Vie et Paroles du Maître Philippe
convenable si vous faites bien ;
c’est vous qui vous le ferez. (15-11-1896)
Un homme qui lutte avec courage contre ses passions peut, en
trois ou quatre ans, changer son visage même s’il est vieux.
Notre corps est composé d’une infinité de molécules. Chacune de
ces molécules a une vie qui lui est propre et par conséquent suit un chemin. De
plus, une molécule peut se diviser en une infinité de parties donc tout est à
l’infini. (13-4-1898)
Les molécules les plus éloignées du centre de l’âme viennent à
tour de rôle prendre la place de celles qui partent. (12-2-1902)
Il faut que toutes les molécules de notre corps deviennent aussi
précieuses que celle du nerf optique ou du cœur. (2 -11-1900)
Toutes ces molécules doivent se purifier par la souffrance. Nous
souffrons pour leur avancement, mais nous ne savons pas ce que nous sommes, de
même que nous ne connaissons rien à ce que nous voyons autour de nous, car nous
n’en sommes pas dignes. Quand nous regarderons comme un frère le premier venu
qui aura besoin de secours et que nous ferons pour lui ce que nous voudrions
qu’on fît à nous-mêmes, il n’y aura rien de cacher pour nous. (21 -11-1894)
Dans l’homme les molécules les plus avancées se trouvent dans le
cerveau. Chacune d’elles travaille.
Si l’une de ces molécules parvenue à l’état parfait sortait de
notre corps, où irait-elle ; Tout simplement dans un endroit où se
trouvent des semblables et elle attendrait là qu’il y en ait suffisamment pour
former un corps. Quel est cet endroit ?
Nul ne le sait, Dieu ne l’a révélé à personne. Toujours est-il
que cette molécule ne va pas bien car un simple rideau sépare ce monde de
l’autre, mais nos yeux ne peuvent voir derrière ce rideau, la matière nous en
empêche.
Toutes les molécules qui composent notre corps n’y restent pas
le même temps ; certaines un jour, d’autres plus longtemps. C’est ce qui
explique que notre physionomie change.
Supposons qu’en quelques mois nous nous corrigions de plusieurs
défauts ; comme tout est marqué sur notre visage, dès l’instant que nous
effaçons le mal qui est margé sur notre figure, notre physionomie change.
(Octobre 1897)
Les cellules du corps humain vont s’illuminer dans le cerveau et
retournent dans le corps porter la lumière. Après trois passages elles évoluent
et vont préparer le prochain appartement. Ceux qui ne pensent qu’à la terre
n’ont rien de prêt de l’autre côté. (26-6-1900)
Les molécules que vous avez dans le cerveau s’en vont au bout de
sept ans, elles sont remplacées par d’autres. Une vient, vous avez du
courage ; une autre vient, vous voilà découragé. Peu à peu les molécules
du pied seront aussi parfaites que celles du cerveau et vous pourrez être
soldat du Ciel.
Le Sommeil
Le sommeil est le repos des organes de l’esprit.
Quand il fait du vent, la plante souffre ; elle se
« repose » comme nous la nuit. S’il n’y avait pas de nuit, l’homme
souffrirait trop.
La nuit est faite pour dormir ; à cette condition on se
porte bien, car on doit reposer son corps ; si on veille pour le bien des
autres, c’est autre chose.
Les secousses que vous éprouvez avant de vous endormir et pour
lesquelles vous rêvez que vous faites une chute, tiennent souvent à ce que
votre esprit est éloigné et revient brusquement.
Quand on rêve, c’est une illusion, et pourtant c’est réel. Il
viendra un plan où tout sera réel, où toute la réalité s’évanouira, et on
croira avoir rêvé. (10-5-1904)
Dans nos rêves nous prenons une responsabilité ; les actes
que nous y commettons dans certains pays devront être payés dans ces mêmes
pays. Mais les souffrances que nous y éprouvons comptent aussi.
C’est ce qui est écrit : ce qui est lié ici devra être délié
ici.
Pour avoir des rêves purs et avoir quelquefois des
communications avec notre ange gardien, il ne faut jamais se mettre en colère,
être modéré en tout, en boisson, en nourriture, en travail, en veilles, n’avoir
que de bonnes pensées. (8-12-1902)
Nous ne sommes pas assez purs pour interpréter nos rêves. (Mai
1904)
LES FAMILLES
Il y a plusieurs demeures dans la Maison du Père. « Ce que
l’on nomme demeure peut aussi s’appeler famille. » (1895)
Sur cette terre nous sommes tous frères, mais pas tous de la
même famille. (8-11-1894)
Les hommes ont tous des
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