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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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se blottit contre elle.
    Le lendemain matin, quand Jondalar ouvrit les yeux, il lui fallut un moment pour se souvenir de l'endroit o˘ il se trouvait. H avait déjà pris l'habitude de dormir dans la hutte et la tente était bien plus exiguÎ. Plus familière aussi. Il y avait dormi avec Ayla pendant une année. Tout le reste lui revint : ils s'étaient unis la veille, Ayla était sa compagne. Il se tourna pour la toucher mais elle n'était plus là. Il sentit alors une odeur de cuisson au-dehors. Sans même y songer, il se redressa, tendit la main vers sa coupe et fut étonné de la découvrir remplie d'infusion de menthe bien chaude. Il but une gorgée. Elle était juste comme il l'aimait, et il y avait à côté une brindille de gaulthérie récemment écorcée. Une fois de plus, Ayla avait devancé son désir en lui préparant ce qu'il souhaitait le matin.
    Il avala une autre gorgée puis repoussa les fourrures et se leva. Ayla s'occupait des chevaux, et Loup était avec elle. Il se rinça la bouche, m
    ‚chonna la brindille, s'en servit pour se curer les dents, se rinça une nouvelle fois la bouche puis but le reste de l'infusion. Au moment o˘ il allait s'habiller, il songea qu'il n'y avait personne d'autre à proximité, et ce fut entièrement nu qu'il se dirigea vers sa compagne. Elle lui sourit, jeta un coup d'oil à son organe. Il n'en fallut pas plus pour que son sexe commence à grossir. Le sourire de la jeune femme se fit malicieux.
    - Belle journée, fit-il en approchant, sa virilité fièrement dressée devant lui.
    - Je pensais justement que j'aimerais aller nager avec toi, ce matin, ditelle en le regardant. L'étang de notre camp n'est pas très Inin si nnns naseone rtet-n
    - Tu veux y aller quand ? J'ai senti que tu préparais quelque chose à
    manger.
    - Maintenant, suggéra-t-elle d'un air matois. Je peux retirer du feu ce qui est en train de cuire.
    - Allons-y, femme. (Il la prit dans ses bras, l'embrassa.) J'enfile un vêtement en vitesse, nous pourrons y aller à cheval. Ce sera plus rapide, ajouta-t-il avec un sourire.
    Ayla alla prendre son sac mais ils montèrent à cru. quelques instants plus tard, ils arrivèrent à l'étang et laissèrent les animaux paître. Après avoir étalé une peau par terre, ils coururent vers l'eau en riant. Loup les poursuivit mais, quand ils se jetèrent dans l'étang, provoquant une double gerbe d'éclaboussures, il partit s'intéresser à autre chose.
    - C'est bon, dit Ayla.
    Elle fléchit les jambes pour s'immerger puis se releva et Jondalar l'imita.
    Ensuite, ils traversèrent ensemble l'étang à la nage et revinrent. Il tendit la main vers elle.
    - C'est bon aussi de te toucher, dit-il. Et peut-être de te go˚ter. Il la prit dans ses bras, la souleva et la porta sur la peau.
    - Hier, il y avait trop de choses à faire, maintenant nous avons le temps, reprit-il, baissant vers elle ses yeux d'un bleu étonnant.
    Il se pencha pour l'embrasser, lentement, tendrement, se pressant contre elle, sentant sa peau rafraîchie par l'eau et la chaleur sous-jacente de son corps. Il lui grignota l'oreille, la gorge, emprisonna un sein, saisit le mamelon. C'était ce qu'il voulait, ce qu'elle voulait.
    Il prenait son temps, titillant un téton, mordillant l'autre, et se sentit bientôt dur et gonflé de sang. Les caresses de Jondalar suscitaient en Ayla des sensations qui traversaient son corps comme un éclair, jusqu'aux endroits du Plaisir. Il suivit de la paume l'arrondi du ventre, conscient qu'un bébé était en train d'y croître, descendit vers la fente du mont pubien.
    Ayla se tendit vers lui et il débusqua le petit bourgeon. Les ondes de sensations devinrent plus intenses. Il se redressa, se plaça entre ses cuisses, écarta les plis rosés et, un court instant, se contenta de regarder. Puis il ferma les yeux et laissa sa langue trouver le go˚t d'Ayla. C'était la femme qu'il voulait. C'était son Ayla.
    Immobile, elle le laissait explorer, s'insinuer dans les endroits chauds.
    Il dénicha de nouveau le bourgeon, se mit à l'agacer de la langue, le frottant, le suçant. Ayla gémit, l'esprit dans cet autre lieu o˘ Jondalar savait la transporter. Elle colla son bas-ventre contre sa bouche quand il accéléra, et les plaintes qui lui échappaient se firent plus aiguÎs.
    Il se sentait durcir encore et mourait d'envie de la pénétrer mais, d'abord, il voulait lui faire atteindre le sommet. La vague qui était prête à la submerger ne cessait de se

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