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Testament Phonographe

Titel: Testament Phonographe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Léo Ferré
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drapea u
    Baissé des filles « suivez-mo i »
    Quand nous cherchions notre pitanc e
    Au fil de la jurisprudenc e
    Mal planqués à la fac de droi t
     
    À Jojo Mazars un écro u
    Pour serrer dedans le fi f i
    Et Josette sur le parvi s
    À tâter le mou des matou s
    Qu’il ait aussi dans son chario t
    Des mirettes polychromate s
    Et du Ferré dans ses pénate s
    À Costaeres ou Bordeaux
     
    À Morisse l’europée n
    La vieille carte du part i
    Et le numéro des ami s
    Quand il s’en ira du besoi n
    Je lui laisse aussi la pépé e
    Qui l’enflammait dans la mistoufl e
    Quand il soufflait sur ses pantoufle s
    Un air qui les faisait bâille r
     
    Laisse quimper Lucien pick-u p
    C’est vrai que tu as mal tourn é
    Et que ta tête moutonné e
    Bêle aux sillons d’une pin u p
    À la ertéèfe à Pari s
    Dans le fond de la discothèqu e
    Quelqu’un retourne son biftea k
    Sur le plateau meurt Debuss y
     
    À Grooteclaes le photo ro i
    Je laisse un peu de mon pass é
    Une paire de mathonet s
    Pour son guignol agfa liégeoi s
    Je lui cède aussi pour pas che r
    Une amitié d’anthropoïd e
    C’est tout ce que j’ai de valid e
    À lui fourrer dans son gevaer t
     
    À toi Maurice de Clich y
    Un Decazeville d’azu r
    Et puis de quoi faire le mu r
    Et te carrer la galaxi e
    Un titard III dans la mare aux con s
    De quoi te passer tes dimanche s
    Dans ces maisons où l’on s’emmanch e
    Dans le silence du béto n
     
    Maurice du Blanchet pourr i
    Souviens-toi du plumeau gel é
    Et de ma main du charbonnie r
    Et de ma foi d’anar en noi r
    Sur cette offset à la voix of f
    Nous imprimions nos infortune s
    Ô Maurice à pershing la lun e
    Avait la gueule d’un sous-of f
     
    Tu perforais de l’acajo u
    Dans la mémoire d’un chalu t
    Quand tu partais faire le cu l
    Histoire de faire des sou s
    Ô mon Gaspard des royauté s
    Ô mon frangin du dix-septièm e
    Quand je te filais mes problème s
    Derrière ton contre-plaqu é
     
    Arnay le duc hardi les frein s
    Alors que nous sortions de scèn e
    Ô trente tonnes d’une vein e
    À ne plus croire en son desti n
    Je te laisse Arkel de Lyo n
    Ses promenades jacobine s
    À déguster la miss urin e
    Pendant que nous en écrasion s
     
    À bientôt Maurice en enfe r
    Pour un gala non déclar é
    Le diable ne sait pas compte r
    C’est le Ché qui fait ses affaire s
    Vert minuit nous irons drague r
    Dans le cercle des proserpine s
    Où l’amour n’a pas bonne min e
    Et s’enflamme pour un baise r
     
    Je laisse aux pavés de Pari s
    Mon œil pour lire les dessou s
    Des passantes sanglées de rou x
    Et leur chinchilla de minui t
    Qu’ils aient un peu entre les dent s
    La capucine républiqu e
    Et qu’elle claque sur la cliqu e
    Comme un drapeau claque le ven t
     
    Ma faim n’a plus de spaghetti s
    Ni même de poivrons grillé s
    Je meurs d’avoir trop étrill é
    L’octosyllabe de la nui t
    Huit heures du soir au bar ba c
    Et des hiboux plein le parterr e
    À s’immoler pour quelques verre s
    Que Blanche vide dans son sa c
     
    Taulière des soirs en allé s
    Je te laisse mon capucho n
    Que je baissais sur mes chanson s
    Le soir dans ton ancien caf é
    Maintenant c’est sous l’œil néo n
    Que tu lis tes comptes de biqu e
    Et rumine sous la musiqu e
    L’oseille bleue des vagabond s

Photo ALAIN MAROUANI

À mes oiseaux piaillant debout
    À mes oiseaux piaillant debout
    Chinés sous les becs de la nuit
    Avec leur crêpe de coutil
    Et leur fourreau fleuri de trous
    À mes compaings du pain rassis
    À mes frangins de l’entre bise
    À ceux qui gerçaient leur chemise
    Au givre des pernods-minuit
     
    À l’Araignée la toile au vent
    ÀBiftec baron du homard
    Et sa technique du caviar
    Qui ressemblait à du hareng
    À Bec d’Azur du pif comptant
    Qui créchait côté de Sancerre
    Sur les MIDNIGHT à moitié verre
    Chez un bistre de ses clients
     
    Aux spécialistes d’la scoumoune
    Qui se sapaient de courants d’air
    Et qui prenaient pour un steamer
    La compagnie Blondin and Clowns
    Aux pannés qui la langue au pas
    En plein hiver mangeaient des nèfles
    À ceux pour qui deux sous de trèfle
    Ça valait une Craven A
     
    À ceux-là je laisse la fleur
    De mon désespoir en allé
    Maintenant que je suis paré
    Et que je vais chez le coiffeur
    Pauvre mec mon pauvre Pierrot
    Vois la lune qui te cafarde
    Cette américaine moucharde
    Qu’ils ont vidée de ton pipeau
     
    Ils t’ont pelé comme un mouton
    Avec un ciseau à surtaxe
    Progressivement

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