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Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
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mystérieusement sur le marché des antiquités, on l’aurait déclaré sans intérêt du point de vue archéologique et statistique. Mais il a été découvert in situ par des archéologues. En conséquence, la question de savoir si oui ou non il s’agit de la sépulture qui abrita jadis les restes de Jésus de Nazareth peut faire l’objet d’une enquête. Et s’il s’agit vraiment de son tombeau de famille, les informations que recèlent les ossuaires retrouvés à côté du sien peuvent être confrontées aux données historiques dont on dispose.
    À côté de « Yeshua bar Yoseph » (« Jésus, fils de Joseph »), Yoseph Gat, Amos Kloner et le jeune Shimon Gibson ont découvert un ossuaire qui portait l’inscription «  Maria  », écrite en lettres capitales. Maria est la version latinisée du nom biblique Myriam. Dans la Judée du I er siècle, près d’un quart des femmes s’appelaient Myriam. Cela prêtait à confusion à l’époque, comme aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle les Évangiles complètent souvent la mention du nom Marie : « Marie, femme de… », « Marie, mère de… et de… », « Marie, sœur de… et de… », « Marie, de la ville de… », etc. Avec un quart de la population féminine portant ce nom, il fallait constamment préciser de quelle Marie on parlait.
    L’Ave Maria est l’une des prières les plus connues et les plus répandues de toute la chrétienté. Elle suggère que, dans la tradition chrétienne, la mère du Seigneur est toujours désignée par le même nom : Maria. Il n’est jamais question de Myriam ni de Marie de Nazareth, ni de Marie, la femme de Joseph, mais toujours de Marie.
    Oublions un instant le tombeau de Talpiot. Si l’on découvrait quelque part un ossuaire portant le nom de la mère de Jésus, quelle inscription porterait-il ? Puisque tout porte à croire qu’elle était juive, nous nous attendrions à découvrir son nom écrit en hébreu ou en araméen. Nous ne serions donc pas surpris de trouver l’inscription « Myriam ». Et nous n’aurions aucun doute si les mots « femme de Joseph » ou « mère de Jésus » étaient accolés à son nom. Mais il est tout aussi spectaculaire de trouver un ossuaire portant les quatre lettres hébraïques mem, rech, yod et hé, qui forment la version latinisée de son nom, Maria , comme il nous a été transmis depuis deux mille ans.
    De tous les ossuaires répertoriés par les scientifiques, seuls quelques-uns ont été découverts avec la version latine de « Myriam » inscrite en lettres hébraïques. L’un d’eux provient du tombeau de Talpiot, où, pendant deux millénaires, il veilla silencieusement sur l’ossuaire voisin, celui de Jésus, fils de Joseph.
    L’inscription «  Maria  » du tombeau de Talpiot nous fournit-elle la preuve irréfutable que cet ossuaire a abrité autrefois les restes de la Vierge Marie du Nouveau Testament ? Bien sûr que non. Mais, à tout le moins, la découverte en 1980 des noms Jésus, Joseph et Marie sur deux ossuaires d’un même tombeau aurait dû déclencher une série d’investigations scientifiques. Ce n’est pas ce qui s’est produit. Des archéologues sans compétence statistique estimèrent que ces noms étaient si courants dans la Judée du I er siècle que leur présence conjointe relevait d’une coïncidence.
    En outre, aux côtés des ossuaires « Jésus, fils de Joseph » et « Marie », se trouvait un troisième ossuaire avec quatre lettres hébraïques bien nettes gravées sur un côté : yod, vav, samech et hé, ce qui donne «  Yos’e   ». Coïncidence encore, selon l’Évangile de Marc, la plus ancienne, Joses, était le surnom de Joseph, l’un des frères de Jésus.
    Les Évangiles (Marc 6, 3, et Matthieu 13, 55) nous précisent que Jésus avait quatre frères : Shimon (Simon), Yehuda (Judas), Yoseph (Joseph) et Yacov (Jacques). Celui de Marc mentionne au moins deux sœurs. Selon la tradition chrétienne primitive (Épiphane de Salamine, Panarion 78, 8-9), elles s’appelaient Shlomit (Salomé) et Myriam (Marie). Se fondant sur un corpus d’inscriptions antiques, les scientifiques ont déterminé que Simon était le nom le plus répandu au premier siècle (vingt et un pour cent), que Joseph se plaçait juste après (quatorze pour cent), suivi par Judas (dix pour cent) et Jacob (deux pour cent). L’inscription «  Yos’e  » découverte dans le tombeau de Talpiot est quant à elle unique

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