Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le pays de la liberté

Le pays de la liberté

Titel: Le pays de la liberté Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ken Follett
Vom Netzwerk:
de Père.
    Íl a d˚ aller à Rochester. Mais cette affaire te concerne plus que lui.
    Sir Sidney Armstrong veut me voir. ª Armstrong était le bras droit du secrétaire d'…tat, le vicomte Weymouth. Jay sentit sa nervosité
    s'accentuer. Avait-il des problèmes avec le gouvernement aussi bien qu'avec son père ?
    ´ qu'est-ce que veut Armstrong ?
    - Il veut que cette grève du charbon cesse et il sait que nous l'avons déclenchée. ª Voilà qui semblait n'avoir rien à voir avec ses dettes de jeu, en conclut Jay.
    Íl va être ici d'un instant à l'autre, ajouta Père.
    - Pourquoi vient-il ici ? ª Normalement, un personnage aussi important convoquait les gens à son bureau de White Hall.
    ´Pour s'assurer le secret, j'imagine. ª
    Jay n'eut pas le temps de poser d'autres questions : la porte s'ouvrit et Armstrong entra. Sir George et Jay se levèrent. Armstrong était un homme entre
    236
    deux ‚ges, cérémonieusement habillé, avec perruqu et épée. Il marchait en levant un peu le nez, comm pour bien montrer que d'ordinaire il ne s'abaissa pas à venir patauger dans le marécage des activité commerciales.
    Sir George ne l'aimait pas; Jay 1 devina à l'expression de son père quand ils se serrt rent la main et qu'il pria Armstrong de s'asseoir.
    Armstrong refusa un verre de vin. Ćette grè\ doit cesser, déclara-t-il.
    Les dockers ont paralysé 1 moitié de l'industrie de Londres.
    - Nous avons essayé, répondit Sir George, d'obt( nir des matelots qu'ils déchargent le charbon de navires. «a a marché un jour ou deux.
    - qu'est-ce qui a cloché ?
    - On les a persuadés, ou bien intimidés, ou bie les deux, et maintenant les voilà en grève aussi.
    - Comme les bateliers, dit Armstrong d'un to exaspéré. Et même avant qu'éclaté cette cris concernant le charbon, il y a eu des problèmes ave les tailleurs, les tisserands, les chapeliers, les scieur de long... «a ne peut pas continuer.
    - Mais pourquoi êtes-vous venu me voir, Sir Sidney
    - Parce que j'ai cru comprendre que vous avie joué un rôle dans le déclenchement du boycott de armateurs qui a provoqué la colère des dockers.
    - C'est exact.
    - Puis-je vous demander pourquoi ? ª
    Sir George regarda Jay, qui avala difficilement s salive et dit: ´J'ai été
    contacté par les entrepreneur qui organisent les équipes de dockers pour le déchai gement du charbon. Mon père et moi ne voulions pa voir troublé
    l'ordre établi sur les quais.
    - Vous avez tout à fait raison, assurémentª, di Armstrong. Jay pensa : Venez-en donc au fait. Śave2 vous qui sont les meneurs ? reprit Armstrong.
    - Certainement, fit Jay. Le plus important est u nommé Malachi McAsh, connu sous le nom de Macl II était justement mineur dans les mines de moj père.
    23
    - Ce que j'aimerais, c'est voir McAsh arrêté et inculpé d'incitation à
    l'émeute. Mais il s'agirait que ce soit plausible : pas d'accusations fabriquées ni de témoins achetés. Il devrait y avoir une véritable émeute, incontestablement déclenchée par des ouvriers en grève avec usage d'armes à feu contre des officiers de la Couronne et un certain nombre de tués et de blessés. ª
    Jay était déconcerté. Armstrong était-il en train de dire aux Jamisson d'organiser ce genre d'émeute ?
    Son père ne manifesta aucun signe d'étonnement. ´Vous vous faites très clairement comprendre, Sir Sidney. ª II regarda Jay. Śais-tu o˘ on peut trouver McAsh ?
    - Nonª, dit-il. Puis, voyant l'expression méprisante qui se peignait sur le visage de son père, il s'empressa d'ajouter : ´ Mais je suis certain de pouvoir le découvrir. ª
    Au lever du jour, Mack réveilla Cora pour lui faire l'amour. Elle était venue se coucher au petit matin, empestant la fumée de tabac : il l'avait embrassée et s'était rendormi. Maintenant il n'avait plus envie de dormir, mais elle était tout ensommeillée. Il sentait son corps tiède et détendu, sa peau douce, ses cheveux roux en désordre. Elle passa mollement les bras autour de lui et se mit à geindre doucement puis, à la fin, elle poussa un petit cri de ravissement. Ensuite, elle retomba dans le sommeil.
    Il l'observa un moment. Son visage était parfait: petit, rosé et régulier.
    Mais sa façon de vivre le tracassait de plus en plus. Il fallait avoir le cúur bien endurci, songeait-il, pour utiliser une enfant comme complice.
    quand il abordait le sujet, elle se mettait en colère et lui répliquait qu'il était complice puisqu'elle le logeait et le

Weitere Kostenlose Bücher