L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
inondation de l’Égypte, mais ce ne fut là encore qu’une catastrophe momentanée ; seulement elle mit fin aux Dynasties divines, car la Loge des Initiés transféra son siège dans d’autres contrées.
Différentes questions, qui n’ont pu être abordées dans cet ouvrage, ont déjà été traitées dans la Transaction of the London Lodge sous le titre : « les Pyramides et Stonehenge ».
Les Touraniens, qui, à l’époque indiquée par la première carte, avaient colonisé les parties septentrionales de la contrée située immédiatement à l’orient de l’Atlantide, occupèrent, vers l’époque indiquée par la seconde carte, les côtes méridionales de cette contrée (c’est-à-dire le Maroc et l’Algérie actuels).
Nous les trouvons encore se dirigeant vers l’orient, et les côtes orientales et occidentales de la mer centrale d’Asie furent peuplées par eux. Quelques-uns se dirigèrent finalement beaucoup plus loin vers l’est et le type le plus rapproché de cette race se retrouve aujourd’hui dans le centre de la Chine. Un étrange jeu du destin doit être mentionné ici relativement à leur branche occidentale.
Par un bizarre caprice de la destinée, les Touraniens, dominés à travers les âges par leurs plus puissants voisins les Toltèques, furent appelés à conquérir et à prendre la place du dernier grand empire fondé par ces derniers. Ce fut en effet une petite branche du tronc touranien qui transforma la civilisation des Aztèques en Touraniens de race pure, mais brutaux et arriérés.
Les émigrations de la race sémite furent de deux sortes : il y eut les émigrations provoquées par les tendances naturelles à la race et il y eut ensuite les émigrations particulières effectuées sous la direction spéciale du Manou ; car, bien que cela puisse paraître étrange, ce ne fut pas parmi les Toltèques, mais bien dans cette sous-race turbulente et indisciplinée des Sémites, que fut choisi le noyau destiné à former notre grande cinquième race, ou race aryenne. Il faut sans doute en chercher la raison dans la caractéristique manasique qui s’attache au chiffre cinq. La sous-race qui correspond à ce nombre devait inévitablement développer les forces cérébrales et intellectuelles aux dépens de ses forces psychiques de perception ; tandis que le même développement de l’intelligence est – dans une mesure beaucoup plus étendue – la gloire et le but de la cinquième race racine.
Examinons tout d’abord les émigrations naturelles. Nous trouvons qu’à l’époque indiquée par la deuxième carte, les Sémites, se séparant des nations puissantes installées sur le continent mère, s’étaient dispersés à l’ouest et à l’est : à l’ouest vers les contrées qui forment aujourd’hui les États-Unis ; cela explique la présence du type sémite chez quelques Indiens d’Amérique ; et à l’orient vers les côtes septentrionales du continent voisin, qui comprenait tout ce qui existait alors de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie. Le type des anciens Égyptiens, ainsi que celui des nations voisines, fut quelque peu modifié par le mélange du sang sémite ; et de nos jours, à l’exception des Juifs, les Kabyles au teint clair qui habitent les montagnes de l’Algérie sont les derniers représentants d’une race relativement pure.
Les tribus provenant de la séparation opérée par le Manou pour former une nouvelle race racine se frayèrent un chemin vers les côtes méridionales de la mer centrale d’Asie ; c’est là que fut fondé le premier grand empire aryen. Lorsque les travaux de la London Lodge concernant l’origine d’une race racine seront terminés, on comprendra que les peuples que nous appelons Sémites sont véritablement Aryens, quant au sang. On comprendra aussi le sens de cette prétention des Hébreux à être considérés comme « un peuple élu ». On peut poser en fait qu’ils constituent un lien anormal et peu naturel entre la quatrième race racine et la cinquième.
Bien qu’ils soient devenus plus tard les dominateurs sur le continent primitif d’Atlantide, les Akkadiens, ainsi que nous l’avons vu, apparurent à l’époque indiquée par la seconde carte, sur le continent voisin, c’est-à-dire sur ce continent qui se trouvait à la place occupée aujourd’hui par le bassin de la Méditerranée ; l’île de Sardaigne actuelle étant leur principal habitat.
Ils rayonnèrent de là vers
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