L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
de la Nature ne sont pas, à vrai dire, des collections séparées formant la propriété d’un seul, mais qu’ils représentent la mémoire universelle de la Nature elle-même, dont différentes personnes peuvent prendre des esquisses selon leurs différentes capacités.
– Je ne dis pas que l’une de ces idées découle nécessairement de l’autre comme une conséquence logique ; les occultistes savent que ce que j’ai avancé est un fait ; mais en ce moment mon but est de montrer au lecteur non occultiste comment le véritable occultiste arrive à ce résultat – sans vouloir pour cela énumérer dans cette brève explication tous les degrés de son progrès mental.
La littérature théosophique, dans son ensemble, doit être consultée par ceux qui cherchent une explication plus complète de ses magnifiques aperçus et une démonstration pratique de son enseignement dans les différentes directions ; et cet enseignement a déjà été présenté au monde, dans le cours du développement théosophique, pour le bien de tous ceux qui sont en état de le comprendre.
– La mémoire de la Nature est en réalité une unité prodigieuse ; de même que, dans une autre voie, l’on découvre que l’humanité forme une unité spirituelle, si, aspirant à cette union merveilleuse où l’unité est atteinte sans la perte de l’individualité, nous nous élevons aux plans supérieurs de la Nature ; mais pour l’humanité ordinaire dont la majorité ne représente aujourd’hui que le premier stage de l’évolution, les facultés spirituelles intérieures reléguées derrière celles qui ont pour instrument le cerveau physique, sont encore trop imparfaitement développées pour pouvoir être impressionnées par d’autres clichés que par ceux avec lesquels elles se sont trouvées en contact au moment de leur création ; et ainsi l’effort intérieur, aveugle qu’elles peuvent produire, ne peut généralement évoquer aucun autre souvenir. Dans la vie ordinaire, nous trouvons des exemples intermittents de quelques efforts plus effectifs. « La transmission de la pensée » à distance en est un. Dans ce cas : « Impressions produites sur l’esprit » d’une personne – les images de la mémoire de la Nature, avec lesquelles elle se trouve en rapport normal, sont saisies par quelqu’un qui est capable, – quoique inconscient de la méthode – de placer la mémoire de la Nature – étant données certaines conditions – un peu au delà de la région avec laquelle il se trouve lui-même en rapport normal. De pareilles personnes commencent ainsi, quoique faiblement, à exercer la faculté de clairvoyance astrale. Ce terme peut être employé convenablement pour indiquer le genre de clairvoyance que je veux expliquer ici, de cette clairvoyance qui, dans ses développements les plus magnifiques, a permis d’accomplir les recherches sur lesquelles on a basé la description de l’Atlantide, exposée dans cet ouvrage.
En effet, il n’y a pas de limites aux ressources de la clairvoyance astrale dans les recherches qui se rapportent au passé de l’histoire terrestre, soit que nous considérions les événements qui ont atteint la race humaine aux époques préhistoriques, soit que nous envisagions le développement de la planète elle-même au travers de périodes géologiques antérieures à l’apparition de l’homme, soit que nous abordions des événements plus récents dont les récits généralement adaptés ont été altérés par l’insouciance ou la partialité des historiens. La mémoire de la nature est rigoureusement fidèle et enregistre les moindres détails.
Un temps viendra, aussi certain que la précession des équinoxes, où la méthode littéraire sera considérée comme surannée et abandonnée dans tout travail original. Elles sont très peu nombreuses parmi nous, les personnes capables d’exercer d’une manière parfaite la clairvoyance astrale, – et qui, cependant, n’ont pas encore été appelées à des fonctions plus hautes en rapport avec l’avancement du progrès humain, progrès dont l’humanité ordinaire actuelle se doute aussi peu qu’un ryot indien se doute de ce qui se passe dans nos conseils de Cabinet. Plus nombreuses, mais en toute petite minorité cependant, comparativement au monde cultivé, sont les personnes qui savent ce que peuvent faire les premières et qui savent, par ce moyen, de quels efforts, de quels entraînements dans la maîtrise
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