La grande déesse
l’énigme de l’Atlantide toute une hypothèse sur l’origine des constructions mégalithiques, lesquelles pourraient bien être le fait de survivants d’une catastrophe qui aurait englouti l’Atlantide. Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle s’appuie sur de curieuses constatations (Paris, Pygmalion, 1988).
30 Le Serpent représente la religion gynécocratique de la Déesse en lutte contre la religion phallocratique de Yahveh, marquée par des interdits absolus. C’est une des interprétations plausibles – et non des moindres – du soi-disant « péché originel ».
31 Voir J. Markale, Mélusine , op. cit .
32 J. L’Helgouach, Préhistoire de la Bretagne , p. 310-312.
33 Fernand Niel, Dolmens et menhirs, Paris, 1957, p. 105.
34 Voir Georges Dumézil, Romans de Scythie et d’alentour , Paris, Payot, 1978, ainsi que Le Livre des héros , Paris, Gallimard-Unesco, 1965-1989. Voir également J. C. Lozac’hmeur, Fils de la veuve , Villegenon, 1990.
35 Alfred Jarry, « La princesse Mandragore », dans le recueil Tapisseries .
36 Dans un ouvrage très étrange – et vraisemblablement crypté – sur une soi-disant recherche du pays des « fourmis qui trouvent de l’or » dans l’Himalaya occidental (aux confins du Pakistan et de l’Inde), intitulé L’Or des fourmis , Michel Peissel n’est pas loin de croire avoir retrouvé le mystérieux peuple des Dardicae, cité par Hérodote à propos des Amazones. Ce peuple est incontestablement blanc et indo-européen au milieu de populations asiatiques. Sont-ce les derniers survivants des Aryens primitifs ? Ce peuple des Minaros (leur nom actuel) a une langue indo-européenne, des coutumes matriarcales, notamment la polyandrie, et une religion très archaïque de type féminin : « Les deux principales divinités minaros […] sont Gyantse-Lhamo et Shiringmen-Lhamo, respectivement la déesse-fée de la Fortune et la déesse-fée de la Fertilité. Deux femmes […]. La divinité principale, appelée en tibétain Gyantse-Lhamo et en minaro Mun-Gyantse, ce qui signifie « fée embrassant tout », réside […] sur le sommet d’une montagne » (M. Peissel, L’Or des fourmis , Paris, Laffont, 1984, p. 118).
37 Excepté, rappelons-le, dans les langues celtiques et germaniques.
38 André Varagnac, L’Art gaulois, La Pierre-qui-Vire (Yonne), éd. Zodiaque, 1956, p. 220-221.
39 Sur le sujet des monnaies gauloises et de leur portée, voir Lancelot Lengyel, L’Art gaulois dans les médailles , Paris, 1954, ouvrage fondamental bâti sur de nombreux agrandissements de monnaies gauloises qui se trouvent au cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de Paris ; ainsi que, du même auteur, Le Secret des Celtes , Forcalquier, 1969, thèse fort ambitieuse mais dont certaines interprétations ne reposent que sur l’imagination de l’auteur. L’intérêt de ce livre réside dans la description minutieuse des détails relevé e s sur les monnaies gauloises et leur comparaison avec des éléments de mythologie irlandaise.
40 Il ne s’agit pas seulement de la péninsule bretonne, mais de la partie voisine de la Manche et de l’Atlantique, de la Seine à la Garonne (en gaulois, Aremorica signifie « tourné vers la mer »).
41 Cabinet des Médailles, Paris.
42 Ibid.
43 Ibid.
44 Ibid. Voir L. Lengyel, L’Art gaulois dans les médailles , planche XL, fig. 436.
45 Musée archéologique de Bourges.
46 Musée historique de l’Orléanais, Orléans.
47 L’ancien son qw indo-européen, qui s’est maintenu en latin et en celtique gaélique, est devenu p en grec et dans les langues celtiques brittoniques (gaulois, breton et gallois).
48 Voir J. Markale, L’Épopée celtique en Bretagne , Paris, Payot, 1985, 3 e éd.
49 Voir J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande , Paris, Payot, 1993, nouv. éd.
50 Voir J. Markale, La Femme celte, op. cit ., p. 121-134 (sous-chapitre intitulé « Dans la porcherie »).
51 Statuette conservée au musée de Bretagne, à Rennes.
52 Conservée au musée archéologique de Dijon.
53 Voir J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande , op. cit.
54 L’inscription latine, ainsi que les aménagements visibles de la source datent du XVII e siècle.
55 Je ne crois pas à l’authenticité de cette statue. Elle ne ressemble à rien. Elle doit être l’œuvre d’un faussaire du début du XVIII e
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