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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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Luc.
    – Il faut que j’aille la voir, gémit Hugo.
    – Oh, pour l’amour de Dieu !
    – Tu as vu ses jambes ?
    – On se croirait revenus à l’université. Tu faisais ça tout le temps.
    – Toi aussi.
    – J’ai arrêté avec l’âge.
    – Vraiment ? »
    Hugo se leva et chercha ses clés de voiture.
    « Attends, tu as beaucoup bu, prévint Luc.
    – Ça va. Je n’irai pas vite et je roulerai la vitre ouverte. L’air frais me fera du bien. Tu es de mon côté, toi aussi ? »
    Sa diction était dangereusement pâteuse.
    « Oui, Hugo, je suis de ton côté. Je devrais te conduire.
    – Non, je vais bien, crois-moi. Tu dois t’occuper des fouilles. »
    Ils continuèrent à discuter quelques instants avant que Luc ne finisse par abdiquer.
    « Fais attention, dit-il.
    – Compte sur moi. Ne m’attends pas. »
     
    Le temps d’arriver au village, Hugo était suffisamment dégrisé pour pouvoir réfléchir. Tout ce qu’il savait, c’était qu’elle vivait « à trois portes » du café. Mais dans quelle direction et de quel côté de la rue ?
    S’il devait frapper à toutes les portes au petit bonheur la chance, il risquait de passer pour un idiot. Désolé de vous avoir réveillée, madame, savez-vous où habite la fille du maire ? Je voudrais la baiser.
    La rue principale était vide, sans âme qui vive, ce qui n’était guère surprenant étant donné qu’il était presque minuit. Il roula lentement en direction du café en comptant les portes. Trois portes plus loin du même côté, la petite maison était noire. Une grosse moto était garée devant. Pas celle-là, se dit-il.
    Il compta trois portes de l’autre côté du café. Cette maison-là avait de la lumière au rez-de-chaussée et au premier. Il s’arrêta pour regarder. Qu’est-ce qu’elle avait dit à propos d’un verger ? Elle avait fait cette remarque au moment où elle avait le plus bu, juste avant le dessert. Et de quel genre de verger s’agissait-il – de pommiers, de cerisiers, de poiriers ? De toute façon, à cette époque de l’année où il n’y avait pas de fruits, comment savoir ? En bon citadin, il faisait à peine la différence entre un buisson et un arbre. Il se gara au bord du trottoir et se faufila le long de la maison pour voir le jardin derrière. La lune lui était favorable. Elle était pleine et éclairait suffisamment pour qu’il puisse distinguer une bonne dizaine d’arbres au moins, plantés en rangs.
    Ça ressemblait bien à un verger, ce qui le remplit d’espoir.
    La porte était bleue et la petite maison en pierres de couleur ocre. Il frappa doucement et attendit.
    Puis il frappa plus fort.
    Les rideaux au rez-de-chaussée étaient tirés, mais ceux du salon s’écartaient juste assez pour qu’on puisse observer l’intérieur : elle n’était pas là, et il n’y avait personne d’autre.
    Il recula de quelques pas pour voir la fenêtre de la chambre à coucher en haut. On apercevait de la lumière derrière les rideaux. Il ramassa quelques gravillons dans le parterre de fleurs et les lança contre les vitres comme un adolescent ne voulant pas réveiller les parents.
    Toujours rien.
    La seule chose rationnelle aurait été de reprendre sa voiture et de s’en aller ; il n’était même pas certain que ce soit la bonne maison. Mais son côté parisien bravache le ramena à la porte. Il tourna la poignée.
    La porte s’ouvrit.
    « Il y a quelqu’un ? appela-t-il plein d’espoir. Odile ? C’est Hugo ! »
    Il entra et regarda autour de lui. Le salon était bien rangé et gentiment décoré, typique d’une femme seule.
    « Il y a quelqu’un ? » appela-t-il à nouveau.
    Il jeta un coup d’œil dans la petite cuisine. Elle était impeccable, sans la moindre assiette dans l’évier. Il était sur le point de continuer lorsqu’il remarqua du courrier sur la table de l’entrée, avec une facture d’électricité sur le dessus, le tout adressé à Odile Bonnet. Il se sentit mieux.
    « Odile ? »
    Au pied de l’escalier, il hésita. Il n’y avait que des violeurs pour monter dans la chambre d’une femme sans être ni annoncé ni invité.
    « C’est moi, Hugo ! Vous êtes là ? »
    On entendait vaguement de la musique. Il était certain de ne pas se tromper. Le son venait de la cuisine.
    Puis il le vit, sur la table de la cuisine, plus vrai que nature.
    « Bon Dieu ! dit-il d’une voix haletante, tout en ouvrant les bras machinalement. Bon

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