L'histoire secrète des dalaï-lamas
statues des divinités ou bouddhas.
Nadhi : qui est lié à la moelle épinière et que l’on étudie dans le Kalachakra [*] intérieur. À son sommet se trouve le bindu blanc, et, à sa base le bindu rouge, également enseignés dans le Kalachakra intérieur. Les deux sont reliés par le grand prana de la vie.
Nagtsi : pratique de l’astrologie tibétaine proche de l’astrologie chinoise.
Naicho : abréviation de naikaku chosa shitou, il s’agit du Bureau d’enquêtes et de recherches du cabinet du Premier ministre, le service de renseignements au Japon.
Nangzan : nom donné aux esclaves tibétains.
Nirvana : « extinction » du désir – et donc des souffrances – qui doit permettre d’atteindre les enseignements du Bouddha. Le nirvana permet d’être délivré du cycle des renaissances et des morts.
Non-lecteurs : populations monacales.
Oracle de Nechung : dans la tradition tibétaine, le mot oracle désigne l’esprit qui entre dans une personne pour lui permettre d’agir comme médium entre les royaumes naturel et spirituel. Les Tibétains l’appellent Kutenla, ce qui signifie littéralement « support physique », le la étant une marque de respect ajoutée à la fin d’un nom, d’un prénom. Ils racontent volontiers que l’esprit de Nechung est entré pour la première fois dans le corps d’un être humain en 1544 : Drog Trang-gowa Lobsang Palden devint le premier Nechung Kuten.
Padma : c’est tout ce qui est féminin (gantha, la cloche), incarne la connaissance.
Pala : nom par lequel les Tibétains désignent le père.
Panchen erdeni : en 1713, titre attribué au panchen-lama par l’empereur Qianlong de la dynastie Qing.
Panchen khenpo : le conseil des abbés du monastère de Tashilhunpo.
Pandit : terme sanskrit. Titre honorifique par lequel on désigne des érudits. On attribua ce titre à Nehru.
Pawo : guerrier, littéralement vaillant.
Pierres manis : pierres gravées, appelées ainsi par référence aux syllabes du mantra Om Mani Padme Hum, que l’on trouve un peu partout au Tibet. Certaines sont colorées et peuvent avoir de grandes dimensions, tels des rochers ; d’autres au contraire de petite taille sont empilées pour former des murs appelés mendong. Elles se rencontrent partout, dans les lieux sacrés, près des monastères et des villages.
Prajnaparamita : enseignements liés à la perfection de la sagesse.
Pramana : enseignements liés à la logique et l’épistémologie.
Prana : canaux d’énergie subtils.
Pudja : cérémonie religieuse.
Ragjung : Cycle de soixante ans du calendrier tibétain.
Régent (gyeltsab [*] ). L’institution a été créée au XVIIe siècle par le cinquième dalaï-lama : il dirige le pays en l’absence du dalaï-lama ou durant sa minorité.
Réincarnation : cf. tulku [*] .
Renaissance : après la mort, le bouddhiste croit à la causalité universelle.
Research & Analysis Wing (RAW) : ce sont les services secrets indiens.
Rinpoché : terme honorifique désignant un maître spirituel qualifié et réalisé. Exemple : le dalaï-lama est un nom mongol utilisé aussi par les Chinois et les Occidentaux. Les Tibétains l’appellent Kundun, « Présence », ou Gyalwa Rinpoché, « le précieux Victorieux ».
Rlung : vent, une des trois humeurs de la médecine tibétaine.
Satyagraha : en Inde, résistance à l’oppression à l’aide de la désobéissance civile de masse.
Samadhi : c’est l’absorption méditative.
Samaya : voeu sacré qui lie un disciple à son maître.
Samsara : cycle des existences dans lequel, pour les hindouistes et les bouddhistes, l’être est prisonnier d’incarnations en réincarnations. D’après les bouddhistes, pour s’en libérer, une seule voie possible, celle de l’Éveil ; elle a été enseignée par le Bouddha Sakyamuni.
Sanskrit : langue parlée par les Aryas. Le sankrit fut la langue sacrée et la principale langue littéraire de l’Inde ancienne. C’est dans une forme archaïque de sanskrit qu’ont été composés, entre 1500 et 500 avant J.-C., les textes védiques.
Sang : monnaie tibétaine ; le Tibet a émis ses propres billets et timbres dès l’indépendance du pays proclamée par le treizième dalaï-lama Thubten Gyatso. Ils étaient imprimés à partir de blocs de bois (xylographes) – à la main et un à un pour les billets, par séries de douze pour les timbres –, sur du papier de fabrication locale. De nombreuses
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