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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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compagne éplorée, Relona, et ses deux enfants se servirent en premier.
    Joharran, Proleva et Jaradal suivirent, puis vinrent Mar-thona, Willamar et Folara, Jondalar - les membres les plus émi-nents de la Neuvième Caverne -
    et Ayla.
    Sans le savoir, elle avait posé un problème épineux. En sa qualité
    d'étrangère, elle aurait d˚ occuper une place moins importante. E˚t-elle été officiellement promise à Jondalar au cours d'une cérémonie, il aurait été plus facile de la placer avec la famille de son compagnon, mais leur union n'était qu'annoncée par la rumeur et son acceptation au sein de la Caverne n'avait même pas encore été approuvée dans les règles. quand la question s'était posée, Jondalar avait déglaré que, quel que f˚t l'endroit o˘ Ayla serait placée, il
    Un homme tenait à l'origine son rang de sa mère. quand il prenait une compagne, ce rang pouvait changer. Normalement, avant qu'une union f˚t autorisée, les familles - et quelquefois les chefs et les Zelandonia -
    engageaient des négociations matrimoniales qui touchaient à de nombreux aspects. On se mettait d'accord sur des échanges de dons ; on décidait que le couple vivrait dans la Caverne de l'homme ou celle de la femme, ou ailleurs ; on fixait le montant de l'indemnité matrimoniale puisque le rang de la femme était considéré comme déterminant. Et le rang du nouveau couple constituait un élément important des négociations.
    Marthona demeurait convaincue que, si Jondalar se plaçait au bout de la file, sa position serait interprétée à tort, non seulement par les Zelandonii mais aussi par les Esprits du Monde d'Après : cela e˚t signifié
    qu'il avait perdu son rang pour une raison quelconque ou que celui d'Ayla était très bas. C'est pourquoi Zelandoni avait tenu à ce qu'elle marche en tête avec les doniates. Si on lui accordait une place parmi l'élite spirituelle, elle jouirait, quoique étrangère, d'un certain prestige. Et comme les Zelandonia ne mangeaient pas pendant les repas funéraires, elle irait ensuite rejoindre la famille de Jondalar avant que quiconque p˚t protester.
    Si certains s'apercevaient du subterfuge, il serait trop tard pour changer et le rang de la jeune femme serait établi pour ce monde et celui d'Après.
    Ayla elle-même ne savait rien de cette petite supercherie, et ceux qui l'avaient manigancée estimaient qu'il ne s'agissait que d'une transgression mineure. Marthona et Zelandoni étaient toutes deux convaincues, pour des raisons différentes, qu'Ayla était une femme de haut rang. Il s'agissait simplement de le faire savoir.
    Pendant que la famille de Jondalar mangeait, Laramar s'approcha et versa de son barma dans les coupes. Ayla se rappela l'avoir rencontré le premier soir. Elle avait cru comprendre que, si le breuvage qu'il faisait était apprécié, l'homme lui-même était souvent dénigré, et elle se demandait pourquoi. Ayla l'observa alors qu'il inclinait son outre vers la coupe de Willamar. Elle remarqua que ses vêtements étaient sales et élimés, percés de trous qu'il aurait pu raccommoder.
    - Je t'en verse ? proposa-t-il.
    Elle le laissa remplir sa coupe et, sans le regarder directement, l'examina de plus près. C'était un homme ordinaire avec des cheveux et une barbe ch
    ‚tain clair, des yeux bleus, ni grand ni petit, ni gros ni maigre, bien qu'il e˚t du ventre et une musculature qui semblait moins ferme que celle de la plupart des hommes. Elle remarqua que son cou était gris de crasse et qu'il devait rarement se laver les mains.
    C'était facile de devenir sale, en particulier en hiver, lorsqu'il fallait faire fondre la glace ou la neige pour avoir de l'eau et que gaspiller du bois à cet usage n'était pas toujours avisé. Mais en été, quand il Y avait ahnndanre d>au Pt dp sannnaire la nlimart des sens qu'elle connaissait préféraient être propres. Il était rare de voir quelqu'un d'aussi sale que Laramar.
    - Merci, lui dit-elle avec un sourire.
    Elle but une gorgée de barma, bien que l'aspect de celui qui le fabriquait rendît le breuvage moins alléchant.
    Il lui sourit en retour, mais elle eut la nette impression que ce sourire n'était pas sincère. Elle remarqua aussi qu'il avait les dents de travers.
    Ce n'était pas sa faute, elle le savait, beaucoup de gens avaient les dents de travers, mais cela ajoutait à son apparence
    déplaisante.
    - Je comptais sur ta compagnie, dit-il.
    - Pourquoi ?
    - A un repas de funérailles, les étrangers

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