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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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subitement délivré de ses
grandes souffrances, demanda au Maître ce qu’il désirait ; le Maître lui
répondit qu’il ne demandait rien.
    Le bey ordonna alors que le nom de M. Philippe fût inscrit dans
les annales et qu’à dater de ce jour quatre officiers de son palais fussent
tenus de l’accompagner dans ses États, en tous lieux où il pourrait lui plaire
d’aller, et cela chaque fois qu’à l’avenir il en manifesterait le désir. Le
Maître fut en outre décoré de l’Ordre du Nicham Iftikar le 24 février de la
même année avec le grade d’officier.
    Dix-huit mois plus tard, le bey rendait le dernier soupir.
     
    A plusieurs reprises, M. Philippe s’est laissé condamner pour
exercice illégal de la médecine.
     
    Le 27 août 1898, à un repas d’intimes où se trouvaient notamment
le docteur Lalande, Papus, Sédir, Mme Chestakofl et sa fille Mme Marshall, M.
Philippe raconta les circonstances de son dernier procès. Cette fois le
procureur, en plus de l’exercice illégal de la médecine, l’avait accusé d’avoir
volé les porte-monnaie des femmes qui assistaient à ses réunions. Le lendemain
le même procureur vint le trouver chez lui parce que son enfant avait le croup
dit à M. Philippe : « J’ai été dur pour vous, je vous ai fait
condamner ; mais, si vous le pouvez, venez guérir mon fils ». M.
Philippe lui répondit : « Vous pouvez rentrer chez vous, votre fils est
guéri. »
     
    Le Maître, se trouvant au bureau télégraphique, vit au guichet
une pauvre femme qui désirait envoyer un télégramme en réponse à celui qu’elle
avait reçu lui annonçant que son enfant, en nourrice, était au plus mal.
N’ayant pas suffisamment d’argent, elle fut obligée de s’en aller en disant
qu’elle allait revenir. Le Maître vint me faire part de cette triste situation
et, me mettant vingt-cinq francs dans la main, il me dit :
    « Allez porter cet argent à cette pauvre femme, et
dites-lui que son enfant n’est plus malade, qu’à son arrivée chez la nourrice
elle le trouvera en bonne santé. N’oubliez pas d’ajouter que, si elle a besoin
de quelque chose, elle vienne me le demander ». Le Maître me désigna un
bateau, lavoir où cette femme travaillait. Arrivé au bateau, je demandai au
propriétaire d’appeler la femme qui revenait du télégraphe. Lorsqu’elle fut en
ma présence, je lui dis :
    « Tenez, voilà ce que M. Philippe vous envoie. Il m’a prié
de vous prévenir que votre enfant n’est plus malade ; en arrivant chez la
nourrice, vous le trouverez en bonne santé. Si vous avez quelque besoin, venez
chez M. Philippe, 35 rue Tête-d’Or, et il vous donnera ce qui vous sera
nécessaire. » Cette pauvre femme, qui ne connaissait pas M. Philippe, fut
très surprise. Jugez de sa joie. Avec bonheur elle me pria de le remercier en
attendant qu’elle puisse, dès son retour, le remercier elle-même. (Laurent)
     
    Un homme de trente-cinq ans avait reçu un coup de pied de cheval
à l’épaule gauche qui lui avait brisé la clavicule. Il avait été opéré et des
fragments d’os lui avaient été enlevés. Depuis un an il avait le bras rigide.
Le Maître lui dit qu’on ferait quelque chose pour lui et il ajouta :
« Vous vous souvenez de ce malade qui est venu à la séance avec un doigt
coupé qu’il avait mis dans sa poche ; ».
    Plusieurs personnes présentes répondirent affirmativement.
« Vous vous rappelez qu’il revint ensuite avec son doigt entier et
guéri ; eh bien ; il va en être de même pour cet homme, les os de son
épaule repousseront et il pourra se servir de son bras ». Quelques
instants après, M. Philippe demanda au malade : « Trouves-tu un mieux à
ton bras ; - Oui. - En es-tu bien sûr ; « Il répondit
encore affirmativement. » En effet nous pouvions tous voir cet homme
mouvoir son bras et sa main. (23-1-1903)
     
    Une jeune fille qui souffrait de carie des os de la jambe a pu
se tenir debout et ensuite marcher devant l’assemblée composée d’environ
quatre-vingts personnes. (3-3-1895)
     
    Une femme âgée et malade ne pouvait guérir. M. Philippe lui
demanda : « N’as-tu rien sur la conscience ;
    – Non.
    – N’as-tu jamais commis ce que l’on appelle un vol ;
    – Il y a longtemps, j’ai pris une robe dans un magasin, et comme
elle valait vingt francs, je ne pourrai jamais la payer bien que j’en eusse envie.
Je n’ai rassemblé que six francs.
    - Bien. Donne-moi ces
six francs ; j’y

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