Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Odyssée

Odyssée

Titel: Odyssée Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Homère , Mimmo Paladino
Vom Netzwerk:
sagesse tous les hommes et tous les Dieux, et c'est de toi que viennent ces choses ! N'es-tu pas favorable aux Troiens pajures, dont l'esprit est impie, et qui ne peuvent être rassasiés par la guerre désastreuse ? Certes, la satiété nous vient de tout, du sommeil, de l'amour, du chant et de la danse charmante, qui, cependant, nous plaisent plus que la guerre ; mais les Troiens sont insatiables de combats.
    Ayant ainsi parlé, l'irréprochable Ménélaos arracha les armes sanglantes du cadavre, et les remit à ses compagnons ; et il se mêla de nouveau à ceux qui combattaient en avant. Et le fils du roi Pylaiméneus, Harpaliôn, se jeta sur lui. Et il avait suivi son père bien-aimé à la guerre de Troiè, et il ne devait point retourner dans la terre de la patrie. De sa pique il frappa le milieu du bouclier de l'Atréide, mais l'airain ne put le traverser, et Harpaliôn, évitant la mort, se réfugia dans la foule de ses compagnons, regardant de tous côtés pour ne pas être frappé de l'airain.
    Et, comme il fuyait, Mèrionès lui lança une flèche d'airain, et il le perça à la cuisse droite, et la flèche pénétra, sous l'os, jusque dans la vessie.
    Et il tomba entre les bras de ses chers compagnons, rendant l'‚me. Il gisait comme un ver sur la terre, et son sang noir coulait, baignant la terre. Et les magnanimes Paphlagones, s'empressant et gémissant, le déposèrent sur son char pour être conduit à la sainte Ilios ; et son père, répandant des larmes, allait avec eux, nul n'ayant vengé son fils mort.
    Et P‚ris, irrité dans son ‚me de cette mort, car Harpaliôn était son hôte entre les nombreux Paphlagones, lança une flèche d'airain. Et il y avait un guerrier Akhaien, Eukhènor, fils du divinateur Polyidos, riche et brave, et habitant Korinthos. Et il était monté sur sa nef, subissant sa destinée, car le bon Polyidos lui avait dit souvent qu'il mourrait, dans ses demeures, d'un mal cruel, ou que les Troiens le tueraient parmi les nefs des Akhaiens. Et il avait voulu éviter à la fois la lourde amende des Akhaiens et la maladie cruelle qui l'aurait accablé de douleurs mais P‚ris le perça au-dessous de l'oreille, et l'‚me s'envola de ses membres, et une horrible nuée l'enveloppa.
    Tandis qu'ils combattaient, pareils au feu ardent, Hektôr cher à Zeus ignorait qu'à la gauche des nefs ses peuples étaient défaits par les Argiens, tant Celui qui ébranle la terre animait les Danaens et les pénétrait de sa force. Et le Priamide se tenait là o˘ il avait franchi les portes et o˘ il enfonçait les épaisses lignes des Danaens porteurs de boucliers. Là, les nefs d'Aias et de Prôtésilaos avaient été tirées sur le rivage de la blanche mer, et le mur y était peu élevé. Là aussi étaient les plus furieux combattants, et les chevaux, les Boiôtiens, les Iaônes aux longs vêtements, les Lokriens, les Phthiotes et les illustres Epéiens, qui soutenaient l'assaut autour des nefs et ne pouvaient repousser le divin Hektôr semblable à la flamme. Et là étaient aussi les braves Athènaiens que conduisait Ménestheus, fils de Pétéos, suivi de Pheidas, de Stikhios et du grand Bias. Et les chefs des …péiens étaient Mégès Phyléide, Amphiôn et Drakios. Et les chefs des Phthiotes étaient Médôn et l'agile Ménéptolèmos.
    Médôn était fils b‚tard du divin Oileus, et frère d'Aias, et il habitait Phylakè, loin de la terre de la patrie, ayant tué le frère de sa belle-mère

    …riopis ; et Ménéptolèmos était fils d'Iphiklos Phylakide. Et ils combattaient tous deux en tête des Phthiotes magnanimes, parmi les Boiôtiens, pour défendre les nefs.
    Et Aias, le fils agile d'Oileus, se tenait toujours auprès d'Aias Télamônien. Comme deux boeufs noirs traînent ensemble, d'un souffle égal, une lourde charrue dans une terre nouvelle, tandis que la sueur coule de la racine de leurs cornes, et que, liés à distance au même joug, ils vont dans le sillon, ouvrant du soc la terre profonde, de même les deux Aias allaient ensemble. Mais de nombreux et braves guerriers suivaient le Télamôniade et portaient son bouclier, quand la fatigue et la sueur rompaient ses genoux.
    Et les Lokriens ne suivaient pas le magnanime Oilèiade, car il ne leur plaisait pas de combattre en ligne. Ils n'avaient ni casques d'airain hérissés de crins de cheval, ni boucliers bombés, ni lances de frêne ; et ils étaient venus devant Troiè avec des arcs et des frondes de laine, et ils

Weitere Kostenlose Bücher