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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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rapprocher, et soudain elle déferla, explosant en gerbes de Plaisir. Ayla voulut le sentir en elle.
    Elle l'attira contre elle, l'aida à s'introduire, attendit la première délicieuse poussée. Il se retira et plongea de nouveau, l'emplissant
    - ----- _-__...._. ~J~ '
    s'enfonçait profondément. Ils allaient si bien ensemble... C'était la femme qu'il voulait. Elle pouvait l'accueillir totalement, il n'avait pas à
    s'inquiéter de ses dimensions. Il sortait presque entièrement, la pénétrait de nouveau, et chaque fois elle le sentait plus fort, le bruit de sa respiration montant en même temps que les sensations qui la traversaient.
    Les pulsations s'intensifièrent jusqu'à l'éclatement et Jondalar se libéra au moment o˘ Ayla atteignait le point culminant. Il poursuivit son mouvement deux ou trois fois puis se laissa aller sur elle. Elle ne voulait plus qu'il bouge‚t. Elle aimait le sentir sur elle. Elle voulait savourer le Plaisir, se détendre elle aussi.
    Ils retournèrent se baigner et, quand ils sortirent de l'eau, Ayla prit dans son sac les douces peaux à sécher. Puis ils sifflèrent pour appeler les chevaux et retournèrent à leur camp. Loup tournait autour de la tente en grondant et Whinney semblait nerveuse.
    - quelque chose les inquiète, dit Ayla. Tu crois que ce pourraient être les loups que nous avons entendus hier soir ?
    - Je ne sais pas, répondit Jondalar. Après avoir mangé, pourquoi ne pas replier la tente et partir faire une longue promenade à cheval ? Et passer la nuit ailleurs, peut-être ?
    - Bonne idée. Nous nous arrêterons à la hutte pour laisser nos tenues matrimoniales et emporter le reste de nos affaires de voyage. Nous irons explorer les environs et, à notre retour, nous planterons la tente près de l'étang. Personne n'y va jamais. Emmenons Loup. Il empiète peut-être sur le territoire d'une meute. Les loups se battent pour empêcher d'autres loups de prendre ce qui leur appartient.
    33
    Lorsqu'ils arrivèrent au camp de la Neuvième Caverne et mirent pied à terre près de leur hutte, les Zelandonii se comportèrent comme s'ils n'étaient pas là, passant sans les voir ou détournant les yeux. Ayla frissonna en se rappelant la malédiction du Clan : elle savait ce que cela signifiait, d'être ignorée par des gens qu'elle aimait et qui refusaient de la voir, même quand elle criait et agitait les bras devant eux. Puis elle vit Folara leur jeter un coup d'oil en tentant de retenir un sourire et se détendit.
    Personne ne leur voulait de mal. C'était leur période d'essai, ils ne devaient parler à personne.
    Ils entrèrent dans la hutte au moment o˘ Marthona s'apprêtait à en sortir, se frôlèrent sans dire un mot, mais la mère de Jondalar les regarda ouvertement et leur sourit. Elle ne jugeait pas nécessaire de feindre de ne pas les voir, de s'imposer toute cette comédie : ne pas leur adresser la parole et ne pas les encourager à parler suffisait amplement.
    Ils déposèrent leurs vêtements sur les peaux rembourrées d'herbe o˘ se trouvaient normalement leurs fourrures puis se dirigèrent vers la couche de Marthona et Willamar. La mère de Jondalar y avait laissé la bourse de cuir brut contenant les amulettes, ainsi que de la nourriture qu'elle avait préparée pour eux. Ayla faillit la remercier à voix haute, se ravisa à
    temps. Avec un bref sourire, elle lui adressa les signes du Clan qui voulaient dire : " Je te suis reconnaissante de ta gentillesse, mère de mon compagnon. "
    Marthona ne connaissait pas la langue du Clan mais devina que c'était une sorte de remerciement et rendit son sourire à la jeune femme qui était maintenant la compagne de son fils. Cela pourrait être utile d'apprendre certains de ces signes, pensa-t-elle. De communiquer sans parler, sans que des tiers puissent comprendre. Après leur départ, elle alla voir les vêtements qu'ils portaient la
    veille.
    Jondalar s'était fait remarquer avec sa tunique blanche, mais il
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    avancée dans le travail du cuir, c'était la tenue d'Ayla qui avait fait l'impression la plus forte, comme Marthona l'espérait. La tunique mamutoÔ
    avait déjà conduit plusieurs personnes à relever le rang qu'elles étaient prêtes à accorder à Ayla. Marthona avait invité quelques Zelandonii à venir go˚ter le vin de myrtilles qu'elle offrait depuis quelque temps et qu'elle avait conservé deux ans à l'intérieur d'une panse d'élan lavée et

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