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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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pensée toute entière. Elle voit que je flotte entre diverses idées qui ont besoin d'être fixées. Elle peut être certaine que dans tous les cas je me comporterai avec elle, comme envers le roi son père. Qu'elle croie à mon désir de tout concilier et de trouver des occasions de lui donner des preuves de mon affection et de ma parfaite estime. Sur ce, etc., etc.
NAPOLÉON.

Baïonne, le 25 mai 1808.
    Proclamation.
Napoléon, empereur des Français, roi d'Italie, protecteur de la confédération du Rhin, etc., etc., etc.
A tous ceux qui les présentes verront, salut.
Espagnols !
Après une longue agonie, votre nation périssait ; j'ai vu vos maux, je vais y porter remède ; votre grandeur, votre puissance fait partie de la mienne.
Vos princes m'ont cédé tous leurs droits à la couronne des Espagnes. Je ne veux point régner sur vos provinces, mais je veux acquérir des titres éternels à l'amour et à la reconnaissance de votre postérité.
Votre monarchie est vieille : ma mission est de la rajeunir. J'améliorerai toutes vos institutions, et je vous ferai jouir, si vous me secondez, des bienfaits d'une réforme, sans froissemens, sans désordre, sans convulsions.
Espagnols, j'ai fait convoquer une assemblée générale des députations des provinces et des villes. Je veux m'assurer par moi-même de vos désirs et de vos besoins.
Je déposerai alors tous mes droits et je placerai votre glorieuse couronne sur la tête d'un autre moi-même, en vous garantissant une constitution qui concilie la sainte et salutaire autorité du souverain avec les libertés et les priviléges du peuple.
Espagnols, souvenez-vous de ce qu'ont été vos pères : voyez ce que vous êtes devenus. La faute n'en est pas à vous, mais à la mauvaise administration qui vous a régis. Soyez pleins d'espérance et de confiance dans les circonstances actuelles ; car je veux que vos derniers neveux conservent mon souvenir et disent ; Il est le régénérateur de notre patrie.
NAPOLÉON.

Baïonne, le 6 juin 1808.
    Proclamation.
Napoléon, par la grâce de Dieu, empereur des Français, roi d'Italie, protecteur de la confédération du Rhin, à tous ceux qui ces présentes verront, salut.
La junte d'état, le conseil de Castille, la ville de Madrid, etc., nous ayant, par des adresses, fait connaître que le bien de l'Espagne voulait que l'on mît promptement un terme à l'interrègne, nous avons résolu de proclamer, comme nous proclamons par la présente, notre bien-aimé frère Joseph Napoléon, actuellement roi de Naples et de Sicile, roi des Espagnes et des Indes.
Nous garantissons au roi des Espagnes l'indépendance et l'intégrité de ses états, soit d'Europe, soit d'Afrique, soit d'Asie, soit d'Amérique.
Enjoignons au lieutenant-général du royaume, aux ministres, et au conseil de Castille, de faire expédier et publier la présente proclamation dans les formes accoutumées, afin que personne n'en puisse prétendre cause d'ignorance.
NAPOLÉON.

Notes contenues dans le Moniteur.
[Les gazettes anglaises annonçaient une concentration de troupes françaises sur le Rhin.]
Il est vrai que quarante mille hommes de la dernière conscription se rendent en Allemagne pour renforcer les cadres de la grande armée, et remplacer le double de vieilles troupes qui en sont retirées pour l'Espagne ; ainsi la grande armée sera plutôt diminuée qu'augmentée par l'effet de cette mesure, qui n'indique donc aucun projet hostile.
[Elles parlaient de troubles dans l'Italie.]
Jamais le royaume de Naples n'a été plus tranquille.
    Depuis cent ans, il n'y a jamais eu moins d'assassinats et de brigandages, les galériens que des frégates anglaises y ont débarqués, ont été pris par les gardes du pays et livrés à la justice. La présence de l'armée anglaise en Sicile ne s'y fait point sentir ; elle est retranchée dans Syracuse et Messine ; l'expérience prouvera si elle saura défendre la Sicile.
[Elles donnaient comme certaines la nouvelle du rappel de l'ambassadeur d'Autriche de Paris.]
Bruits d'agiotage ; le comte de Metternich est à Paris, et, qui mieux est, y est très-bien vu. Le général Andréossi est à Vienne. Les troupes françaises sont dans leurs cantonnemens, et à plus de cent lieues de l'Autriche proprement dite.
[Elles parlaient de la détermination qu'avait prise Napoléon de faire marcher de front la guerre d'Espagne avec celle qu'il méditait contre l'Autriche.]
Il est plaisant de mettre en doute si la France et ses

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