L'Héritage des Templiers

Lincoln, documentariste britannique, découvrit l’histoire et passe pour l’avoir popularisée.
    Le tableau de Juan de Valdés Leal orne aujourd’hui les murs de l’église de la Santa Caridad à Séville. Incapable de résister à son symbolisme très fort, je l’ai déplacé en France. Du coup, son lien avec l’histoire de Rennes-le-Château est de mon invention (chapitre 34). La description du palais des Papes en Avignon est fidèle à la réalité, sauf en ce qui concerne la salle des archives qui sort de mon imagination.
    Les cryptogrammes font partie de l’histoire de Rennes-le-Château. Ceux reproduits ici, cependant, sortent eux aussi de mon imagination.
    Le site du chantier médiéval de Givors se fonde sur le projet Guédelon où des artisans construisent un château du XIII e siècle en utilisant les outils et les matériaux disponibles à l’époque. Il faudra plusieurs décennies pour mener la tâche à bien ; le site est ouvert au public.
    Les Templiers ont bien évidemment existé et leur histoire est fidèlement retranscrite, ainsi que leur règle. Le poème cité chapitre 10 existe lui aussi ; son auteur est anonyme. Tout ce que l’ordre a accompli et que le livre présente est véridique et témoigne à quel point cette organisation était en avance sur son temps. Quant à la fortune et au savoir perdus des Templiers, rien n’a été retrouvé après la purge de 1307, au grand dam de Philippe le Bel dont la quête fut vaine. La référence aux charrettes faisant route vers les Pyrénées (chapitre 48) se fonde sur d’anciennes références historiques, même si l’on ne peut être certain de rien.
    Il n’existe malheureusement pas de chroniques de l’ordre. Mais ces documents attendent peut-être l’aventurier qui découvrira un jour la cache secrète des Templiers. La cérémonie d’intégration à l’ordre décrite chapitre 51 est fidèle à la réalité et cite la règle. En revanche, les funérailles décrites chapitre 19 sont fictives même si, au I er siècle, les rituels funéraires juifs étaient similaires.
    Le Testament de Simon est une création personnelle, mais l’explication alternative de la « résurrection » du Christ est tirée de l’excellent Resurrection Myth or reality, de John Shelby Spong.
    Les incohérences des quatre Évangiles du Nouveau Testament concernant la résurrection (chapitre 46) constituent un véritable défi pour les chercheurs depuis des siècles. Le fait qu’un seul squelette d’homme crucifié ait jamais été découvert (chapitre 50) soulève effectivement certaines questions, comme les commentaires et les déclarations faites à ce sujet au fil des siècles. L’un de ces commentaires, attribué au pape Léon X, a plus particulièrement retenu mon attention. Léon X appartenait à la famille Médicis ; homme puissant soutenu par des alliés qui ne l’étaient pas moins, il était à la tête d’une Église qui, à l’époque, régnait en maître. Ce commentaire est court, simple, et pour le moins étrange dans la bouche du chef de l’Église catholique romaine.
    C’est de là que jaillit l’étincelle à l’origine de ce roman.
    « On sait de temps immémorial combien cette fable du Christ nous a été profitable. »

Remerciements
    Remerciements
     
     
    J’ai beaucoup de chance. L’équipe grâce à laquelle mon premier roman The Amber Room a vu le jour en 2003 est restée soudée. Rares sont les auteurs qui ont ce luxe. Alors, je tiens à remercier de nouveau chacun d’entre vous. D’abord, merci à mon agent Pam Ahearn qui croit en moi depuis toujours. Merci à mes merveilleux collaborateurs de Random House : Gina Centrello, une éditrice extraordinaire ; l’éditeur (et ami formidable) Mark Tavani, preuve vivante que la valeur n’attend pas le nombre des années ; Ingrid Powell sur qui l’on peut toujours compter ; Cindy Murray qui travaille d’arrache-pied pour donner une bonne image de moi dans la presse (c’est loin d’être une sinécure, croyez-moi) ; Kim Hovey dont les études de marché sont d’une précision chirurgicale ; le talentueux Beck Stvan, artiste à qui l’on doit la magnifique jaquette du livre de l’édition originale ; Laura Jorstad, la correctrice qui me remet dans le droit chemin ; Crystal Velasquez, directrice de la production qui jour après jour fait avancer les projets ; Carol Lowenstein, qui a de nouveau fait un travail de mise en pages magnifique ; et, enfin,