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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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nombreux et plus grands.
Le bénéfice s’en répand ainsi sur ceux de la famille et sur ceux des familles
inférieures. Si l’on est tout seul, on paie pour tous (Notre-Seigneur
Jésus-Christ).
     
    Un père a trois enfants ; il aime beaucoup l’aîné et
celui-ci en profite pour se faire donner plus qu’aux deux autres en disant au
père :
    « S’ils ont besoin, je leur donnerai plus tard ». Le
père meurt ; l’aîné se trouve, par cette donation, de la famille du père.
A ce moment le second peut dire :
    « Cela n’est pas juste ». Dès l’instant où il le dit,
il juge, par conséquent il est de la famille. Le troisième ne dit rien. Souvent
cette pensée lui vient, il l’étouffe.
    Lui ne fait pas partie de cette famille, il est délié, tandis
que le père et les deux premiers fils sont de la même famille. (5-11-1894)
     
    On peut se dévouer pour quelqu’un de sa famille (ou d’une
famille inférieure à la sienne) et prendre sur soi tout ou partie des épreuves
qu’elle a à supporter. Mais c’est très exceptionnel, et l’on a déjà bien de la
peine à suivre son propre chemin. Il faut une grâce, une autorisation spéciale
de Dieu.
LES CHEMINS
    Chaque être a son chemin, et le chemin de l’un n’est pas le
chemin de l’autre, mais tous les chemins sont dans le Chemin.
     
    Les chemins sont ce qu’il y a de fixe dans l’univers.
     
    Chaque famille d’êtres a son chemin et tous les membres de la
famille suivent le même chemin ; mais l’un peut remplacer l’autre dans ce
chemin.
     
    Sur le même chemin sont les ancêtres, soi-même, puis, par ordre
décroissant, les animaux, les végétaux, les minéraux.
     
    Chacun se croit libre et est le maître de ce qui le suit. Mais
chacun est aussi mené par ceux qui le précèdent.
     
    On peut n’être pas de la même famille, du même pays, et suivre
le même sentier. Sur ce sentier il y a les ancêtres et les descendants.
     
    Tout homme qui agit engage en même temps que lui dans son action
et dans ses conséquences la série des êtres qui sont sur son chemin. Si un
homme, pour un acte commis par lui, a mérité de naître avec une jambe de moins,
tous les animaux qui sont avec lui naîtront mutilés, tous les arbres auront des
branches tordues, tous les minéraux de sa famille seront impurs. S’il en est
ainsi pour le châtiment, il en est de même pour le bien.
     
    Lorsque nous portons une tasse à notre bouche pour boire, il y a
en même temps des individus qui boivent dans un verre, d’autres dans le creux
de leur main ; un animal va à l’abreuvoir ; une plante reçoit de la
rosée et ainsi de suite jusqu’au plus profond de la matière. Et nous ne pouvons
faire le geste de boire que parce que la matière nous y aide aussi.
    Sans cela notre bras retomberait inerte sans que nous puissions
boire. Il faut que la matière nous donne la force. En même temps un cliché
vient devant notre esprit et nous sommes ainsi le point de rencontre entre ce
cliché et la série de ces êtres, qui est le chemin.
    Je n’envisage pas le destin de la même façon que vous, je le
considère comme une route que plusieurs êtres doivent parcourir et sur laquelle
des obstacles peuvent se trouver. Celui qui ne recule pas devant un obstacle
fait peur à cet obstacle. Celui-ci s’aplanit devant le passage des autres
personnes. Voilà pourquoi le bien qu’on peut faire peut être utile à une
quantité. (31-7-1893)
     
    Notre destinée est écrite. Nous suivons des chemins tout tracés
ici-bas et une âme d’un moment entre dans un de ces chemins sur sa propre
demande, à heure fixe. D’où l’astrologie.
    Vous êtes dans un chemin ; il faut y passer et ce chemin,
c’est le Ciel qui l’a tracé. L’eau peut y entraîner des graviers, des épines,
des arbres peuvent y pousser ; je vous dis que vous passerez par ce chemin
jusqu’à ce qu’il soit aplani. Pour l’aplanir, il faut avoir de larges souliers
et être très chargé.
     
    Si on ne l’aplanit pas la première fois, on y repassera.
    Mais, si les épines sont devenues grosses comme le bras, comment
ferez-vous pour y passer, puisque la première fois, alors qu’il n’était pas
aussi pénible, vous n’avez pas seulement pu enlever une épine ;
     
    Il y a des gens - nombreux - qui allaient tomber dans un
précipice ; on les détourne, on les place sur une autre route ; ils y
rencontrent des cailloux, se mettent en colère et disent : « Pourquoi ne
m’a-t-on pas

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