Vie et Paroles du Maître Philippe
prolongée
du chlorure de sodium sur une matière riche en kératine. Ce médicament agissant
activement contre la syphilis et diverses dermatoses graves (psoriasis, eczéma,
lupus) fut présenté par le docteur Lalande à la Société de Biologie de Paris le
12 mars 1 898.
« L’Eau de Toilette Salomon », fluide bleu pour
l’entretien de la chevelure, fluide jaune pour l’entretien du visage (1902).
« Hépar Martis » (foie de Mars), pilules brunes pour
la dépuration et la reconstitution du système nerveux, appelées Pilules
Biosatmiques (1903). Dépôt général : Pharmacie Doublet, rue Bernard, Palissy à
Tours.
« Le Guérit-Tout », analogue à l’Elixir Rubathier,
liquide jaune d’or à goût de Barège et à odeur d’ Héliosine, alcoolique (1903).
« Les Pilules Philippe » à la pancréatine. « Les
Pilules Philippe », à la pancréatine-sécrétine, ferment spécial de
l’intestin pour la digestion.
L’EVANGILE DU MAITRE PHILIPPE
Je rappelle que les paroles composant les chapitres qui
suivent sont tirées des notes prises au cours des séances données par M.
Philippe ou à l’occasion d’entretiens particuliers. (Alfred Hael)
- DIEU -
Dieu est partout. Il est devant, derrière et à côté de nous et
nous ne le voyons pas. Lui nous voit. Aussi ne faut-il jamais dire : Dieu
m’abandonne. Nous pouvons nous éloigner de Lui, mais Dieu est toujours avec
nous. Lorsque nous disons : Dieu m’abandonne, nous insultons Dieu qui est notre
Père, qui pourvoit à tous les besoins de notre existence. Il a pourvu à tout,
Il a tracé le chemin que nous avons à faire et a mis sur notre route tout ce
qui nous est utile. Telle est sa bonté infinie ; tout ce qu’Il a fait est
parfait. (24-1-1896)
Qui d’entre vous n’a pas dit à un moment ou à un autre :
« Dieu n’est pas juste ; si j’étais à sa place, je n’aurais pas fait
comme cela. » Comment oser juger les œuvres de Dieu ; Lui
pourtant ne nous juge pas lorsque nous sommes incapables de le comprendre.
Personne n’a l’intelligence assez formée, l’esprit assez subtil pour se faire
une idée de ce qu’est Dieu. (21 -11 -1894)
Il est la perfection même ; tout ce qu’Il fait est parfait.
Il n’a rien oublié, tout a sa place marquée depuis le commencement, tout arrive
à son heure. Si nous nous récrions, c’est une preuve de notre injustice, car
nous jugeons les œuvres de Dieu.
La Providence est partout. L’homme la trouve dans le mauvais
comme dans le bon chemin. (18-2-1902).
Dieu n’a encore corrigé ni jugé personne. Il ne juge pas, c’est
nous-mêmes qui nous jugeons. (12-2-1901)
La miséricorde de Dieu n’a pas de bornes. Il aime le pécheur.
Le Père ne partage pas son royaume ; Il n’en a pas
besoin ; Il le donne à ses enfants.
Il est un appartement plus élevé que tous les autres. Celui-ci, je
ne puis même pas dire s’il nous sera donné d’y aller un jour. C’est, pour ainsi
dire, le salon de Dieu. Il l’élargira peut-être pour nous recevoir, mais Il ne
l’a jamais encore modifié. Il y a quelques siècles Il a bien rétréci une
portion de ses appartements, mais le salon jamais.
LE CHRIST
Sa divinité
Celui qui est venu il y a deux mille ans est le premier et le
dernier, mais il ne faut pas le confondre avec les hommes. (29-1-1902)
Lorsque tu veux créer ou perfectionner quelque chose qui
n’existe pas ici, tu réfléchis à ton ouvrage avant de le faire. Cette pensée
non encore réalisée est le type de ce que sera ton œuvre. De même Dieu, avant
de créer le tout, pensa son œuvre ; cette pensée fut quelqu’un et ce fut
le Christ, la Vie, la Parole de Dieu, la Pensée de toutes choses. Car Dieu créa
tout en image et ensuite, avec le temps, tout se réalise. Le Christ, premier-né
avant toutes choses, fut le dernier créé, mais pas comme nous.
Il était le Fils même du Père et, comme tel, Il possédait la
connaissance de toutes choses avant même leur création. (17-2-1902)
Quelques uns disent que le Christ était de même essence que les
autres puisqu’il est dit qu’Il grandissait en âge et en sagesse. Quelle
erreur ; Le Christ ne fut jamais un homme comme les autres ; mais,
comme Il avait pris un corps, ne fallait-il pas que ce corps subisse les lois
de la matière et que le cerveau ait le temps d’acquérir la force nécessaire.
Et d’ailleurs, s’il en eût été autrement, qu’en
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