Dernières Révélations sur les Templiers
soigner.
Ensuite venaient les commandeurs des régions (Antioche, Tripoli, Saint-Jean-dAcre, etc.).
Enfin, les commandeurs des maisons (en Terre sainte, entendez : ch‚teaux) et les commandeurs des c levaliers.
Les grades militaires faisaient état de chevaliers possédant trois chevaux, dont un de combat, et un écuyer, lequel pouvait être à gages ou bénévole.
Dans ce cas., il était absolument interdit de le battre.
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Les mystères templiers
En maison, les chevalien couchaient en cellules séparées, dans un cadre, avec un matelas, un oreiller, un drap et une couverture.
En campagne, ils couchaient sous une tente.
Après les chevaliers venaient les sergents qui combattaient également à
cheval. Ils avaient droit à un cheval et sans doute à un servant Les sergents couchaient en dortoir, avec des couches identiques à celles des chevalien. En campagne, ils n'avaient ni tente ni chaudron, dormaient en plein air et prenaient leurs repas en commun.
Par ailleurs, l'armée comprenait un frère ctn'sim'ere un frère maréchalferrant et un frère sous-maréchalferrant Un Erère gonfanonier engageait et commandait les écuyers. Il les dirig@t, dans la bataille, au moyen d'un gonfanon.
Ces frères étaient sergents et avaient droit à de= chevaux et un écuyer.
Enfin, l'armée comprenait des Turcoples, troupes légères auxiliaires, spéciales à la Terre sainte, recrutées sur place et qui étaient le plus souvent arméniennes. Elles étaient commandées par un Turcopikr qui dépendait directement du Grand-Maître et du maréchal.
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La Milice
En I I30, lorsque Hugues de Payns rentre en Palestine avec les chevaliers qu'il a recrutés et qu'il rejoint le Temple de Salomon qui va devenir la maison cheftaine de l'Ordre - ou tout au moins la maison magis@e - l'Ordre est assis sur des bases solides, tant en Orient qu'en Occident Le Grand-Maître est en Orient o˘ il organise son ost; en France est demeuré
Payen de Montdidier, MaItre en France, qui s'installe à Payns puis à
Coulours et Paris o˘ les Templiers possèdent déjà la première commanderie parisienne, le long de la Seine, près de la rue VieiUe-du-Temple qui a gardé leur nom, et de la rue des Blancs-Manteaux.
Le succès est ˘nmédiat et paraît presque invraisemblable. Il est vrai que saint Bernard a embouché la trompette de la publicité...
Les chansons de geste, les romans de la Table
Les mystères templiers
Ronde, qui content la quête du Graal, ne sont pas non plus étrangers à cet engouement.
On sait maintenant que tous ces " romans " sont issus des monastères bénédictins o˘ ils ont été composes à l'usage des chanteurs qui vont de ch
‚teau en ch‚teau tenter d'apporter quelque idéal, autre que de pillage, aux
" nobles " de la province co@-nme de la cour.
On lance, en quelque sorte, la mode de la civilisation et de l'utilisation de l'épée pour la défense du faible et du pauvre. Ce fut, bien s˚r, insuffisant, mais non tout à fait inefficace.
quoi qu'il en soit, le Temple put très rapidement présenter une armée entraînée, brave jusqu'au-delà de la témérité et, qui plus est en ces temps., remarquablement disciplinée.
L'action strictement militaire de l'Ordre du Temple en Terre sainte est connue. Il y a tout ce avec quoi on peut faire de l'histoire : des guerres préparées, des batailles engagées, des batailles gagnées, des batailles perdues, des traités - qui ne furent presque jamais respectés - mais dont on peut retrouver trace dans les archives.
La Milice du Temple se battit sans arrêt, sans jamais lésiner sur son sang, sans jamais se départir de son "tabou " : ne jamais refuser le combat.
Cette histoire se retrouve, plus ou moins détaillée, chez tous les bons historiens.
De II28 à I298, date de l'abandon de la Terre sainte, vingt-deux GrandsMaîtres se succédèrent.
Le troisième, …verard des Barres (I I47-I I49), venu 112
La Milice
en France avec Louis VII, alla à Clairvaux, y embrassa la vie monastique totale et envoya son abdication à Jérusalem.
Le sixième, Philippe de Naplouse, renonça au bout d'un an. Le septième, Odon de Saint-Amand (II71II79), mourut prisonnier, refusant de payer rançon.
Le huitième, Arnaud de Torroge (II79-Ii84), prisonnier, libéré sur promesse de ne plus porter les armes contre les Musulmans, démissionna et devint Graud Précepteur (est-ce parmi les précepteurs qu'¸ faudrait rechercher le chapitre secret
Le quinzième., Pierre de
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