L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
jeunesse, s’occupèrent plus spécialement à développer chez les élèves ce pouvoir tout personnel que Bulwer Lytton désigne sous le nom de Vril, et dont il a exactement décrit l’action dans son œuvre Coming Race.
Le changement qui se produisit, lorsque commença la décadence de la race, consista en ce que les classes dirigeantes, devenant de plus en plus exclusives, ne permirent plus que les autres enfants soient admis aux concours des hautes études, qui seules donnaient de si grands pouvoirs. Les mérites et les aptitudes personnels ne furent plus alors considérés comme indispensables à l’obtention des degrés supérieurs de l’instruction.
Dans un empire comme celui des Toltèques, l’agriculture surtout se développa. Non seulement on formait les agriculteurs dans des écoles spéciales, mais il existait encore des collèges où les élèves recevaient les connaissances nécessaires à l’élevage des espèces animales et végétales.
Les lecteurs familiers avec la littérature théosophique savent que le froment n’est pas un produit de notre planète. Il fut donné par un Manou qui l’apporta d’un autre globe situé en dehors de notre chaîne planétaire.
Mais l’avoine et quelques autres de nos céréales sont le résultat de croisements du froment avec quelques herbes poussant naturellement sur le sol. Les expériences qui ont donné ces résultats ont été faites dans les écoles agronomiques de l’Atlantide. Il est évident que ces expériences étaient dues à des connaissances supérieures. Mais le résultat le plus considérable obtenu par l’agriculture atlante fut la transformation du plantain ou bananier. À l’état sauvage, la banane ressemblait à un melon allongé, presque sans pulpe, mais plein de graines ainsi que le melon, et ce ne fut qu’après de longs siècles, peut-être même après plusieurs milliers d’années, après de nombreuses et minutieuses sélections, que se développa le fruit sans graines que nous connaissons aujourd’hui.
Parmi les animaux domestiques de l’époque toltèque, il y en avait qui ressemblaient à de petits tapirs. Ils se nourrissaient en général de racines et d’herbages ; mais, comme les porcs de nos jours, avec lesquels ils avaient beaucoup de ressemblance, ces animaux n’étaient pas propres et mangeaient tout ce qu’ils trouvaient.
De grands animaux pareils aux chats et les ancêtres du chien, pareils à des loups, se rencontraient aussi dans le voisinage des habitations.
Les Toltèques paraissent avoir employé comme bêtes de trait des animaux pareils aux chameaux, mais plus petits. Les lamas du Pérou en sont probablement les descendants.
Les ancêtres de l’élan irlandais rôdaient en troupeaux sur les pentes des collines, comme de nos jours, en Écosse, le bétail supporte à peine le voisinage de l’homme qui le surveille et le garde de loin.
Des essais nombreux furent tentés en ce qui concerne l’élevage et le croisement des différentes races animales et, bien que cela puisse nous paraître étonnant, on employait souvent la chaleur artificielle à accélérer le développement des espèces, de manière que les résultats des croisements puissent être plus facilement constatés. L’emploi de la lumière colorée dans les chambres où ces expériences avaient lieu était préconisé dans le but d’obtenir des résultats différents. Cette action exercée par la volonté humaine sur la transformation des formes animales nous amène à un sujet aussi troublant que mystérieux.
On a mentionné plus haut l’activité déployée par le Manou. C’est de l’esprit du Manou que proviennent toutes les modifications du type primitif et toutes les potentialités latentes existant dans toute forme animée. Pour accomplir dans ses détails le perfectionnement des formes animales, le secours et la coopération de l’homme furent requis.
Les reptiles et les amphibies qui abondaient alors ayant à peu près terminé leur cycle, étaient désormais préparés à évoluer le type oiseau et le type mammifère.
Ces formes étaient donc le matériel originaire mis à la disposition de l’homme, et l’argile était prête à adopter la forme que les mains du potier lui pourraient imposer.
C’est surtout chez des animaux d’un ordre intermédiaire que furent faites ces nombreuses expériences mentionnées plus haut, et, sans aucun doute, les animaux domestiques tels que le cheval, qui rend aujourd’hui
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