Au Coeur Du Troisième Reich
plus il existait une liste des ministres prévoyant que le ministère de l’Armement serait placé sous l’autorité de Goredeler, le futur chancelier du Reich. Je figurais également sur cette liste, là encore avec un point d’interrogation et une note indiquant qu’il ne convenait de m’offrir ce poste de ministre que lorsque le coup d’État aurait été exécuté (renseignements tirés de Der 20. Juli , Bonn, 1961).
17. Cf. le rapport de Kaltenbrunner à Bormann, daté du 12 octobre 1944, qu’on trouvera dans le livre publié en 1961 à Stuttgart par Karl Heinrich Peter sous le titre : Spiegelbild einer Verschwörung. Die Kaltenbrunner-Berichle an Bormann und Hitler über das Attentat am 20 Juli 1944 . Ce livre contient les rapports de Kaltenbrunner à Bormann et Hitler sur l’attentat du 20 juillet 1944 provenant des documents secrets de l’ancien Service de Sécurité du Reich.
18. Cela m’a été rapporté par Walter Funk.
19. En tant que « Hauptamtsleiter » du parti, j’étais subordonné aux Reichsleiter admis à ces congrès du parti.
20. Certains passages de ce discours de Hitler ont été publiés (cf. Domarus, loc. cit. ).
21. Extrait de mon témoignage du 20 juin 1946 à Nuremberg. Je pouvais m’appuyer aussi sur le témoignage de Schirach.
22. Comme en témoigne Gregor Janssen dans son livre consacré à mon ministère, das Ministerium Speer , j’intervins pour faire libérer le général Speidel, l’éditeur Suhrkamp, la femme du général Seydlitz et le D r Eberhard Barth son beau-frère, le comte Schwerin, le général Zeitzler, le général Heinrici et les industriels chargés par Goedeler, c’est-à-dire Vögler, Bûcher, Meyer (M.A.N.) Stinnes, Haniel, Reuter, Meinen et Reusch.
23. Chronique de fin août et du 20 septembre 1944.
27. RAZ DE MARÉE A L’OUEST
1. Extraits de mon discours du 31 août 1944 à mes collaborateurs.
2. Chronique du 10 et du 31 août 1944.
3. Cf. ma lettre à Hitler du 20 septembre 1944.
4. Cette réclamation visait directement les prétentions de Bormann. Je revendiquais de Hitler le pouvoir « de donner directement aux Gauleiter les instructions utiles concernant les problèmes d’armement et la production de guerre sans avoir à demander l’avis du chef de la chancellerie du parti (Bormann) ». Les Gauleiter devaient être tenus d’en référer directement à moi et de me consulter directement pour les problèmes fondamentaux touchant l’armement et la production de guerre. Mais, pour accroître son pouvoir, Bormann employait une méthode assez fruste qui consistait en ceci que « toutes les informations devaient passer par lui » et que « lui seul pouvait transmettre des instructions aux Gauleiter afin que soit assurée l’unité du commandement ». Il s’immisçait ainsi entre les ministères et les organes d’exécution, de sorte qu’il soumettait les uns et les autres à son emprise.
5. « Le D r Goebbels, le Reichsleiter Bormann et, à l’échelon inférieur, les Gauleiter et leurs services ne cessent de s’en prendre aux entreprises d’armement, note la Chronique une semaine plus tard, début octobre ; pour le ministre il importe que soit clairement établi qui, en matière d’armement, a désormais voix au chapitre. Malgré tous les arrangements pris avec Goebbels, on agit dans le dos du ministre. Les rappels à l’ordre destinés aux Gauleiter sont interceptés par Goebbels, les coups de téléphone sont voués aux oubliettes jusqu’au moment où le ministre est placé devant le fait accompli. Les rapports sont tendus et des deux côtés la colère monte. » Une semaine plus tard environ, irrité de la manière dont on agissait à mon égard, je donnai au directeur de la section centrale de la culture et de la propagande l’ordre de veiller à ce que mon nom « ne soit plus mentionné dans la presse » (Chronique).
6. Cf. le compte rendu de la tournée d’inspection que je fis du 26 septembre au 1 er octobre 1944. – Quelques jours plus tard j’entrepris une nouvelle tournée et inspectai le groupe d’armées sud-ouest du 19 au 25 octobre 1944 ; appuyé par Guderian, le chef d’état-major général, j’indiquai à Hitler dans mon rapport que, pendant le mois de septembre, les troupes combattantes n’avaient reçu qu’une partie des armes qui devaient leur être livrées : « D’après les renseignements fournis par le quartier-maître général, voici le
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