Histoire Romaine
3, 67),
il dit que G. Antonius avait été trahi par Tit. Pulio , un de ses
officiers. (V. sur lui B.G ., 44). – Enfin (3, 4) César énumère, parmi
les forces de Pompée, les soldats d’Antoine faits prisonniers ( Antonianos
milites admiscuerat ). – C’est au cours de la campagne malheureuse d’Illyrie
que se place le trait d’héroïsme des recrues d’ Opitergium .]
[1254] [Aux termes exprès du droit l’assemblée légitime
du conseil de Rome de même que la Justice légitime ne pouvait siéger
que dans la ville, ou dans l’enceinte de sa banlieue [ infra pomœrium ]. D’ailleurs,
le Sénat de Thessalonique prit ce nom des Trois-Cents ( B. Afr ., 88,
90 ; Appien, 2, 95), non parce qu’il aurait compté, en effet, 300 membres,
mais parce que c’était là le nombre originaire des sièges sénatoriaux de Rome. Je
tiens pour très croyable que cette assemblée se renforça par une adjonction de
chevaliers notables : mais quand Plutarque ( Cato min ., 59, 61) ne
voit dans les Trois-Cents qu’un groupe de gros marchands italiens, il comprend
mal le document où il puise. (V. Dion Cass. 42, 43. – Lucain, 5, 7 et s. – Appien, B. civ ., 2, 50-52).]
[1255] [M. Mommsen dit par antithèse l’hypertonie en
pleine fleur . Nous n’avons pu traduire mot à mot.]
[1256] [C’est le mot de Labienus, rompant les conférences
sur l’ Apsos , entre Vatinius et Varron. B. c ., 3, 19… nam nobis
nisi Cœsaris capite relato pax esse nulla potest .]
[1257] [ B. c ., 3, 83. – Cicéron, ad Att ., 11, 6.
– Suétone, Néron , 2). – Et toutes ces propositions follement cruelles
émanaient d’hommes qui se disputaient par tous les moyens les simulacres des honneurs
républicains. A Domitius, il fallait le pontificat, et il avait pour rivaux
Lentulus et Scipion, le beau-père de Pompée. Il appelait Cicéron, son ancien
ami, un lâche , mais celui-ci redoutait la victoire des Pompéiens plus
que celle de César : Je ne me repens pas de m’être tenu à l’écart de l’armée :
toutes ces cruautés, toutes ces alliances avec les nations barbares, la
proscription préparée, non contre tels et tels, mais en masse ! J’ajoute, que
tous l’avaient décidé, vos biens étaient la proie de leur victoire : je
dis vos biens, etc. ( ad Att ., 11, 6).]
[1258] [ Acutius Rufus , un inconnu ( B. c .,
3, 83. – Plutarque, Pompée , 67 ; César , 41).]
[1259] [Le texte dit teints en laine ( in der Wolle
gefœrbten ).]
[1260] [Plutarque, Pompée , 65, et Cato min ., 53.]
[1261] [César, B. civ ., 3, 82. – Dion Cassius 12, 55.
– Pompée avait dépêché à Orodès Lucilius Hirrus , demandant l’alliance et
des secours : et celui-ci ne voulant pas consentir à l’abandon de la Syrie,
le Parthe l’avait jeté en prison.]
[1262] [Échappé de Rome, où, une première fois, Pompée l’avait
conduit prisonnier (691 [63 av. J.-C.]), Aristobule était rentré en Judée. Là, Gabinius
l’avait assiégé et pris (697 [-67]) dans Machœrus de Pérée (au nord de
la Mer-Morte). Renvoyé à Rome, César le relâche, et va le réexpédier en Orient,
quand il périt, traîtreusement empoisonné dans Rome par quelque partisan de
Pompée (Josèphe, Bell. Jud ., 1, 9. – Dion Cass., 12, 38). – Tout cet
épisode est raconté avec détails dans la savante histoire d’ Hérode de M. de Saulcy.
Paris, 1867, première partie).]
[1263] [Presque tous ces détails sont fournis par César ( B.
c ., 3, 3-5 ; Appien, B. c ., 2, 70, Velleius, 2, 51, et d’autres
le complètent). Déjà, M. Mommsen a dit l’ascendant tout puissant de Pompée
parmi les Orientaux : pour n’être point tout à fait injuste envers lui, il
faut reconnaître que son mouvement d’Italie en Grèce avait eu lieu sous l’inspiration
d’un double motif politique et militaire. Politiquement, Pompée, champion
apparent des constitutionnels, ne travaillait en réalité que pour lui-même. La cause
républicaine lui était indifférente : il voulait être un Sylla, mais pour
régner ( mirandum in modum Gnœus poster Sullani regni similitudinem
concupivit ( ad Att ., 8, 3). – Sullaturit ejus animus et proscripturit
diu ( ad Att ., 9,. 10). Il ne dissimulait guère sa pensée. De là, son
stationnement en Macédoine. Il y appelait les forces de l’Orient, et ne
songeait à repasser en Italie que quand, ayant terrassé César, il pourrait
rentrer dans Rome en maître et monarque absolu. – Militairement, les soldats des
Orientaux et leurs
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