiles.]
    [1211] [Cf. le discours de Lentulus, B. c ., 1, 1 :
et le discours de César, B. c ., 1, 32.]
    [1212] [César convient qu’il perdit trois jours à entendre
les protestations des uns, les excuses des autres ( triduum disputationibus
excusationibusque extrahitur ) ; puis, que la querelle avec Metellus
lui prit quelques jours encore (1, 33) – Il aurait quitté Rome fort mécontent. Il
sait , dit Cicéron, que l’affaire du trésor a froissé le peuple (se apud
ipsam plebem offendisse de œrario) : il voulait le réunir une fois encore :
il ne l’osa pas, et partit vivement troublé . C’est Curion qui, visitant
Cicéron à sa villa de Cume, lui fait ce récit ( ad Att ., 90, 4, § 3). N’est-il
pas exagéré ? Drumann suppose que le peuple ne regretta qu’une chose, l’argent
qui lui était promis, mais non encore distribué (Drum., III. p. 446).]
    [1213] [C’est bien du fameux polygraphe, Marcus
Terentius Varro , du plus savant des Romains qu’il s’agit ici. Varron,
était né en 638 [116 av. J.-C.]. Sous le rapport littéraire, il en sera
amplement question plus loin (ch. XII). Mais sa carrière politique n’avait
point été insignifiante : il avait eu un commandement naval dans la guerre
contre Mithridate (Pline, H. n ., 3, 11, 7, 30. Appien, Mithridate ,
95, et Varron, de re rust ., 2, prœf .). Lieutenant de Pompée en
Espagne, on le verra lui rester fidèle, passer en Grèce, et assister au
désastre de Pharsale. Reçu à pardon par César, il ne s’occupe plus que de ses
travaux d’homme de lettres et de bibliothécaire (Cicéron, ad fam ., 9, 6).
– Un jour il est proscrit : plus heureux que Cicéron, il échappe aux assassins,
et gagne la protection d’Octave. Il meurt, à 89 ans, en 726.]
    [1214] [ Marcus Petreius , bon et énergique
soldat, qui gagna tous ses grades à la pointe de l’épée (v. Salluste, Catilina ,
59, 60. – Cicéron, pro Sest ., 5). – Après le désastre d’Ilerda, il ira
rejoindre Pompée : puis, après celui de Pharsale, ira combattre en Afrique.
Enfin, après Thapsus, il se réfugiera avec Juba dans une villa du roi numide, où
tous deux se donneront la mort.]
    [1215] [Les critiques militaires varient sur la route prise
par l’avant-garde de César. Les uns (Guischardt, mémoires militaires, I, 28), pensent
que Fabius, le lieutenant de César, suivit tout simplement la route du Col
de Pertuis , la route du trophée de Pompée, par Ruscino , Illiberis , Fircaria ( Figueras ), Girona , et Barcino ( Barcelone ),
puis de là gagnant Tarragone, quitta la côte, et tira sur Ilerda, par l’embranchement
de la voie de l’ouest. – Mais ce trajet était bien long, alors qu’il s’agissait
d’une lutte de vitesse ( adhibita celeritate . B. civ., 1, 37), Gœler ( Guerre
civ ., p. 25) estime au contraire que les Césariens partis de Narbonne ont remonté
la vallée du Tet , et franchissant le col de Puycerda , sont
immédiatement descendus dans la vallée de la Ségre, par la Seu d’Urgel , arrivant
ainsi par la rive droite, au-dessus d’Ilerda. Napoléon, dans son Précis (ch. X), ne tranche pas la question. – On sait peu de chose du lieutenant de
César, Q. Fabius Maximus, qui commanda l’avant-garde, et assura par ses habiles
dispositions le succès de la campagne. Il avait été poursuivi en 695 [59 av.
J.-C.], pour extorsion en Macédoine (Cicéron, in Vatin ., 11) : à
raison de ses services dans les Gaules et dans les deux guerres d’Espagne ( Bell.
Hisp ., 2, 41), César lui donna le triomphe et le consulat. Il mourut en
sortant de charge.]
    [1216] [Le modius romain (6 fois moindre) valait 50
deniers (César, B. c ., I, 52), environ 41 francs.]
    [1217] [ B.C ., I, 53. – On alla en foule à la maison d’Afranius,
pour complimenter les siens : d’autres se décidaient enfin pour Pompée, et
accouraient à lui,

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