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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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noms des hommes des cinq divisions qui sont morts à la conquête de l'Égypte ;
La sixième sera pour la marine ;
La septième pour l'état-major, la cavalerie, l'artillerie et le génie.
La partie de l'armée qui se trouvera au Caire s'y réunira à sept heures du matin, et après différentes manoeuvres et avoir chanté des couplets patriotiques, une députation de chaque bataillon partira pour aller planter au haut de la plus grande pyramide le drapeau tricolore.
La pince d'Esbeckieh sera disposée de manière à ce que le soir, à quatre heures, il puisse y avoir course de chevaux autour de la place, et course à pied.
À ces courses seront admis ceux des habitans du pays qui voudront s'y présenter ; il y aura des prix assignés pour le vainqueur.
Le soir, la pyramide sera toute illuminée ; il y aura un feu d'artifice.
Les troupes qui sont dans la Haute-Égypte célébreront leur fête sur les ruines de Thèbes.
Le général du génie, le général d'artillerie et le commandant de la place du Caire se réuniront chez le général en chef de l'état-major général pour se concerter et faire un programme plus détaillé de la fête, chacun en ce qui concerne son arme.
    Le général en chef ordonne qu'il ne sera fait dans l'armée qu'un seul pain ; toutes les rations, soit à l'état-major, soit aux administrations, seront de pain de munition.
Il sera fait un pain plus soigné pour les hôpitaux ; mais il est défendu, sous quelque prétexte que ce soit, aux administrateurs et aux garde-magasins, de donner de ce pain au général en chef, ni à aucun général, ni au munitionnaire général ; à la visite que l'officier de service fait tous les jours des hôpitaux, le directeur fera connaître la quantité de pain d'hôpitaux qu'il aura reçue. Il lui est défendu, sous les peines les plus sévères, de donner de ce pain à tout autre.
Le général en chef est instruit que des employés et administrateurs s'embarquent sur les diligences du Caire à Rosette et Damiette, sans être munis d'ordres, ainsi qu'il a été ordonné. Le général en chef défend expressément de laisser embarquer aucun Français, soit à Boulac, soit au Vieux-Caire, ou dans tout autre endroit, s'il n'est muni d'un passeport, soit du général chef de l'état-major général, soit de l'ordonnateur en chef Sucy. Des postes seront placés de manière à s'assurer, soit au départ, soit à l'arrivée des bateaux, de l'exécution du présent ordre. Tous les Français trouvés sur des barques sans être munis de passeports ou d'ordres, seront arrêtés.
Le conseil militaire de la division du général Bon a condamné à cinq années de fers le citoyen Vaultre, domestique du citoyen Thieriot, adjudant sous-lieutenant au vingt-deuxième de chasseurs à cheval, convaincu de vol.
BONAPARTE.

Au Caire, le 13 fructidor an 6 (30 août 1798).
    Au général Zayonscheck.
Je suis fort aise d'apprendre, par votre lettre, que la dénonciation que l'on m'avait faite sur la contribution que vous aviez imposée, est fausse. Vous devez m'envoyer les noms des villages qui ont tiré sur nos troupes lors de notre marche au Caire ; vous ne devez leur accorder le pardon qu'à condition :
1°. De vous rendre les armes ;
2° De vous donner le nombre des chevaux et mulets qu'ils peuvent fournir ;
3°. De vous remettre chacun deux ôtages pour garantir leur conduite à l'avenir. Vous m'enverrez un ôtage au Caire. Conformément à la demande que vous avez faite de revenir au Caire, j'ai nommé le général Lanusse pour vous remplacer ; vous mènerez avec vous la plus grande partie de vos troupes, conformément à l'ordre que vous aura donné l'état-major.
Avant de partir, faites un croquis de tous les canaux et de tous les villages qui composent la province de Menoufié.
BONAPARTE.

Au général Kléber.
Je n'approuve pas, citoyen général, la mesure que vous avez prise de retenir les 15,000 fr. que j'avais destinés au contre-amiral Ganteaume. Je vous prie, s'il est à Alexandrie, de les lui remettre : beaucoup d'officiers de marine sont dangereusement blessés, et doivent nécessairement avoir des besoins. Les officiers qui faisaient partie des garnisons, qui doivent être peu nombreux, se trouvent naturellement compris dans cette répartition. Vous devez avoir reçu l'ordre de faire partir tous les détachemens qui faisaient partie des garnisons des vaisseaux, et j'aurai soin, à leur arrivée au Caire, de les indemniser autant qu'il me sera

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