Dernières Révélations sur les Templiers
Montaigu (I2I9-I233), démissionna - ou fut démis.
Cinq moururent au combat : Bernard de Tramelay (II49,II53), Gérard de Riderfort (ii88-iigi), Armand de Périgord (I233-I247), Guillaume de Sonnac (I247-I25i) et Guillaume de Beaujeu (I273-I29I).
Le dernier, Jacques de Molay, vingt-deuxième, mourut sur le b˚cher de Philippe le Bel et de Guillaume de Paris.
Cette épopée ils la partagent avec l'Ordre Hospitalier de Saint-jean-de-jér"em.
Aux deux ordres revenait la charge d'éclairer les armées franques et de les
" encadrer ". Ils se partageaient l'avant-garde et l'arrière-garde. quand l'un était à l'avant-garde, l'autre assurait l'arrière-garde.
Ils rivalisèrent de bravoure.
On a fait état de graves mésententes entre les deux ordres. Mais ces mésententes - il y en eut - ne paraissent jamais avoir dépassé la partie militaire des ordres.
Les mystères templters
Cela n'a rien d'extraordinaire dans deux troupes o˘ l'esprit de corps était particulièrement développé. U n'a pas empêché, meme à 1 echelon "
combattant", les deux ordres de se soutenir mutuellement dans les combats, et une règle templière de combat enjoint aux chevaliers isolés de rejoindre la bannière de l'Hôpital.
Une certaine vanité ¸'a rien de surprenant chez des soldats qui se considéraient, les uns et les autres, et à juste titre, comme particulièrement valeureux.
Militairement, les Hospitaliers ne se distinguent pas du Temple, sinon qu'ils portent manteau rouge et croix blanche là o˘ le Temple porte manteau blanc et croix rouge. Leur but semble être demeuré purement séculier; et, si leur valeur militaire est égale, leur action "civile" est infiniment moindre que celle des Templiers.
Ordre militaire possédant sa flotte et son génie, l'Hôpital a certainement son corps dingénieurs, de constructions militaires. Leurs forteresses valent les meilleures, notamment le krak des chevaliers dans la trouée d'Homs.
Mais on ne relève pas chez eux l'existence de rapports directs avec un corps de constructeurs religieux, pour lesquels une forme d'initiation est nécessaire. IA tradition compagnonique veut qu'ils aient toujours fait bon accueil aux " devoirs", mais rien de plus.
Il serait étonnant que saint Bemard n'ait pas songé à les utiliser - et sans doute le fit-il, mais rien n'en transparaît - alors que la sorte d'assignation qu'il avait faite aux Teutoniques est nette : garder la frontière de la chrétienté à l'Est de l'Europe.
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La Milice
quand le Hohenstaufen, Frédéric II, qui se prenait pour destiné à la maîtrise du monde, voulut tout soumettre à l'Empire germanique, les Teutoniques, de par leur origine et leur situation de " marquis ", gardiens des marches de l'Est, se rangèrent sous sa bannière; les Templiers furent délibérément contre, et les Hospitaliers hésitèrent sans jamais prendre nettement parti.
Toutefois, le Grand-Maître de l'Hôpital, tout comme le Grand-Maître du Temple, refusa de cautionner de sa présence le couronnement de Frédéric II, roi de Jérusalem.
Leurs possessions territoriales, fermes et commanderies, ne leur seront guère que des moyens de ravitaillement ou d'entretien de réserves pour leur armée, voire de lieux de repos pour les chevaliers ‚gés ou blessés.
las portent manteau rouge et croix., dite de Malte., blanche... Mais aucune interprétation ésotérique ne semble avoir été avancée à leur sujet. Point de signe mystérieux, point de cryptographie (encore qu'ds dussent en avoir une militaire), point de Baphomet, point de prétendues idoles...
Leur apport chevaleresque, sous une règle moins dure que celle du Temple, n'aura pas été négligeable. Et le respect qui leur fut porté jusqu'à la fin du xviiie siècle, atteste assez la valeur oeexemple qui fut la leur.
Mais peut@tre était-oe là le rôle dévolu aux chevaliers de bonne volonté@
qui ne pouvaient faire " plus oultre ".
Le.ç mystères temple
Bien que saint Bernard ait nettement indiqué qu'il voulait qu'il ne f˚t tenu aucun compte de la noblesse de naissance pour entrer dans l'Ordre du Temple, il est très net que la chevalerie d'armes a été recrutée dans' la noblesse. La raison en est assez simple : pour faire des combattants, il est normal de les rechercher dans la caste combattante.
Il ne faut pas oublier que depuis la conquête barbare, le peuple était exclu du métier des armes, alors que toute la classe noble y était entra'mee dès l'enfance.
Simple
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