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Un mois en Afrique

Un mois en Afrique

Titel: Un mois en Afrique Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pierre-Napoléon Bonaparte
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seront aptes, après dix ans au moins de service dans la Légion, à être naturalisés militairement, par décision du pouvoir exécutif, rendue sur la proposition du chef de corps, faite à l'inspection générale.
La naturalisation militaire fait entrer l'officier dans le droit commun, et lui confère tous les droits de l'officier français.
L'article 5 de l'ordonnance du 3 mai 1832, modifié par celle du 18 février 1844, sera définitivement arrêté de manière que ce ne soit qu'à grade égal que les officiers étrangers naturalisés français soient sous les ordres des officiers français, et qu'ils commandent, à leur tour, ces derniers à supériorité de grade.
Art. 7.
Les officiers français sortis du service étranger, et actuellement pourvus d'un grade dans la Légion, sont déclarés aptes à être naturalisés militairement, après dix ans au moins de services effectifs.
Toutefois, l'art. 197 de l'ordonnance du 16 mars 1838 est supprimé, et aucun Français ne pourra, à l'avenir, être admis avec un grade dans la Légion, s'il ne remplit les conditions voulues par la loi, pour l'admission aux emplois et l'avancement dans les autres corps.
    Art. 8.
Les officiers démissionnaires du service français, actuellement pourvus, dans la Légion, d'un grade au titre étranger, pourront :
Être réintégrés directement dans un des corps français ;
Ou permuter, pour passer dans un de ces corps ;
Ou sortir de la Légion avec un emploi dans l'état-major des places.
Toutefois, aucun officier démissionnaire ne pourra, à l'avenir, être réintégré, à aucun titre, dans l'armée.
N° 12.—Autre Lettre à la Patrie.
Paris, 5 janvier 1849.
A M. le rédacteur de la Patrie.
Monsieur le rédacteur,
Le rapport général du siége de Zaatcha a paru au Moniteur.
M. le général Herbillon, en parlant de l'affaire du 25 octobre, dit :
«Les assiégés firent une sortie si vive que nous laissâmes entre leurs mains une caisse et des outils, et que je dus faire venir des troupes du camp pour assurer la retraite.»
Je ne disconviens pas que ces troupes du camp soient arrivées fort à propos.
Je ne parlerai pas de mes trois pauvres capitaines, Tonchet, Butet et Nyko, blessés grièvement tous trois, ni de ce que j'ai pu faire moi-même.
Mais un fait qu'il était bon de constater, c'est que l'ordre de battre en retraite, donné par le général Herbillon, m'a été transmis par mon colonel, et que, jusqu'à l'arrivée de cet ordre, j'ai tenu la position sans reculer d'une semelle.
La colonne expéditionnaire tout entière le sait.
Agréez, etc.
P.-N. BONAPARTE.

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