La vie quotidienne en chine: A la veille de l'invasion mongole (1250-1276) (Picquier poche) (French Edition)
p. 310-311.
8 . L’Art de la Chine des Song , catalogue édité par le
musée Cernuschi, Paris, 1956 ; R. R UHLMANN , « Les
jeux et le théâtre au temps des Song ».
9 . Guixin zazhi , hou , § 34.
10 . MLL , XX, 5, p. 312.
11 . MLL , XIX, 5, p. 300-301.
12 . Wulin jiushi , IV, 2, p. 392-408 et VI, 12, p. 453-466.
13 . R. R UHLMANN , op. cit.
14 . L’invention du papier était une condition préalable à
l’invention de l’imprimerie. En usage dès le I er siècle de
notre ère, le papier chinois était fait le plus souvent de
chanvre, de bambou ou de l’écorce d’un mûrier spécial
( Broussonetia papyrifera ). Sur l’un des plus beaux
papiers de l’époque Song, celui qui est produit à
Wenzhou (côte sud du Zhejiang), cf. Sanliuxian zazhi , Shuofu , XXIV, f o 7 a.
15 . Sur l’histoire de l’imprimerie en Chine, P. P ELLIOT , Les Débuts de l’imprimerie en Chine , Œuvres posthumes , IV, Paris, 1953, et T. C ARTER , The Invention of
Printing in China , 2 e édition, New York, 1955.
16 . Des anecdotes révèlent que les lettrés de l’époque
Song se ruinaient en achats de livres imprimés. Cf.
Fuzhanglu , Shuofu , XXXIV, f o 3 b-4 a.
17 . Une monographie sur les oranges de Wenzhou
(Zhejiang), le Julu de H AN Yen-tche, a été traduite par
M. J. H AGERTY dans le T’oung pao , XXII, 1, mars 1923.
18 . Wulei xianggan de S U Dongpo, Shuofu , XXII.
19 . M. K ALTENMARK , « Littérature chinoise », in Histoire des littératures , vol. I, collection de la Pléiade,
Paris, 1955, p. 1237-1241. F ENG Youlan, A History of
Chinese Philosophy , II, p. 434 sq.
20 . M. K ALTENMARK , loc. cit. , p. 1235-1237.
21 . Yijianzhi , yi 17, 4 e anecdote.
22 . Yijianzhi , jia 1, 4 e anecdote.
23 . Yijianzhi , bing 13, 14 e anecdote.
24 . Yijianzhi , yi 8, 9 e anecdote.
25 . P. P ELLIOT , op. cit.
26 . Songshixuan (choix des poèmes réguliers de l’époque
des Song), Shanghai, 1957, p. 94.
27 . Ibid. , p. 104-105.
28 . Ibid. , p. 100.
29 . Ibid.
30 . Ibid.
31 . Tang Song mingjia cixuan , Shanghai, 1957, p. 81.
Sur l’histoire de la poésie chinoise à l’époque Song, voir
M. K ALTENMARK , op. cit. , p. 1227-1235.
32 . Voir l’étude de R. H. V AN G ULIK , The Lore of the
Chinese Lute , Tôkyô, 1940.
33 . Sur le commerce des stèles d’époque Qin (fin du III e siècle avant notre ère) et Han (206 avant notre ère –
220 après) provenant de la région de l’actuel Xi’an au
Shaanxi, cf. Qingbo zazhi , Shuofu , XXII, f o 4 a-b , et Fuzhanglu , Shuofu , XXXIV, f o 7 b.
34 . Yujiaji de H UANGFU Mou, Shuofu , XXXII.
35 . Pour un exposé général sur l’histoire de la peinture
en Chine, voir L. S ICKMAN et A. S OPER , The Art and
Architecture of China , 1956.
PORTRAIT MORAL
Des rapports subtils unissent modes de vie et
modes de pensée : c’est là sans doute la raison
secrète de l’intérêt que suscite l’histoire des
hommes et de leur vie quotidienne. Des mœurs
et coutumes, c’est un type d’expérience humaine
et une psychologie originale qui se dégagent.
A vrai dire, cette expérience et cette psychologie, on les devine plutôt qu’on ne parvient à
les formuler. Mais, puisque nous voici parvenus
au terme, peut-être pourrions-nous essayer de
tracer le portrait moral du Chinois du XIII e siècle
ou, plus exactement, celui du citadin des hautes
classes, car c’est lui qui nous est le mieux connu.
D’ailleurs, certains traits de son caractère n’ont
pu apparaître ici que de façon fugitive. C’est le
moment de les souligner.
Il est clair que le type humain qui apparaît au
travers des anecdotes et des menus faits recueillis
au cours de cette étude est un produit spécifique
de la vie urbaine dans les grandes agglomérations de la Chine du Sud-Est. Mais ce caractèrede citadin ne suffit pas à le définir : les traditions,
aussi bien que l’époque et le milieu, orientent le
comportement et elles s’imposent d’autant plus
que leur poids n’est généralement pas senti.
Ainsi, chez l’habitant des grandes villes chinoises du XIII e siècle, on distingue, à la fois, certains traits de caractère qui lui sont particuliers et
certaines tendances qui semblent permanentes et
communes aux Chinois de différentes époques.
La forme d’Etat politique qui s’est ébauchée
en
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