L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
l’orient, occupèrent ce qui devint les Échelles du Levant et arrivèrent jusqu’en Perse et en Arabie.
Ainsi que nous l’avons vu, ils contribuèrent aussi à peupler l’Égypte. Les premiers Étrusques, les Phéniciens, y compris les Carthaginois et les Shumero-Akkadiens, étaient des branches de cette race, et les Basques d’aujourd’hui ont probablement beaucoup de sang akkadien dans les veines.
Il est nécessaire de mentionner ici les habitants primitifs de notre île {2} ; car c’est au début de l’époque akkadienne, il y a environ cent mille ans, que Stonehenge fut fondé par une colonie d’Initiés qui débarquèrent sur ces côtes, c’est-à-dire sur les rivages de la partie scandinave d’Europe, ainsi que cela est indiqué par la carte n° 3.
Les prêtres initiés et ceux qui les accompagnaient paraissent avoir appartenu à une branche primitive de la race akkadienne ; ils étaient plus grands, plus blonds que les autochtones ; leur tête était plus allongée que chez ces derniers ; ceux-ci formaient une race très mélangée, composée des principaux descendants dégénérés des Rmoahals.
Ainsi que le verront ceux qui liront les travaux de la London Lodge, concernant les « pyramides et Stonehenge », la rude simplicité qui régnait à Stonehenge était une protestation contre l’ornementation extravagante et la décoration exagérée des temples de l’Atlantide, dont les habitants professaient le culte dégradant de leur propre image.
Les Mongoliens, comme nous l’avons vu, n’eurent jamais de rapports avec le continent primitif. Originaires des grandes plaines de la Tartarie, leurs émigrations trouvaient un champ assez vaste dans l’intérieur même de cette contrée.
Mais plus d’une tribu de race mongole a passé du nord de l’Asie en Amérique, à travers le détroit de Béring ; et la dernière de ces émigrations – celle des Kitans, il y a environ mille trois cents ans – a laissé des traces que des savants occidentaux ont pu retrouver. La présence du sang mongol dans certaines tribus des Indiens de l’Amérique du Nord a aussi été reconnue par différents ethnologues. Les Hongrois et les Malais sont considérés comme provenant d’un rameau de cette race ; les premiers furent relevés par leur croisement avec les Aryens, tandis que d’autre part les seconds étaient dégradés par leur croisement avec la race épuisée des Lémuriens. Il est intéressant de constater que, chez les Mongols, la dernière famille de cette race est encore en pleine force. Elle n’a même pas encore en fait atteint le zénith de son développement ; la nation japonaise n’a pas encore terminé le cycle de son existence.
CHAPITRE VII
SCIENCES ET ARTS
Il faut reconnaître, tout d’abord, que notre propre race aryenne a atteint des résultats beaucoup plus considérables, sous tous les rapports, que ceux qu’atteignirent les Atlantéens.
Mais, là même où ils ne s’élevèrent pas jusqu’à notre niveau de civilisation, l’étude de ce qu’ils tentèrent est intéressante comme représentant à l’esprit l’ensemble des points culminants atteints à cette époque reculée. D’autre part, le caractère de leurs acquisitions dans le domaine des sciences – par lesquelles ils surpassèrent nos connaissances actuelles – est si surprenant, qu’un sentiment d’étonnement saisit l’étudiant en présence d’un développement de civilisation si inégal dans ses manifestations.
Les arts et les sciences cultivés par les deux premières races étaient naturellement très imparfaits ; et nous n’avons pas l’intention de suivre le progrès atteint par chaque race en particulier.
L’histoire de la race atlantéenne, de même que celle de la race aryenne, est traversée par des époques de progrès auxquelles succèdent des époques de décadence. Le développement artistique et scientifique disparaissait complètement pendant certaines périodes, lesquelles étaient suivies par une ère de civilisation très élevée. Les remarques qui vont suivre se rapporteront naturellement à ces dernières périodes, parmi lesquelles la grande époque toltèque tient la première place.
L’architecture, la sculpture, la peinture et la musique étaient cultivées dans l’Atlantide. La musique, même aux meilleures époques, n’était que très imparfaite, et les instruments employés, de forme tout à fait primitive. Toutes les races atlantéennes aimaient
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