L'histoire secrète des dalaï-lamas
qu’ils entraînent.
Kartsi : les calculs blancs, dans l’astrologie tibétaine.
Kashag : Conseil des ministres, dans le Tibet des dalaï-lamas.
Khabsé : gâteau frit tibétain.
Khamtsen : sous-résidences comprenant les chambrées, les cellules individuelles des moines et les demeures des aristocrates monastiques.
Khan : titre donné aux souverains mongols, aux chefs tartares, lequel passa, avec eux, dans l’Inde et jusqu’au Moyen-Orient.
Khata : écharpe blanche, généralement en soie, présentée comme signe de salutation.
Khenpo : docteur en philosophie bouddhiste, équivalent du gueshé [*] chez les gelugpas.
Kulika : titre porté par les rois de Shambhala.
Kumis : lait fermenté de jument très apprécié des Mongols.
Kung : ce qui équivaut à un duc en Occident.
Labrang : résidence du panchen-lama.
Laija : laque dont les Tibétains se servent pour sceller leurs documents.
Lama : maître bouddhiste tibétain.
Lamas rouges : nom donné aux maîtres bouddhistes à la solde des communistes.
Lamrin Chenmo : la voie graduelle vers l’Éveil enseignée jadis par Atisha.
Laogaï : abréviation de Laodong Gaicao, nom donné aux camps de rééducation par le travail. En 1994, Pékin efface ce nom et le remplace par giayu : ce mot sonnerait mieux aux oreilles de ceux qui s’intéressent, aujourd’hui encore, d'un peu trop près aux droits de l’homme en République populaire de Chine.
Laojiao : camps où les détenus conservent leurs droits civiques.
Lecteurs : populations monacales.
Lingam : phallus.
Lokhor : l’année tibétaine.
Lossar : le nouvel an tibétain. Les cérémonies du nouvel an commencent le vingt-neuvième jour du douzième mois, le jour du Gütor [*] , où l’on exorcise toutes les négativités de l’année passée. Il est l’occasion de nombreuses cérémonies. Le nouvel an tibétain débute en l’an 127 av. J.-C.
Madhyamika : la philosophie de la Voie du Milieu.
Maharaja : terme sanskrit, dont le préfixe « maha » signifie « grand ». Il désigne le souverain hindou d’un État indien.
Mahatma : « grande âme » est un titre donné à certains maîtres spirituels. C’est ainsi que l’on appelait Gandhi, dès les années 1920.
Mahayana : « le Grand Véhicule », ces enseignements bouddhistes sont fondés sur l’altruisme.
Mala : rosaire qui sert à compter les mantras. Équivaut au chapelet : il aide à maintenir la continuité de l’attention.
Mandala : représentation symbolique du monde, du cosmos, du palais d’une divinité ou d’un paradis. Existe en peinture, en sable coloré ou en trois dimensions, et constitue un support de méditation. Il désigne généralement l’environnement sacré où demeure un bouddha, un bodhisattva qui sera visualisé par le pratiquant lors d’un exercice tantrique.
Mandarin : haut fonctionnaire de l’Empire de Chine.
Mantra : a) formule rituelle, initiatique, employée dans l’hindouisme comme dans le bouddhisme comme support de méditation ; b) un son qui, prononcé ou pensé de façon répétitive, permet d’accéder et d’agir sur les couches profondes de l’esprit. Om Mani Padme Hum est le mantra le plus célèbre du Tibet : c’est celui de Chenrézig, le bodhisattva de la compassion considéré comme le protecteur du pays, et, dont le Dalaï-Lama est l’émanation. Le répéter en se visualisant sous la forme de ce bodhisattva permet de graduellement laisser jaillir la compassion innée chez tous les êtres.
Menorah : dans la Bible, chandelier à sept branches.
Mkhris-pa : bile, une des trois humeurs dans la médecine tibétaine.
Mi-sèr : familles relativement riches.
Mlecchas : barbares, en sanskrit.
Mola : terme par lequel les Tibétains désignent leur grand-mère.
Momos : plat traditionnel de fête, à l’apparence de raviolis, cuits à la vapeur ou frits.
Mönlam : rituels collectifs de bons voeux effectués au moment du nouvel an.
Mönlam Chenmo : textuellement, la « Grande Prière ». Instituée par Tsongkhapa en 1409, cette fête religieuse célébrée dans les quinze premiers jours suivant le nouvel an rassemblait à Lhassa, avant l’invasion chinoise, jusqu’à cinquante mille personnes.
Mönpa : devin.
Mudra : gestuelle symbolique prise au cours de la méditation du vajrayana [*] . On le représente très souvent sur des peintures sacrées, les thankas [*] , ou les peintures murales des temples, de même que sur les
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