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Les Mythologies

Les Mythologies

Titel: Les Mythologies Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alix Ducret
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divinités des Romains mais surtout des Romaines. D'ailleurs, seules les matrones avaient le droit d'assister à ses
    « mystères », un bien grand mot en l'occurrence pour désigner une divinité porteuse d'oracles et surtout maîtresse de la fécondité. De fait, Bona Dea est sans doute un titre désignant tout simplement la grande déesse, la Déesse-mère.
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    Cacu
    Devin célèbre de l'Etrurie qui était au service de Tarquin le Superbe. Fait prisonnier lors d'un soulèvement, il aurait été la « voix des dieux », un prophète cautionnant la politique du souverain étrusque.
    * Cacus
    Ris de Vulcain, ce géant doté de trois têtes et qui soufflait du feu vivait dans une caverne de l'Aventin. Alors que Cacus avait volé les bêtes du troupeau de Géryon à Hercule, qui en avait alors la garde, le héros se mit en quête du géant et, l'ayant trouvé, le tua de ses mains. La légende pourrait paraître anodine, n'était la nature même de Cacus, qui est un géant, et sa situation, puisqu'il vit dans une montagne. Deux faits qui lui accordent le droit de prétendre au statut de divinité ancienne et peut-être de divinité en rapport avec l'Autre monde. Voir : Géants, Nains, Vulcain
    Calu
    Divinité chtonienne du panthéon étrusque, Calu, que l'on connaît essentiellement par quelques inscriptions funéraires, serait une divinité proche d'Aita-Hadès à moins qu'elle n'en soit un avatar. Honorée par des statuettes de chiens, recevant sans doute des canidés en sacrifice, Calu est très certainement une divinité gardienne des Enfers, sans pour autant que l'on sache à quel degré, au même titre que les gardiens des autres mythologies que sont Fenrir, Cerbère et Anubis. Voir : Cerbère, Anubis, Fenrir
    Carmenta
    Divinité romaine douée du don de prophétie, Carmenta avait également le don de protéger les femmes en couches. Deux attributs qui feront dire à certains que l'origine de Carmenta est multiple, voire qu'il y avait plusieurs Carmenta. Or, la protection des jeunes mères et la prophétie ne sont pas incompatibles et feraient même de cette divinité
    l'équivalent d'une Parque ou d'une Nome Scandinave, lesquelles protègent tout au long de la vie - naissance, mariage, mort - et, de fait, ont connaissance de la fin de chacun, donc de l'avenir... Le don de prophétie est d'ailleurs le don propre des âmes défuntes ou du monde des morts, seule cette situation permettant de prétendre à la connaissance absolue. Un lien avec la mort que la présence de fèves dans sa couronne ne fait 75
    que renforcer (les fèves sont un des aliments le plus souvent évoqués dans les mythes sur les Enfers).
    Voir : Parques, Nornes
    + Cama
    Divinité du monde infernal dont elle porte un des attributs, la fève, Carna serait une nymphe des bords du Tibre, ayant subi les assauts du dieu lanus, lequel devait lui offrir, en compensation, tout pouvoir sur les gonds des portes. Un pouvoir infime ? Pas tant que cela et en rapport indirect avec le monde des morts. De fait, Carna serait donc une divinité infernale présidant au retour ou non des âmes des défunts, au retour des revenants... Cérès
    Pendant romain de la déesse Déméter, Cérès est tout entière décrite dans son nom même, un nom dont l'étymologie la rattache au verbe « crescere », « pousser », et qui implique la plongée dans les profondeurs terrestres autant que la poussée de la sève. Voir : Déméter
    4 Charun
    Si on le compare volontiers au nocher grec Charon, c'est avant tout pour la similitude de nom. Pour le reste, il y a bien plus à dire sur Charun, l'Etrusque, que sur Charon, le Grec. En effet, si Charun apparaît effectivement sur les fresques funéraires comme une divinité
    psychopompe, accompagnant, avec Vanth - ou les Vanth -, l'âme des défunts, il est également le gardien des portes des Enfers. Gardiens - au pluriel - des portes. Charun, comme Vanth, est une divinité multiple, chacune de ses entités gardant une porte définie ou l'accompagnant dans un cortège hideux. Tous ces reflets de lui-même sont à son image : un visage laid, portant déjà les stigmates de la mort, un nez crochu, des oreilles pointues, comme celles des satyres, et, parfois, d'immenses ailes. Sa chevelure - leur chevelure d'ailleurs - est envahie de serpents, ce qui rappelle sans se tromper le cycle de régénération entamée au moment de la mort. Quant à ses attributs, que l'on retrouve encore dans ses « doubles », ils permettent d'ouvrir les

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