Dernières Révélations sur les Templiers

utilisation des compétences.
    quant à l'exclusion des b‚tards, il est hors de doute qu'il s'agissait là
    d'un barrage contre toute tentative d'établissement des b‚tards de grands personnages, voire de rois, qui considéraient volontiers les abbayes comme des prébendes toutes désignées pour leurs enfants de la main gauche dont, à
    force de pressio@ on finissait par faire des abbés plus portés vers les biens de ce monde que vers le salut de l'humanité.
    Et maintenant, il faut bien examiner ces rapports tant proclamés entre les chevaliers du Temple et les Initiés musulmans - rapports qui seraient allés., a-t-on dit, jusqu'à des pactes de sang.
    Il est très diffic¸e de " faire le point " sur cette affaire après les séries de romans plus ou moins vraisemblables qui ont vu le jour, soit au moment du
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    La Milice
    procès pour créer une " mauvaise presse" à l'Ordre du Temple, accusé de trahison, soit au xixe siècle o˘ le bon ton vou ut que toute lumière ait d˚
    venir d'Orient.
    J'ai dit ce que l'on pouvait penser de la " chevalerie issue d'Arabie", copiée sur celle des Arabes alors que l'on sait pertinemment, au contraire, quelle fut recréée de toutes pièces en Occident mais, il est vrai, à
    l'époque des Croisades.
    T.
    E. Lawrence, dans Les Sept Piliers de la Sagesse, a montré assez que la conception des forteresses militaires de l'Ordre de Malte était entièrement occidentale et que celle des Templiers l'était également, quoique teintée de byzantinisme, ce qui n'est, en tout état de cause, nullement musulman.
    Le soin jaloux que n˘rent toujours les Musulmans a mettre à mort Templiers et Hospitaliers prisonniers montre également assez que, sur le plan militaire, cette fameuse entente n'avait absolwnent rien de cordial.
    Encore: l'accusation de copie des " Assassis " ismaéliens du Vieux de la montagne dans l'organisation des " dignités " du Temple pourrait aussi bien être appliquée à n'importe quelle organisation - f˚t-ce celle de l'armée française actuelle - dont les grades trouveront toujours un " répondant "
    dans n'importe quelle autre organisation mondiale.
    Enfin, que l'on veuille bien considérer que voilà un corps d'armée qui pendant près de deux cents ans s'est battu ou, au moms, a escarmouche presque sans arrêt., que sa force résidait principalement dans son habileté
    aux armes et dans sa discipline et donc dans son entraînement.
    ][il
    Les mystères templiers
    Combats, en@ement, discipline, offices religieux, repas, sommeil. quand donc les combattants du Temple auraient-ils pu avoir des rapports suivis, des rapports que l'on dit, que l'on veut nous dire, philosophiques, avec des adversaires qui ne parlaient pas la même langue qu'eux.

    que l'on songe que Sur 22 Grands-Maîtres, 6 sont morts au combat. IU
    m'apparaît donc exclu, du moins en ce qui concerne la milice du Temple - et quelle qu'ait été la courtoisie des relations entretenues entre adversaires durant les trêves -, queue ait pu échanger de profondes pensées philosophiques avec les Musulmans.
    Mais cela n7est qu'une apparence de la question. Il n'existait pas que des combattants dans le Temple, il n'existait pas que des combattants chez les MusuJmans, et si les chevaliers laÔques se désintéressaient ement de la philosophie coranique, il est peu probable que les chevaliers moines, surtout parmi les maîtres, s'en soient, eux, désintéressés.
    Le Proche-Orient en ces temps était encore un creuset o˘ se côtoyaient, se mêlaient et parfois se fondaient, des docteurs hébraÔques, des philosophes gnostiques, des chrétiens nestoriens et manichéens et, pour les Musulmans, des Soufis.
    Il est certain que des échanges d'idées eurent lieu qui, entre initiés, durent aller plus loin que de simples conversations.
    IU n'est évidemment pas possible de savoir si les symboles gnostiques relevés dans certaines construc-
    ]lis
    La Milice
    tions templières leur vinrent d'Orient ou tout bonnement d'Occident o˘
    cette philosophie n'était pas ign@ rée, quoique assez secrète.
    Il existe aux Archives Nationales un sceau du Temple apposé sur une charte par André de Coulours, précepteur du Temple en Fmnce, résidant en la Commanderie de Coulours, en forêt d'Othe. Ce sceau porte les mots Secretum Templi (repaire du Temple) entourant un personnage aux pieds en têtes de serpent et dont la tête semble être celle d'un coq vu de profil, ce que les gnostiques nomment un Abraxas (mais les