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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: W. Scott-Elliot
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qu’elle avait lieu sur une très vaste échelle. En somme, la production de ces métaux si précieux peut être considérée comme une des entreprises industrielles de ce temps, par lesquelles les alchimistes gagnaient leur vie. L’or étant plus apprécié que l’argent, on en fabriquait davantage.

CHAPITRE VIII
 
ÉDUCATION
 
    Quelques mots au sujet du langage peuvent servir d’introduction à la question de l’enseignement dans les écoles et les collèges de l’Atlantide.
    À l’époque indiquée sur la première carte, le toltèque était la langue universelle, et non seulement sur tout le continent, mais aussi dans les îles occidentales et dans la partie orientale du continent qui reconnaissait le pouvoir de l’Empereur. Des vestiges des langues Rmoahales et Tlavatlies subsistaient, il est vrai, dans les parties éloignées du continent, ainsi que de nos jours la langue des Celtes et des Kymris survit en Irlande et dans le pays de Galles.
    La langue des Tlavatlis était parlée par les Touraniens, qui y introduisirent de telles modifications qu’un langage complètement différent naquit peu à peu, tandis que les Sémites et les Akkadiens, adoptant pour base le toltèque, le modifièrent différemment, de sorte qu’il se forma deux variétés différentes de cette langue. Et ainsi, aux derniers jours de Poseïdonis, il existait plusieurs langues complètement distinctes – appartenant toutes cependant au type agglutinant, car ce fut seulement à l’époque de la cinquième race que les descendants des Sémites et des Akkadiens développèrent le langage à inflexions. Cependant, à travers les siècles, le toltèque conserva absolument sa pureté ; et cette même langue, qui était parlée dans l’Atlantide au temps de sa splendeur, existait encore, avec des altérations insignifiantes, des milliers d’années plus tard, au Mexique et au Pérou.
    Les écoles et collèges de l’Atlantide, pendant la grande époque toltèque, de même qu’aux époques de civilisation suivantes, étaient entretenus par l’État. Bien que tous les enfants dussent passer par l’école primaire, l’enseignement, qui leur était donné ensuite, différait profondément. Les écoles primaires formaient une espèce d’enceinte préparatoire, et ceux qui se distinguaient par des aptitudes particulières étaient admis vers l’âge de douze ans aux écoles supérieures, comme les enfants des classes dirigeantes, qui se distinguaient naturellement par des capacités plus grandes. La lecture et l’écriture, regardées comme notions préliminaires, étaient tout d’abord enseignées dans les écoles primaires.
    Mais la lecture et l’écriture n’étaient pas considérées comme nécessaires pour la grande masse des habitants qui devaient passer leur vie à labourer la terre, ou pour les artisans qui pratiquaient des métiers nécessaires à la communauté. C’est pourquoi la majorité des enfants allait aux écoles industrielles plus propres à développer leurs dispositions particulières. Parmi celles-ci, les écoles d’agriculture occupaient la première place. Quelques parties de la mécanique composaient aussi cet enseignement, tandis que dans les districts plus éloignés ou maritimes, la chasse et la pêche en formaient la principale partie. De cette manière, les enfants recevaient l’éducation et l’instruction qui leur étaient le mieux appropriées.
    Les enfants doués de dispositions spéciales, ayant, comme nous l’avons vu, appris à lire et à écrire, recevaient une éducation beaucoup plus soignée. L’étude des propriétés des plantes et de leurs qualités curatives formait une partie importante des études. Dans ces temps-là, il n’y avait pas de médecins proprement dits, – chaque homme instruit connaissait plus ou moins la médecine et la manière de guérir par le magnétisme. La chimie, les mathématiques et l’astronomie étaient également enseignées.
    Nous avons aussi de nos jours adopté l’étude de ces sciences ; mais le but principal de l’instructeur était alors le développement des facultés psychiques de l’élève et l’enseignement des forces cachées de la nature.
    Les propriétés occultes des plantes, des métaux et des pierres précieuses, de même que les procédés chimiques de la transmutation des métaux entraient dans le cadre de cet enseignement.
    Mais avec le temps les collèges de l’Atlantide, destinés à l’enseignement supérieur de la

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