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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome V.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome V.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome V. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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général transfuge du service de Saxe, avec un corps de partisans et de transfuges, s'est porté sur la Saale. Un colonel autrichien s'est aussi porté en partisan sur Colditz.
Les généraux Margaron, Lefèvre-Desnouettes et Piré se sont mis avec des colonnes de cavalerie et d'infanterie à la poursuite de ces partis, espérant en avoir bon compte.

Le 19 septembre 1813.
    A S. M. l'impératrice-reine et régente
Le 17, à deux heures après-midi, l'empereur est monté à cheval, et au lieu de se rendre à Pirna, est allé aux avant-postes. Ayant aperçu que l'ennemi avait fait une grande quantité d'abattis pour défendre la descente de la montagne, S. M. le fit attaquer par le général Duvernet, qui, avec la quarante-deuxième division, s'empara du village d'Abessau et repoussa l'ennemi dans la plaine de Toeplitz. Il était chargé de manoeuvrer de manière à bien reconnaître la position de l'ennemi, et à l'obliger de démasquer ses forces. Ce général réussit parfaitement à exécuter ses instructions. Il s'engagea une vive canonnade hors de portée, et qui fit peu de mal ; mais une batterie autrichienne de 24 pièces ayant quitté sa position pour se rapprocher de la division Duvernet, le général Ornano l'a fait charger par les lanciers rouges de la garde : ils ont enlevé ces vingt-quatre pièces, et sabré tous les canonniers, mais on n'a pu ramener que les chevaux, deux pièces de canon et un avant-train.
Le 18, le comte de Lobau était resté dans la même position, occupant le village d'Arbessau et tous les débouchés de la plaine. A quatre heures après-midi, l'ennemi envoya une division pour tâcher de surprendre la hauteur au village de Keinitz. Cette division fut repoussée l'épée dans les reins, et mitraillée pendant une heure.
Le 18, à neuf heures du soir, S. M. est arrivée à Pirna, et le 19, le comte de Lobau a repris ses positions en avant de Nollendorf et au camp de Gushabel.
La pluie tombait par torrent.
Le prince de Neufchâtel est un peu incommodé d'un accès de fièvre.
S.M. se porte très-bien.

Le 26 septembre 1813.
    A S. M. l'impératrice-reine et régente.
L'empereur a passé les journées du 19 et du 20 à Pirna, S. M. y a fait jeter un pont, et établir une tête de pont sur la rive droite.
Le 21, l'empereur est venu coucher à Dresde, et le 22, il s'est porté à Hartau : il a sur-le-champ fait déboucher au-delà de la forêt de Bischoffswerda, le onzième corps, commandé par le duc de Tarente, le cinquième corps, commandé par le général Lauriston, et le troisième corps, commandé par le général Souham.
L'armée ennemie de Silésie qui s'était portée, la droite, commandée par Sacken, sur Kamenz, la gauche, commandée par Langeron, sur Neustadt aux débouchés de Bohême, et le centre, commandé par Yorck, sur Bischoffswerda, se mit sur le champ en retraite de tous côtés. Le général Gérard, commandant notre avant-garde, la poussa vivement, et lui fit quelques prisonniers. L'ennemi fut mené battant jusqu'à la Sprée. Le général Lauriston entra dans Neustadt.
L'ennemi refusant ainsi la bataille, l'empereur est revenu le 24 à Dresde, et a ordonné au duc de Tarente de prendre position sur les hauteurs de Weissig.
Le huitième corps, commandé par le prince Poniatowski, a repassé sur la rive gauche.
Le comte de Lobau, avec le premier corps, occupe toujours Gushabel.
Le maréchal Saint-Cyr occupe Pirna et la position de Borna.
Le duc de Bellune occupe la position de Freyberg.
Le duc de Raguse, avec le sixième corps et la cavalerie du général Latour-Maubourg, était au-delà de Grossenhayn.
    Il avait repoussé l'ennemi sur la rive droite au-delà de Torgau, pour faciliter le passage d'un convoi de vingt mille quintaux de farine qui remontait l'Elbe sur des bateaux, et qui est arrivé à Dresde.
Le duc de Padoue est à Leipsick ; le prince de la Moskwa entre Wittenberg et Torgau.
Le général comte Lefèvre-Desnouettes était, avec quatre mille chevaux, à la suite du transfuge Thielmann. Ce Thielmann est Saxon, et comblé des bienfaits du roi. Pour prix de tant de bienfaits, il s'est montré l'ennemi le plus irréconciliable de son roi et de son pays. A la tête de trois mille coureurs, partie Prussiens, partie cosaques et Autrichiens, il a pillé les haras du roi, levé partout des contributions à son profit, et traité ses compatriotes avec toute la haine d'un homme qui est tourmenté par le crime. Ce transfuge, décoré de l'uniforme de

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