11 Septembre... 1973
avait une sortie démocratique possible
en septembre 1973. Il s'agissait du référendum qu'Allende avait résolu
d'organiser. J'étais souvent en contact avec le gouvernement à cette époque, et
l'on m'a dit qu'Allende avait décidé de recourir au plébiscite pour résoudre le
conflit qui opposait le pouvoir exécutif au pouvoir législatif. Un seul arbitre
pouvait le résoudre : le peuple chilien. Et Allende avait opté pour cette
solution démocratique. Mais entre la droite putschiste soutenue par
l'impérialisme américain et l'intransigeance de l'Unité populaire, la
Démocratie chrétienne a tranché. Elle porte la responsabilité historique de ce
choix". Entretien accordé à Monica Gonzalez, op. cit.
[31] René Largo Farias
était le speaker du Bureau de radiodiffusion du palais de la Moneda. Il animait
une émission très populaire, intitulée Le Chili rit et chante.
[32] Entretien accordé à
la revue Analisis . Cité par Monica Gonzalez, op. cit .
[33] Chargé d'assurer la
protection rapprochée du président, le Groupe d'amis personnels était composé
de jeunes militants socialistes.
[34] Un enregistrement du
dernier discours de Salvador Allende peut-être écouté sur Internet, à l'adresse
: http://lupo.sepe.free.fr/discours.allende.htm
[35] Pour plus
d'informations, se reporter à la Brève histoire du Chili publié à la fin
du présent ouvrage.
[36] Vingt-cinq ans plus
tard, à Madrid, l'avocat Joan Garces aidera le juge Garzon à lancer un mandat
d'arrêt international contre Pinochet.
[37] Interferencia
secreta, 11 de septiembre de 1973, Patricía Verdugo, Ed. Editorial
Sudamericana, 1998.
[38] Entretien accordé à
la revue Cauce, n°24.
[39] Entretien accordé au
journal Las ultimas noticias, 10 septembre 1997.
[40] Entretien accordé à
la revue The Clinic , mai 2003.
[41] Entretien accordé au journal Clarin,
juillet 2003.
[42] Représentant de la
couronne d'Espagne, le gouverneur Gabriel Cano y Aponte est resté au pouvoir
pendant quinze ans, dix mois et vingt-quatre jours, de 1717 à sa mort, en 1733.
[43] Créée le 25 avril
1990 par le premier président élu après la dictature, Patricio Aylwin, la
Commission nationale pour la vérité et la réconciliation est également appelée
"Commission Rettig" du nom de son président, l'avocat Raul Rettig
Guissen. Elle a enquêté pendant neuf mois sur les violations des droits de
l'homme commises par les agents de l'État chilien.
[44] Armando De Ramon, op.
cit.
[45] Armando De Ramon, op.
cit.
[46] À La Serena,
Arenallo fait fusiller sans autre forme de procès Jorge Pena Hen, professeur
d'université, directeur de Radio Atacama et dIrecteur de l'orchestre
symphonique de la ville. Son corps, avec ceux d'autres universitaires, fut
retrouvé dans une fosse commune en 1998.
[47] Mision Cumplida, Martin Granovsky, Ed. Planta,
1992.
[48] El libro negro de la Justicia chilena, Alejandra Matus, Ed. Planera,
1999.
[49] Cité dans Operacion
Condor, su rastro sangriento , Valentin Mahskin, Ed. Cartago, 1985.
[50] Moníca
Gonzalez, op. cit.
[51] Cité dans Los años
del lobo, Stella Calloni, Ed. Pena Lillo et Ediciones Continente, 1999.
[52] Un habeas corpus est
un acte par lequel on exige la comparution d'un prisonnier devant un juge, pour
que soit connue la raison de sa détention et qu'il soit statué sur la validité
de cette dernière.
[53] Se reporter à : Liberalización,
desigualdad y pobreza : América latin y et Cariba en los '90 , ouvrage
collectif paru sous la direction de Enrique en Ganuza, Ricardo Paes de Barros,
Lance Taylor et Rob Vos, Ed. Eudeba, Ed. PNUD, 2000. Une version anglaise de
cette étude peut être consultée sur le site Internet du PNUD, à l'adresse : http://www.undp.org/rblac/liberalization
[54] Democracia en Chile. Lecciones para la gobernabilidad , Edgardo Boeninger, Ed. Andrés Bello, 1997.
[55] La cueca sola se
danse à deux, mais chacun évolue séparément face à l'autre, un foulard à la
main. Les femmes des disparus dansaient la partition féminine de la cueca, en
agitant leur foulard, devant des endroits symboliques, comme le palais de
Moneda.
[56] Cité dans Mujeres
de dictadores , Juan Gasparini, Ed. Península-Atalaya, 2002.
[57] Cité dans La
historia oculta del regimen militar, Ascanio Caballo, Oscar Sepulveda et
Manuel Salazar, Ed. La Época, 1988.
[58] Pour plus
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