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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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plus proche du Maître.
    - Louise Chapas, épouse du précédent.
    - Docteur Gérard Encausse (Papus).
    - Sédir, l’écrivain mystique.
    - Benoît Grandjean, expert-comptable.
    - Laurent Bouttier.
    - Jean-Baptiste Ravier.
    - Jules Ravier, fils du précédent.
    - Jacque Comte.
    - Condamin-Savarin.
    - Golfin de Murcia, secrétaire à la Légation de Cuba.
    - Auguste Jacquot, ingénieur.
    - Marie Glotin.
    - Hausser.
    - René Philipon.
    - Raoul Sainte-Marie.
    - Moi-même, Alfred Haehl.

    Figure 1 - Portrait de Mr Philippe
    M. Philippe était de taille moyenne, d’aspect fort simple. Il
avait des cheveux noirs très fins, portés assez longs. Ses yeux, de couleur
changeante, étaient ordinairement d’un brun assez clair, parsemés de paillettes
dorées. Le regard était d’une douceur pénétrante ; vif et mobile, il se
portait souvent plus loin que la personne ou l’objet considéré, et devenait
parfois impérieux.
    Tantôt son attitude était pensive et grave, tantôt il redressait
le buste et la tête, son teint et la couleur de ses yeux
s’éclaircissaient ; il rayonnait.
     
    Il marchait beaucoup sans se hâter. Jamais pressé, il n’était
jamais inactif. D’une grande habileté manuelle, il pouvait faire lui-même ses
instruments de laboratoire. Il fumait beaucoup et ne s’accordait que très peu
de sommeil.
    Dans son activité inlassable il savait prendre le temps de faire
une partie le soir en famille, à la brasserie, ou d’aller au théâtre avec les
siens. Il plaisantait parfois avec bonhomie, le plus souvent pour faire naître
une pensée élevée.
     
    Il ne montra jamais de préférence pour aucune classe
sociale ; d’une exquise politesse envers quiconque, il parlait à tous avec
une bienveillante simplicité. Mais, par-delà cette bienveillance, une autorité
et une liberté transcendantes émanaient de lui. Cela se conçoit car, « Il
était, dit le docteur Lalande, tellement grand en connaissance, si libre, que
nulle de nos mesures ne s’adaptaient à lui. »

     
    Logique, morale, sentiment de la famille, tout cela n’était pas
pour lui ce que c’est pour nous, puisque la vie entière se présentait à lui
avec le passé et l’avenir liés ensemble en un seul tout spirituel, dont il
savait la nature, l’essence, les raisons, les lois, dont il possédait les
rouages... Et il donnait par ses bienfaits, cures morales et physiques, actes
de science ou de miracle (c’est-à-dire sur-science pour nous), des preuves que
son enseignement était vrai.

PRINCIPAUX EVENEMENTS
DE LA VIE DE M. PHILIPPE
    M. Philippe naquit au Rubathier, commune de Loisieux, canton de
Yenne (Savoie), le mercredi 25 avril 1849 à trois heures du matin.
    On lui donna les prénoms d’Anthelme, Nizier.
    À cette époque, la Savoie était encore italienne, mais les
parents de M. Philippe étaient français.
    Ils habitaient une toute petite maison au sommet d’une colline,
avec une pièce en bas et deux en haut.
     

    Figure 2 - Maison natale du Maître à Loisieux (Savoie)
     
    Ils avaient un enclos, quelques champs et des vignes.
    Il y avait 300 habitants dans cette commune et parmi eux
beaucoup de Philippe.
     
    Lorsqu’elle l’attendait, sa mère fit une visite au curé d’Ars
qui lui révéla que son fils serait un être très élevé. Lorsqu’approcha le
moment de la naissance, elle se mit à chanter en tenant à la main une branche
de laurier. Il faisait un orage épouvantable ; on crut un moment que le
village allait être emporté. Puis on vit une grande étoile très brillante. On
revit cette étoile le jour de son baptême qui eut lieu à l’église de Loisieux,
et le curé en fut frappé.
    M. Philippe fit sa première communion dans cette même église le
31 mai 1862.
    Son père, Joseph, né en 1819, mourut en février 1898 ; sa
mère, Marie Vachod, née en 1823, est morte en décembre 1899. Ils s’étaient
mariés en juin 1848.
    M. et Mme Joseph Philippe eurent cinq enfants :
    M. Philippe, Benoît, Joséphine, Auguste, Clotilde.
    Son frère Benoît, né à Lisieux le 20 avril 1855, mourut de la
variole le 5 février 1881. Il fut instituteur libre à Albens (Haute-Savoie). On
l’avait surnommé : le saint. M. Philippe a dit de lui à son frère Auguste :
« S’il avait vécu, nous aurions fait de belles choses ».
     
    *
    *    *
     
    A quatorze ans, M. Philippe vint à Lyon. Avant son départ, il
avait gravé, au-dessus de la porte de la maison familiale, une étoile qui
subsiste

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