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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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une demi-lieue plus bas que Girgé, et la maintiendra à l'abri des Arabes.
2. Il se reconnaîtra dans le gouvernement de ladite province, dépendant de la France. Il paiera à l'administration de l'armée le miri que cette province payait.
3. Le général s'engage de son côté à ne faire entrer aucune troupe dans la province de Girgé, et à en laisser le gouvernement à Mourad-Bey.
4. Mourad-Bey sera rendu au-delà de Girgé, dans l'espace de cinq jours. Aucun de ses gens n'en pourra sortir pour entrer dans les limites d'une autre province sans une permission du général.
BONAPARTE.

Pouvoirs au citoyen Rosetti.
Le général en chef, mu par les sentimens d'humanité qui l'ont toujours animé, donne au citoyen Rosetti les pleins pouvoirs pour négocier avec Mourad-Bey, conclure et signer avec lui une convention qui mette fin aux hostilités.
BONAPARTE.

Au général Kléber.
Ceux qui m'ont donné des preuves de la trahison de Coraïm, m'ont assuré que son argent est dans une citerne ; qu'il a un registre particulier où est le détail de toutes ses affaires ; qu'il y a plusieurs de ses domestiques qui sont au fait de tout.
    J'ordonne en conséquence à l'amiral Brueys de faire arrêter tous les domestiques qu'il a avec lui et de vous les envoyer ; faites également arrêter tous ceux qu'il a dans sa maison, et faites-y mettre les scellés par la commission, ainsi que sur tous ses biens.
Faites interroger séparément avec de fortes menaces ses domestiques.
S'il paie dans les huit jours les 300,000 fr., mon intention est qu'on le retienne comme prisonnier à bord d'un des bâtimens de l'escadre, de manière qu'il ne puisse s'échapper, désirant le faire passer en France par une occasion sûre. S'il n'a pas, dans les cinq jours, payé au moins le tiers de la contribution à laquelle il est imposé, vous donnerez l'ordre qu'on le fasse fusiller.
Je vous envoie copie de la lettre que j'écris à l'amiral Brueys.
BONAPARTE.

À l'amiral Brueys.
Depuis que je vous ai écrit, j'ai acquis de nouvelles preuves de la trahison de Coraïm : vous voudrez bien le faire mettre aux fers et prendre toutes les précautions pour qu'il ne vous échappe pas.
Vous ferez arrêter tous les domestiques et autres individus qu'il aurait avec lui, que vous enverrez sous bonne escorte à Alexandrie, à la disposition du général Kléber.
BONAPARTE.

Bonaparte, général en chef,
Voyant avec déplaisir que le versement d'argent que doivent faire les Cophtes et les négocians de café et de Damas ne s'effectue qu'avec la plus grande lenteur, charge le citoyen Magallon de leur déclarer que les 60,000 talaris que doivent payer les Cophtes, seront livrés dans six jours, à raison de 10,000 talaris par jour.
    Les 130,000 mille talaris que doivent les négocians de café, seront payés à raison de 22,000 par jour ; les 35,275 que doivent les négocians de Damas, seront également payés en six jours, à raison de 5,878 par jour.
BONAPARTE.

Au Caire, le 15 thermidor an 6 (2 août 1798).
    À l'ordonnateur en chef.
Je vous envoie, citoyen ordonnateur, un ordre pour la poste.
Les individus de l'armée paieront leurs ports de lettres conformément à l'usage établi en France ; mais le directeur de la poste versera, toutes les décades, l'état des sommes qu'il aura reçues ; nous en serons responsables, s'il est nécessaire, à l'administration des postes, et cela sera un revenu pour l'armée.
Vous aurez soin, pour ce moment, de commencer par organiser les bureaux du Caire, d'Alexandrie, de Rosette et de Damiette.
Dès que ceux-là seront établis, vous formerez les quatre autres. Cependant, comme il est indispensable que nous communiquions avec Menouf, lorsque le bateau qui va à Rosette sera arrivé au village de Genid, il remettra le paquet qui sera pour Menouf. Il y aura à ce village un détachement qui sera chargé de le porter à Menouf.
BONAPARTE.

Bonaparte, général en chef, ordonne :
ART. 1er. Les citoyens Berthollet, Monge et le général du génie se concerteront pour choisir une maison dans laquelle on puisse établir une imprimerie française et arabe, un laboratoire de chimie, un cabinet de physique, et, s'il est possible, un observatoire.
Il y aura une salle pour l'Institut.
2. Ils me présenteront un projet pour l'organisation de ladite maison avec un état de dépenses.
3. Je désirerais que cette maison fût située sur la place Elbekieh ou le plus près possible.
BONAPARTE.

Au Caire, le 16 thermidor an 6 (3 août

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