Cahiers secrets de la Ve République: 1977-1986
Gaulle en 1965, il devient chargé de mission de Georges Pompidou à la Présidence de la République de 1973 à 1974. Il soutient Jacques Chaban-Delmas en 1974, avant de devenir chargé de mission au cabinet de Christian Poncelet, alors secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, puis d'entrer au cabinet de Raymond Barre de 1977 à 1978. Il sera élu sous l'étiquette RPR aux élections de 1978 avant de poursuivre sa carrière politique, non sans heurts, auprès de Jacques Chirac.
32 Alain Peyrefitte est alors garde des Sceaux, ministre de la Justice de Raymond Barre.
33 Alors directeur général de TF1, avant d'en devenir président de 1978 à 1981.
34 Pierre Brousse, sénateur radical-socialiste de l'Hérault de 1968 à 1976, s'est rallié à la majorité pour devenir ministre du Commerce et de l'Artisanant du 29 août 1976 au 29 mars 1977.
35 Alain Bocquet deviendra député communiste du Nord le 19 mars 1978.
36 Jean-Pierre Soisson a en effet succédé à Michel Poniatowski à la tête du parti giscardien (Républicains indépendants, devenus Parti républicain) en 1977.
37 Siège du RPR.
38 Professeur agrégé de sciences économiques, René de La Charrière a été un proche collaborateur de Pierre Mendès France avant de rejoindre plus tard l'équipe de Jacques Chirac.
39 Journaliste politique à France Inter depuis 1974, il sera, en 1984, cofondateur, avec Edgar Faure, du concours national des Marianne d'or, dont il est secrétaire général depuis cette date.
40 Émission programmée le jeudi matin de 7 heures à 8 heures sur France Inter, dirigée par Jean Lefèvre, avec Joseph Paletou et Michèle Cotta.
41 Compromis historique ou compresso storico a été le nom donné en Italie, dans les années 1970, à un rapprochement entre la démocratie chrétienne italienne et le Parti communiste, visant à court terme à l'entrée du Parti communiste d'Enrico Berlinguer au gouvernement.
42 Allusion aux sorties nocturnes et peut-être aux rentrées matinales de VGE.
43 Par référence avec le bureau du général de Gaulle, demeuré longtemps rue de Solferino à Paris.
44 Le Rassemblement du peuple français, créé en 1947 pour soutenir l'action du général de Gaulle qui venait d'abandonner la conduite des affaires.
45 Voir Le Point du 5 décembre 1977.
46 Denis Baudoin, conseiller technique à la Présidence de la République de 1970 à 1973 (voir tome 1), a été nommé à la présidence de la Sofirad où il demeure jusqu'en 1977, date à laquelle il rejoint Jacques Chirac comme chargé de la Communication à la mairie de Paris.
47 Depuis le départ de Chirac de l'hôtel Matignon, les deux hommes ne se sont revus que deux fois : une première fois en novembre 1976 (Jean François-Poncet assistait à la rencontre en témoin muet) ; la seconde rencontre a été encore moins chaleureuse : c'était le 29 mars 1977, après l'élection de Jacques Chirac à la mairie de Paris.
48 Jimmy Carter a été élu président des États-Unis en novembre 1976.
1978
6 janvier
Hier, juste avant le séminaire gouvernemental prévu à Rambouillet vendredi et samedi, Barre avait fait remettre à tous les ministres, RPR et non RPR, le texte des propositions d'action gouvernementale rédigées avec le soin qu'on imagine par ses conseillers techniques sous la direction efficace de Jean-Claude Casanova 1 . Apparemment, rien qui fasse problème auprès des ministres RPR, qui, tous, depuis quelques jours, craignent que le texte ne les oblige à choisir entre Chirac et le gouvernement.
7 janvier
La gauche doit donc se le tenir pour dit : la dernière conférence de presse du Parti communiste ne laisse pas de doute – Georges Marchais n'envisage même plus de désistement entre communistes et socialistes au deuxième tour. Il y a bien une opposition au PC contre cette ligne dure, mais elle n'est pas structurée autour d'un homme ni d'un courant. Ils sont pourtant nombreux, ceux qui, depuis septembre, ont écrit à Georges Marchais et parfois directement au comité central pour dire qu'ils n'y comprenaient plus rien. Je demande à Jean Elleinstein ce qu'ils attendent les uns et les autres, si tant est qu'ils le veuillent vraiment, pour crier plus fort leur opposition ? Pas avant le mois de mars, me répond-il. C'est-à-dire pas avant les élections. « Impossible d'intervenir avant, car si nous divisions le Parti avant la campagne, on nous ferait assumer son échec. C'est à
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