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Au Coeur Du Troisième Reich

Au Coeur Du Troisième Reich

Titel: Au Coeur Du Troisième Reich Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Benoît Lemay , Albert Speer , Michel Brottier
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nombre des armes qui ont été directement fournies aux troupes qui combattaient sur l’ensemble des fronts, durant le mois de septembre :
     
Approvisionnement
des divisions du front
des unités nouvellement créées
Pistolets
10 000
78 000
Pistolets mitrailleurs
2 934
57 660
Mitrailleuses
1 527
24 473
Canons de D.C.A. 20 mm
54
4 442
Canons de D.C.A. 37 mm
6
948
Canons antichars 75 mm
180
748
Lance-grenades 80 mm
303
1 947
Lance-grenades 120 mm
14
336
Obusiers de campagne légers
275
458
Obusiers de campagne lourds
35
273
Camions
543
4 736
Autochenilles
80
654
Chars
317
373
Canons d’assaut
287
762
     
    7. Aux termes du rapport que je rédigeai à la suite d’une inspection effectuée du 10 au 14 septembre 1944, la 1 re armée engagée près de Metz avait à défendre un front de 140 kilomètres et ne possédait pour cela que 112 pièces d’artillerie, 52 chars d’assaut, 116 canons antichars lourds, 1 320 mitrailleuses. Le 81 e corps d’armée qui défendait Aix-la-Chapelle et ses importantes industries ne disposait que de 33 pièces d’artillerie, 21 chars et 20 canons antichars lourds. Dans ce même rapport j’écrivais à Hitler : « Les armes lourdes sont en nombre si insuffisant que l’ennemi peut percer nos lignes presque partout. 100 chars servis par 500 hommes peuvent briser la résistance de 10 000 hommes qui n’ont plus d’armement lourd. »
    8. Cf. procès-verbal des conférences du Führer du 19 au 22 juin 1944, point 9.
    9. Cf. document de Nuremberg RF 71. Aux termes de ce document, Sauckel avait proposé à Hitler, dès le 26 avril 1944, de signer un « ordre du Führer » rédigé comme suit : « Au commandant en chef du front Ouest et aux commandants militaires de France, de Belgique et de Hollande. Dans le cas d’une invasion, il faut s’assurer à tout prix que les travailleurs productifs ne tomberont pas aux mains de l’ennemi. La situation de l’armement du Reich exige que cette main-d’œuvre soit immédiatement et en très grand nombre mise à la disposition des entreprises d’armement allemandes. »
    Après une négociation menée par Sauckel avec le gouvernement français, un procès-verbal officiel fut rédigé le 8 mai 1944 qui mentionnait ceci : « Le Gauleiter Sauckel déclare qu’il a transmis à ses services un plan de mobilisation à appliquer dans le cas d’une invasion ennemie, avec mission de transférer impitoyablement en Allemagne le personnel qui deviendrait alors disponible. » A la suite d’une réunion du cabinet qui se tint le 11 juillet 1944 sous la présidence de Lammers, Keitel donna au commandant militaire en France l’ordre de « recourir à la force pour capturer des ouvriers français ». – Quant à moi je décidai au contraire ceci : « malgré l’invasion ennemie il faut maintenir le niveau de la production française et seule l’évacuation des machines importantes dont nous manquons doit être envisagée » (Chronique).
    10. Cf. procès-verbal des conférences du Führer du 18 au 20 août 1944, point 8.
    Le jugement du Tribunal militaire international du 30 septembre 1946 reconnaît, au sujet de l’action que j’ai menée dès cette période puis plus tard, « qu’il [Speer] a été à la fin de la guerre l’un des rares hommes qui eurent le courage de dire à Hitler que la guerre était perdue et de prendre des mesures pour s’opposer, aussi bien dans les territoires occupés qu’en Allemagne, à la destruction insensée des usines de production. Il a contrecarré dans plusieurs pays occidentaux et en Allemagne la politique de la terre brûlée de Hitler, qu’il sabota volontairement en s’exposant à de graves dangers. »
    11. Hitler avait nommé Grohé, le Gauleiter de Cologne, responsable pour la Belgique, Simon, le Gauleiter de la Moselle, responsable pour le Luxembourg et le bassin producteur de minette ; Bürkel, Gauleiter de la Sarre-Palatinat, était responsable pour la Meurthe-et-Moselle.
    Grâce à l’autorisation de Hitler, je pus par exemple écrire au Gauleiter Simon, le 5 septembre 1944 : « En tout état de cause il faut veiller, au cas où les territoires producteurs de minette, le Luxembourg et les autres régions industrielles tomberaient aux mains de l’ennemi, à ce que l’activité industrielle de ces territoires soit seulement paralysée ; je veux dire qu’en démontant et en évacuant des machines, généralement des groupes électriques, on peut

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