Dernières Révélations sur les Templiers
organise l'armée., siège au conseil de guerre du roi et mène sa troupe au combat.
En tant que chef de guerre, il est tout-puissant, ce qui est logique.
Seulement, en tant que moine, il est soumis à la règle et directement au pape, et en tant qu'abbé, c est-à-dire administrateur, il est soumis au Chapitre général.
Il dispose donc des hommes, mais non des biens ou de la " politique " de l'Ordre.
Beaucoup de tenants du mystère templier - et avec un certain désir d'en 4
rajouter", ce qui n'est
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L'Ordre du Teinple
@ent pas nécessaire - ont voulu que le GrandMaitre ait été " doublé " par un Grand-AWtre occulte, un Grand-Maître de l'Ordre secret,, lequel n'e˚t pas été élu, mais désigné par le précédent Grand-Maître @te., testamentairement. Ce Grand-Maître secret étant, comme il va de soi, grand initié, directeur réel du Temple.
C'est là d'ailleurs toute la base du procès qui fut fait à l'Ordre du Temple par l'Inquisition et Philippe le Bel. Tous les interrogatoires tentèrent de faire dire aux Templiers, par la torture de préférence, que l'Ordre avait une doctrine secrète, ce qui suppose une direction occulte pour l'application et le maintien de cette doctrine.
Les tortures parvinrent bien à faire avouer aux Templiers des actes contraires à l'orthodoxie et aux bonnes moeurs mais non point que ces actes découlassent de l'Ordre lui-même, qui ne put être condamné.
…tant chef de guerre, le Grand-MaItre a son étatmajor, dont le chef est le sénéchal, secondé du maréchal, responsable des armes et des chevaux.
Il a quatre chevaux de marche, plus un destrier de combat, bête de haute valeur que l'on nomme le turcoman.
Sa maison est constituée par deux chevaliers de rang notable (ses capitaines d'état-major, en quelque sorte), d'un frère chapelain, d'un clerc à trois chevaux (sans doute pour les transmissions d'ordres), d'un frère sergent, d'un écrivain sarrasinois qui sert d'interprète, et de servants : un Tu-rcople (soldat indi-107
Les mystères temple
gène), un maréchal-ferrant, un cuisinier et deux gaçons de pied, lads du turcoman.
Avec lui se tient l'étendard de l'Ordre qui a nom Baussant, ou Bausséant, mi-parti de noir et de blanc* C'est, dans la bataille, un pivot de combat, quelqi" chose d'analogue à un pavillon an˘ral. Au camp, pavillon flotte sur la tente du Maître.
Il est possible que ce n˘-parti de noir et de bla (sable et argent) ait eu une signification ésotérique. a été écrit toutes sortes de choses sensées ou non à cg sujet, mais il est évident que, pour qui connaît quelquç peu le ciel d'Orient mangé de lumière., on ne peuige,@ imaginer enseigne plus visible que cet accouple@ de noir et de blanc.
je ne sais que penser des légendes qui voudraient faire du Bausséant un "
échiqueté " à carreaux noix$, et blancs. Je crains qu'il ne s'agisse d'un autre se,* bole, prêté sur le tard au Temple. Ou de l'insi d'une autre fonction.
Or, le Bausséant est avant tout une banr˘ère d,e combat qui " situe " le capitaine. Et je ne crois que la partie de l'Ordre qui forme l'armée d'orien f˚t tellement férue d'occultisme et de philosophie ou@
symbolisme...
On ne sait exactement comment était constitué la Chapitre. Probablement de tous les hauts dignitaires et de certains chapelains que l'on convoquait en Terre sainte à cette occasion. C'est-à-dire rarement, car les L'Ordre du Temple
voyages étaient longs et la plupart des grands dignitaires étaient en Europe, dans leurs provinces.
C'est le Chapitre qi˘ élit le Grand-Maître ou entérine une élection h‚tive, faite sur le champ de bataille, comme cela se produisit au siège d'Ascalon.
Les dignitaires résidant en Terre sainte et les conunandeurs de maisons en Palestine constituaient le Conseil dont les avis n7étaient sans doute que consultatifs.
Exactement comme dans une année moderne, en l'absence du Grand-Maitre, le dignitaire le plus élevé prenait l'intérim avec toutes les dignités et prérogatives.
Ces dignitaires en Terre sainte étaient., outre le sénéchal et le maréchal, déjà nommés : le commandeur de la Terre et Royaume de Jérusalem à qui était confiée la trésorerie et l'administration de la " Province ".
Le gouverneur de la cité de Jérusalem, à qui rêvenait la t‚che de poursuivre la mission des neuf premiers chevaliers : assurer la sécurité
des routes pèlerines, loger les pèlerins, les nourrir si besoin était et les
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