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Les croisades vues par les arabes

Les croisades vues par les arabes

Titel: Les croisades vues par les arabes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Amin Maalouf
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du roi Amauzy I" de Jérusalem en Egypte, Plon, Paris, 1906.
    Chapitre X 
    La lettre des Alépins, comme la plupart des messages de Saladin, se trouve dans le Livre des deux jardins, œuvre du chroniqueur damascain Abou Chama (1203-1267). Il contient une compilation précieuse d'un grand nombre de documents officiels introuvables ailleurs.
    Bahaeddin Ibn Chaddad (1145-1234) est entre au service de Saladin peu avant la bataille de Hittin. Il a été, jusqu'à la mort du sultan, un confident et un conseiller. Sa biographie de Saladin a été récemment rééditée, original et traduction, à Beyrouth et Paris (Méditerranée, 1981).
    Aux noces de Kérak, les bonnes manières n'étaient pas uniquement du côté de Saladin. La mère du jeune marié a tenu à envoyer à Passiégeant des plats soigneusement préparés afin qu'il puisse participer lui aussi aux festivités.
    Le témoignage du fils de Saladin sur la bataille de Hittin a été cité par Ibn al-Athir, vol. IX, année 583 de l'hegire.
    Collaborateur de Noureddin avant d'entrer au service de Saladin, Imadeddin al-Asfahani (1125-1201) a publié de nombreux ouvrages d'histoire et de‘ littérature, notamment une précieuse anthologie poétique. Son style extraordinairement ampoulé a quelque peu réduit la valeur de son témoignage sur les événements qu'il a vécus. Son récit de la Conquête de la Syrie et de la Palestine par Saladin a été publié par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1972.
    Chapitre XI  
    Selon la foi musulmane, Dieu a conduit le Prophète une nuit en un voyage miraculeux de La Mecque vers la mosquée al-Aqsa, puis vers les cieux. Une rencontre a eu lieu avec Jésus et Moïse, symbole de la continuité des « religions du Livre ».
    Pour les Orientaux, Arabes, Arméniens ou Grecs, la barbe était un signe de virilité. Les visages glabres de la plupart des chevaliers francs amusaient, et parfois scandalisaient.
    Parmi les nombreux ouvrages occidentaux consacrés à Saladin, il faut rappeler celui de S. Lane-Pool, publié à Londres en 1898 sous le titre de Saladin and the fall of the kingdom of Jerusalem, et qui a malheureusement sombré dans l'oubli depuis quelques années. Il a été réédité à Beyrouth (Khayat, 1964).
    Chapitre XII 
    Il semble qu'al-Kamel ait reçu en 1219 saint François d'Assise, venu en Orient dans le vain espoir de rétablir la paix. Il l'aurait écouté avec sympathie et lui aurait proposé des cadeaux avant de le faire reconduire, avec escorte, au camp des Franj. A notre connaissance, aucune source arabe ne relate cet événement. 
    Orateur et chroniqueur damascain, Sibt al-Jawzi (l 186-1256) a publié une volumineuse histoire universelle intitulée Miraat az-zaman, (Le Miroir du temps). dont quelques fragments seu- lement ont été publiés. 
    Sur l'étonnant personnage qu'est l'empereur, lire, de BENOIST-MECHIN, Frédéric de Hoheizstaufen ou le rêve excommunié, Perrin, Paris. 1980.
    Chapitre XIII 
    Pour une histoire des Mongols, voir R. GROUSSET, L’Empire des steppes, Payot, Paris, 1939. L'échange de lettres entre Louis IX et Ayyoub est rapporté par le chroniqueur égyptien al-Maqrizi (1364-1442). 
    Diplomate et homme de loi, Jamaleddin Ibn Wassel (1207-1298) a laissé une chronique de la période-ayyoubide et du début de l'ère mamelouk. A notre connaissance, son œuvre n'a jamais été éditée. bien que des citations et des traductions fragmentaires existent dans Michaud et Gabrieli, op. cit. 
    Après la destruction d'Alamout, la secte des Assassins s'est perpétuée sous une forme on ne peut plus pacifique : les ismaéliens, adeptes de l'Aga Khan, dont on oublie parfois qu'il est le successeur en droite ligne de Hassan as-Sabbah. 
    La version rapportée ici de la mort d'Aibek et de Chaja-rat-ad-dorr est celle d'une épopée populaire médiévale, Sirat ai-maiek az-zaher Baibars, As-sakafiya, Beyrouth.
    Chapitre XIV 
    Secrétaire des sultans Baibars et Qalaoun, le chroniqueur égyptien Ibn Adb el-Zaher (1233-1293) a eu la mauvaise fortune de voir son principal ouvrage, La Vie de Baibars, résumé par un neveu ignorant qui ne nous a laissé qu'un texte tronqué et insipide. Les quelques fragments qui nous sont parvenus de l'œuvre originale révèlent un réel talent d'écrivain et d'historien. 
    Parmi tous les chroniqueurs et historiens arabes que nous citons, Aboul-Fida (1273-1331) est le seul à avoir gouverné un Etat : il est vrai que celui-ci, l'émirat de Hama,

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