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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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esprit en sculptant cette petite figurine de moi, dans ma vallée, et j'espérais parvenir, d'une certaine façon, à capturer ton esprit en confectionnant quelque chose pour toi. A cette époque, tout le monde parlait d'animaux noirs et d'animaux blancs, et tu avais exprimé ta préférence pour le blanc. Alors, quand Crozie a proposé de m'apprendre à
    obtenir du cuir blanc, j'ai décidé de faire cette tunique pour toi. Chaque fois que j'y travaillais, je pensais à toi. Ce furent mes plus grands moments de bonheur, cet hiver-là. Je t'imaginais même la portant à une cérémonie d'union. Cette tunique maintenait mon espoir en vie. C'est pour cela que je l'ai portée dans un paquet pendant tout le Voyage.
    Jondalar avait presque les larmes aux yeux.
    - Je suis désolée qu'elle ne soit pas décorée, continua-t-elle. Je ne sais pas très bien coudre les perles et autres décorations. Chaque fois que je commençais, j'étais interrompue. J'y ai quand même cousu des queues d'hermine. Je voulais en mettre plus mais je n'ai pas eu le temps de retourner chasser cet hiver-là.
    - Elle est parfaite, Ayla. Tous les autres ont cru que c'était volontairement que tu ne l'avais pas décorée, ils ont été très impressionnés. Marthona m'a dit qu'elle appréciait cette façon de laisser la qualité du matériau et du travail servir de décoration. Je crois que nous verrons quelques tuniques blanches dans le coin, d'ici peu.
    - quand ta mère m'a annoncé que je ne pourrais ni te voir ni te parler avant la fin de la cérémonie, j'étais prête à enfreindre tous -1 àan nua nnur te Hnnnpr fftte tuniqUêî C'est
    alors qu'elle m'a proposé de s'en charger, bien qu'elle m'ait paru penser que ce contact par son intermédiaire était déjà trop. Mais je ne savais pas si la tunique te plairait, si tu comprendrais pourquoi je tenais tant à ce que tu la portes.
    - Comment ai-je pu être aussi stupide cet hiver-là ? Je t'aimais, je te désirais. Chaque fois que tu allais rejoindre Ranec, la nuit, je ne le supportais pas. J'entendais le moindre bruit que vous faisiez, je n'arrivais pas à dormir. C'est pourquoi je t'ai prise, ce jour-là dans la steppe. Je sentais tous les mouvements de ton corps quand nous chevauchions Whinney ensemble. Me pardonneras-tu un jour de t'avoir forcée comme je l'ai fait ?
    - Je ne cesse de te le répéter mais tu ne m'écoutes pas. Tu ne m'as pas forcée, Jondalar. Tu n'as pas senti comme mon corps répondait au tien ?
    Comment peux-tu croire que tu m'as forcée ? Ce fut pour moi le jour le plus heureux de l'hiver. J'en ai rêvé longtemps après. Chaque fois que je fermais les yeux, je te sentais en moi, je te voulais de nouveau, mais tu ne me revenais pas.
    Il l'embrassa. Soudain incapable d'attendre davantage, il fut sur elle, lui écarta les jambes, trouva son puits chaud et humide, et la pénétra. Il sentit la chaleur d'Ayla caresser son membre : elle était prête. Elle se souleva pour mieux l'accueillir, gémit quand il s'enfonça profondément en elle. Il se retira puis replongea en elle, encore et encore. quand le rythme s'accéléra, elle arqua le dos pour diriger la pression de la hampe o˘ elle la voulait. Là. C'était bon. Elle était vraiment prête. Lui aussi.
    Jondalar eut l'impression qu'il allait exploser. Tous leurs nerfs étaient tendus dans l'attente du plaisir, ils n'avaient plus conscience que de cela. Soudain les ondes merveilleuses les enveloppèrent, déferlèrent en une exquise délivrance. Jondalar donna encore quelques coups de reins puis s'effondra sur sa compagne.
    - Je t'aime, Ayla, murmura-t-il. Je ne sais pas ce que je ferais si je te perdais. Je n'aimerai jamais que toi, promit-il, la voix étranglée par l'intensité de ses sentiments.
    - Jondalar, je t'aime moi aussi. Je t'ai toujours aimé.
    Des larmes sourdaient aux coins de ses yeux, en partie à cause de la force de son amour pour lui, en partie à cause d'un désir si vite attisé et si soudainement apaisé. Ils demeurèrent un moment sans bouger dans la lueur tremblotante de la lampe puis Jondalar se souleva, retira lentement son sexe et roula sur le côté.
    - Je craignais d'être trop lourd pour toi, dit-il en posant de nouveau la main sur le ventre de sa compagne.
    - Tu ne l'es pas encore. Plus tard peut-être, nous devrons nous soucier de trouver d'autres façons de le faire. quand le bébé commencera à grandir.
    - Est-il vrai que tu sens la vie bouger en toi ?
    - Pas encore, mais je la sentirai

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