Les Poisons de la couronne
(Jeanne de), comtesse de Hainaut (vers 1295-1352). Fille de Charles de Valois
et de sa première épouse, Marguerite d’Anjou-Sicile. Sour de Philippe VI,
roi de France, Épouse (1305) de Guillaume, comte de Hainaut, de Hollande et de
Zélande, et mère de Philippa, reine d’Angleterre.
Via (Arnaud de) ( ?-1335). Évêque d’Avignon (1317). Créé cardinal par
Jean XXII en juin 1317.
Warenne (John de) (1286-1344). Comte de Surrey et de Sussex. Beau-frère de John
Fitzalan, comte d’Arundel. Chevalier et membre du Parlement dès 1306. Resté
fidèle au roi Edouard II, il fut cependant membre du Conseil de régence
d’Edouard III.
Watriquet Brasseniex , dit de Couvin. Originaire de Couvin, en Hainaut, village proche de
Namur. Ménestrel attaché aux grandes maisons de la famille Valois, acquit une
réelle célébrité pour ses lais composés entre 1319 et 1329. Ses œuvres furent
conservées dans de jolis manuscrits enluminés, exécutés sous sa direction pour
les princesses de son temps.
Maurice DRUON
de l’Académie française
Notice biographique.
Né le 23 avril 1918 à Paris, Maurice
Druon dont les origines familiales se partagent entre le Languedoc, les
Flandres, le Brésil et la Russie, est marqué par une solide hérédité
littéraire ; puisqu’il est arrière-neveu du poète Charles Cros et neveu de
Joseph Kessel.
Enfance en Normandie ; études
secondaires au lycée Michelet ; lauréat du Concours général. Puis École
des sciences politiques. Dès l’âge de dix-huit ans, il publie dans des revues
et journaux littéraires.
Sorti aspirant de l’École de
cavalerie de Saumur, au début de 1940, il prend part à la bataille de France.
Démobilisé après l’armistice, il se replie en zone libre, où il fait
représenter sa première pièce, Mégarée. C’est à cette époque qu’il entre
en contact avec la Résistance. Il s’évadera de France, en 1942, traversant
clandestinement l’Espagne et le Portugal, pour rejoindre les Forces Françaises
Libres du général de Gaulle, à Londres. Aide de camp du général d’Astier de La
Vigerie, puis animateur du poste Honneur et Patrie et attaché au commissariat à
l’Intérieur, il compose alors, avec son oncle Joseph Kessel, les paroles du
Chant des Partisans, qui sera l’hymne de la Résistance. Dans le même temps, il
écrit son premier essai : les Lettres d’un Européen , qui font de
lui l’un des devanciers de l’Union européenne. Correspondant de guerre auprès
des armées alliées jusqu’à la fin des hostilités.
À partir de 1946, il se consacre à
la littérature, sans toutefois cesser de s’intéresser aux affaires publiques.
Prix Concourt en 1948, pour Les Grandes Familles , puis Prix Prince
Pierre de Monaco pour l’ensemble de son œuvre après le succès des Rois
maudits , il est élu à quarante-huit ans, en 1966, à l’Académie française où
il succède à Georges Duhamel.
Sa fidélité à la morale gaulliste
l’amènera à assumer les fonctions de ministre des Affaires culturelles de 1973
à 1974, puis de député de Paris de 1978 à 1981, en même temps que celles de
représentant de la France au Conseil de l’Europe et de député au Parlement
européen.
Depuis novembre 1985, Maurice Druon
est Secrétaire perpétuel de l’Académie française, où son action soutient
l’essor de la Francophonie.
Il est également membre de
l’Académie du Royaume du Maroc, de l’Académie d’Athènes et de l’Académie des
Sciences de Lisbonne.
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[1] Un certain nombre d’études et de témoignages incitent à conclure que
l’ordre des Templiers survécut, de façon occulte et diffuse, pendant plusieurs
siècles. On cite les noms de grands-maîtres secrets jusqu’au XV ème siècle. Il paraît à tout le moins évident que les Templiers, dans les années
qui suivirent immédiatement la destruction de leur ordre, cherchèrent à se
regrouper clandestinement. Jean de Longwy, neveu de Jacques de Molay, qui avait
juré de venger la mémoire de son oncle sur les terres du comte de Bourgogne
(c’est-à-dire de Philippe de Poitiers), fut le chef de cette organisation.
[2] — Regarde comme elle est belle !
— Adieu Madame Clémence, soyez
heureuse !
— Que Dieu bénisse notre princesse !
— Ne nous oubliez pas !
[3] À cette époque, la messe qu’on célébrait à bord des navires, au pied
du grand mât, était une messe particulière dite messe aride parce que
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