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Alexandre le Grand "le fils du songe 1"

Alexandre le Grand "le fils du songe 1"

Titel: Alexandre le Grand "le fils du songe 1" Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Valerio Manfredi
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passe par ici !" Puis tu escorteras ces hommes jus qu'au campement et les mettras aux ordres de Cratère. 114
    --Autre chose, sire ? -,
    --Non, Euphranor. Exécute bien les ordres que je t'ai donnés. Il en va de notre salut à tous.
    --Tu peux dormir sur tes deux oreilles: aucun étranger ne passera entre le gué et le village sans nous en avoir demandé l'autorisation. C'est ce que tu souhaites, n'est-ce pas ?
    --Exactement. Il est l'heure de partir.
    --qui attendons-nous ? l'interrogea Héphestion en faisant tourner son cheval.
    --Tu verras. Et maintenant, rentrons: il nous reste peu de temps avant l'aube. "
    Ils regagnèrent le camp et se séparèrent: Héphestion rejoi gnit sa subdivision de la Pointe et Alexandre se dirigea vers la tente de Barsine.
    Elle vint à sa rencontre et l'embrassa: " J'ai entendu dire que tu avais quitté le camp sans escorte, et j'étais inquiète. "

    Alexandre la serra contre sa poitrine sans mot dire.
    " Demain, tu prendras la tête de ta cavalerie, c'est ça ?
    --Oui.
    -- Pourquoi t'exposer à un péril mortel ? S'il t~arrivait quelque chose, tes hommes seraient privés de chef.
    --Les rois ont des privilèges, mais ils doivent être prêts à mourir avant leurs hommes chaque fois que ceux-ci affrontent un danger. Ecoute, Barsine: le campement perse se trouve à ~Lit ou neuf stades dans cette direction. Il y a là ton père Artabaze et... ton fils. " Le regard de Barsine se voila soudain de larmes. " Si tu désires les rejoindre, continua-t-il, je vous
    ~erai escorter, Phraatès et toi, jusqu'au premier poste de garde perse.
    est ce que IU ~ioUIl~ 1 ini~ ‚l~lil~,.
    --Non. Je veux que tu restes auprès de moi, mais je com ends que ton coeur est partagé, et que, pour cette raison, tu e pourras jamais être heureuse.
    "
    Barsine lui caressa le visage et les cheveux, puis elle dit: " Je is ta femme, je resterai.
    ~--Si tu es ma femme, fais-moi tout oublier en cette n~it ui précède la bataille, caresse-moi comme tu n'as jamais ressé aucun homme, donne-moi tout le plaisir dont tu es pable. Demain, je pourrais ne plus être qu'une poignée de ndres. "
    Sans attendre sa réponse, il couvrit de baisers son cou et ses seins, caressa son ventre et ses cuisses en l'étreignant avec une force irrésistible. Barsine sentit émaner de sa peau une cha leur qui se transforma en fièvre, elle respira le parfum de ses cheveux et l'odeur musquée que dégageait son aine, puis elle s'abandonna à la vague de plaisir qui coulait en elle comme son sang et son souffle.
    Elle se déshabilla tandis qu'il ne cessait de la caresser et de l'embrasser, puis elle dévêtit son amant sans aucune pudeur.
    Elle baisa avidement ses lèvres et sa poitrine avant de 1 en traîner sur le tapis. Ses mains parcoururent le ventre et les cuisses d'Alexandre, ses lèvres épousèrent les siennes. Alors, envahi par un désir ardent, il la prit avec toute la force dont il était capable, comme s'il jouissait de son corps et de son amour pour la dernière fois. Bientôt, il vit ses yeux s'illuminer ~t son visage se transfigurer sous l'effet d'un plaisir de plus en ~us intense, il sentit ses ongles s'enfoncer dans sa chair et i~ntendit enfin crier sans retenue ce que seuls les dieux peu ~nt donner aux mortels.
    Il s'abandonna sur le tapis et, après avoir répondu à d'autres caresses et d'autres baisers passionnés, il finit par se lever.
    " Reste, je t'en prie, lui dit Barsine.
    --C'est impossible. Je veux que mes hommes me trouvent demain dans la solitude qui précède l'épreuve suprême Les sentinelles qui achèveront le dernier tour de garde doivent savoir qu'elles ont veillé dans la nuit sur la solitude de leur roi. Adieu, Barsine. Si Je devais mourir demain, ne me plains pas c'est un privilège que de tomber sur le champ de bataille d'échapper à une longue vieillesse et à la décadence de l'esprit et du corps, à l'extinction lente et inexorable du regard ReJoins ton peuple et tes fils, et vis sereinement ta vie en pen sant que tu as été
    aimée comme nulle autre femme au monde
    Barsine l'embrassa une dernière fois avant qu'il ne dispa raisse au-delà

    du seuil. Elle n'eut pas le courage de lui dire qu'elle attendait un enfant de lui.
    13
    Le général Parménion le réveilla en pénétrant sous sa tente. " Sire, c'est 1 heure ", dit-il. Il portait une armure de combat et Alexandre lui lança un regard admiratif: malgré son ‚gé avancé, le vieux guerrier était encore aussi droit et aussi robuste qu'un

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