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Alexandre le Grand "le fils du songe 1"

Alexandre le Grand "le fils du songe 1"

Titel: Alexandre le Grand "le fils du songe 1" Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Valerio Manfredi
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", demanda-t-il en se h‚tant de préparer la potion qu'il entendait lui admi nistrer.
    Alexandre parcourut la missive du vieux général. Elle disait: -~
    Parménion au roi Alexandre, salut !
    Selon des informations dont je suis en possession, ton médecin Philippe a été corrompu par les Per~es, il est en train de t'empoisonner. Prends garde à lui.
    Il répondit: " Assez bien ", et tendit la main pour saisir la coupe contenant le médicament.
    De l'autre, il remit le billet à Philippe, qui le lut pendant que le roi ingurgitait la potion.

    Le médecin ne se décomposa pas. quand le souverain eut fini de boire, il versa le reste du médicament dans un pot et dit: " Tu en boiras une autre dose ce soir avant de te coucher Tu pourras recommencer à manger des aliments sollldes~t partir de demain. Je transmettrai à Leptine les indications concernant ton régime. Suis-les scrupuleusement.
    Je n'y manquerai pas, assura le roi.
    Bien. Je retourne au camp. Il y a de nombreux malades, le sais-tu ?
    --Oui, répondit Alexandre. C'est un gros problème. Darius a ~roche, je le sens. Il faut absolument que je reprenne des ~ ces. " Puis, tandis que Philippe le saluait, il demanda: " qui e le coupable, selon toi ? "
    Philippe haussa les épaules. " Je n'en ai pas la moindre idee,
    -il, mais il y a ici de jeunes chirurgiens fort doués et tres bitieux qui pourraient aspirer à la charge d'archiatre. S'il arrivait quelque chose, on me remplacerait.
    --Dis-moi seulement de qui il s'agit, et je...
    --Il ne vaut mieux pas, sire. Nous aurons bientôt besoin d tous nos chirurgiens, et je ne sais même pas s'ils seront en nombre suffisant. quoi qu'il en soit, je te remercie de ta confiance ", ajouta-t-il en sortant et en refermant la porte derrière lui.
    ~ t 48
    A l'automne, l'escadre de Néarque jeta l'ancre face au Tarse.
    L'amiral descendit à terre pour saluer et embrasser Alexandre, désormais complètement rétabli.
    " Sais-tu que Darius a l'intention de nous barrer la route à la hauteur des Portes syriennes ? dit le roi.
    --C'est ce que m'a rapporté Perdiccas. Hélas, ta maladie lui a sans doute permis de consolider ses positions.
    --Oui, mais voici mon plan: nous allons longer la côte, remonter vers le passage, d'o˘ nous enverrons des éclaireurs à la recherche de Darius. Il nous faudra déloger sa garnison par une attaque surprise avant de conduire notre armée dans la plaine, o˘ nous fondrons sur ses forces. De toute façon, ils diSposent d'une supériorité numérique écrasante, de l'ordre deunàdix.
    576 ALExANDRE LE GRAyp | j L C,~RI l~C n'AMMON ~11
    --Unàdix?
    -- D'après les nouvelles que j ai reçues. Je laisserai les malades et les convalescents à Issos avant de me diriger vers le passage. Nous partirons demain. Tu nous suivras avec ta flotte ® dorénavant, nous nous tiendrons à
    une courte distance afin d avoir recours aux signalisations directes. "
    Néarque regagna son navire et leva l'ancre le lendemain en mettant le cap sur le sud, tandis que l'armée empruntait la route côtière dans la même direction.
    quand elle atteignit la petite ville d'Issos, qui s'étendait au pied de montagnes en forme de gradins de thé‚tre, le roi ordonna d'y installer les hommes qui n'étaient pas en mesure de combattre, puis il reprit le chemin des Portes syriennes.
    Le lendemain soir, il envoya des éclaireurs en reconnais sance. Du bateau amiral, Néarque signalait que la mer gros sissait, et qu une tempête- se préparait.
    " Il ne manquait plus que ça ! ", pesta Perdiccas.
    Ses hommes s'acharnaient à monter les tentes que le vent, qui soufflait de plus en plus fort, faisait claquer et voler comme les voiles des navires au milieu d'une tempête.
    quand, à la tombée de la nuit, le campement fut enfin prêt un orage éclata, apportant des trombes d'eau, des éclairs aveuglants, des coups de tonnerre qui résonnaient sur les flancs des montagnes.
    Néarque avait abordé la terre à temps. A grands coups de masse, ses équipages plantaient les amarres dans le sable de la plage pour y assurer les cordages qu'on leur lançait depuis la poupe.
    La situation semblait enfin maîtrisée, et l'état-major au complet se réunit sous la tente d'Alexandre pour partager un maigre repas et discuter des plans prévus pour le lendemain. L'heure du coucher s'approchait quand un courrier venu d'Issos se présenta, trempé, couvert de boue et tout essoufflé Les officiers se levèrent.
    " que se passe-t-il ? interrogea

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