Le Troisième Reich, T1
Munich........................... 470
13. — La Tchécoslovaquie cesse
d'exister
567
14. — Le tour de la Pologne....................... 602
15. — Le Pacte germano-soviétique....... 675
16. — Les Derniers Jours de la Paix........ 715
Notes........................................................................
780
Carte : Naissance du Troisième Reich (798-799).
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[1] S.A. : Sturmabteilungen (Sections d'assaut), « Chemises Brunes », milices du
Parti nazi (N, d. T.).
[2] Horst Wessel, voyou devenu chef de section des S. A.,
avait trouvé la mort dans une des fréquentes échauffourées entre nazis et
communistes (N. d. T.).
[3] Hitler lui-même semble en avoir eu conscience. Dans sa jeunesse, il confia au
seul ami de son âge que rien ne lui avait été aussi agréable que le changement
de nom de son père. Il dit à August Kubizek que le nom de Schicklgruber « lui
semblait grossier, grotesque et en outre, gauche et incommode. Il trouvait
Hiedler trop mou: en revanche, Hitler sonnait plaisamment et était facile à
retenir ». (August Kubizek, The
Young Hitler I Knew, page 40.)
[4] On sait que les Allemands et les Anglo-Saxons, entre autres peuples, donnent
son titre tout titulaire d'un doctorat, qu'il soit de médecine, de droit, de
théologie, etc. (N. d. T.).
[5] Il en a fait le récit lui-même, au cours de la soirée du 8 au 9 janvier 1942,
au quartier général suprême, dans une de ces causeries où il se plaisait à
évoquer des souvenirs. (Hitler's Secret Conversations, page 160.)
[6] « Ce furent les années les plus heureuses de ma vie, et elles me semblèrent
presque un rêve... » (Mein Kampf, p. 18). Dans une lettre datée du 4 août 1933,
six mois après avoir été nommé chancelier, Hitler écrivait à August Kubizek,
son ami de jeunesse : « Je voudrais bien... revivre avec toi ces souvenirs des
meilleures années de ma vie. » (Kubizek, The Young Hitler I Knew, p. 273.)
[7] Kubizek, qui semble être le seul ami qu'Hitler ait jamais eu dans sa jeunesse,
donne dans son livre The Young Hitler I Knew (Le jeune Hiller q ue
j'ai connu) un portrait de son compagnon durant les quatre années qui
précédèrent son départ à dix-neuf ans pour Vienne, ou il mena une vie de
vagabond; portrait d'autant plus intéressant qu'il ne se borne pas à combler un
lacune chronologique dans la vie du Führer, mais corrige
également, dans une certaine mesure les impressions qu'on pouvait jusqu'alors
avoir sur son caractère. Kubizek était aussi différent de Hitler qu'il est
possible de l'imaginer. Il vivait à Linz dans un foyer familial heureux; apprit
le métier paternel, celui de tapissier, s'y employa avec application tout en
étudiant la musique, sortit diplômé du Conservatoire de Vienne et commença une
carrière de chef d'orchestre et de compositeur pleine de promesses, qui fut
arrêtée par la première guerre mondiale.
[8] Voir Das Ende des Hitler-Mythos (La fin du mythe d'Hitler), par Josef Greiner;
l'auteur connut personnellement le futur Führer pendant sa période viennoise.
Voir aussi Hitler the Pawn, par Rudolf Holden; ce livre contient des
déclarations de Reinhold Hanisch, vagabond sudète qui partagea quelque temps la
chambre d'Hitler à l'hôtel pour hommes et qui vendit de ses tableaux. Konrad Heiden,
dans Der Führer, cite également Hanisch, notamment dans les comptes rendus d'un
procès intenté par Hitler au vagabond, qu'il accusait d'avoir détourné une
partie de la somme qu'il aurait reçue pour une de ces transactions.
[9] C'est Hitler qui souligne.
[10] Le mot fut supprimé dans Mein Kampf à partir de la deuxième édition et remplacé
par celui de « pestilence ».
[11] Il en atteignit l'âge à vingt et un ans, donc dès 1910. Selon Heiden, les
autorités militaires autrichiennes ne purent mettre la main sur lui tant qu'il
habita Vienne. Elles finirent par le retrouver à Munich et lui enjoignirent
d'aller passer le conseil de révision à Line. Josef Greiner, dans son livre Das
Ende des Hitler-Mythos, publie des extraits de la correspondance échangée entre
elles et Hitler qui se défend d'être allé en Allemagne pour se soustraire à ses
obligations en Autriche. Prétendant manquer d'argent, il demanda à se présenter
à Salzbourg, plus près de Munich. Examiné le 5 février 1914, il fut reconnu
inapte au service armé et même au service auxiliaire; il souffrait probablement
encore d'une affection
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